24 févr. 2010

Emission du 24 Fevrier 2010

SHARON JONES & THE DAP KINGS "I Learned The Hard Way"
JANELLE MONAE "Tightrope" (ft. Big Boi)
ERIKAH BADU "Window Seat"
GALACTIC "Heart of Steel" (ft. Irma Thomas)
CLUB 8 "Western hospitality"
TUNNG "Hustle"
SUNDAY SUNDAY!! "Dracula"
LITTLE DRAGON "Swimming"
KASPER BJ
ØRKE "Efficient machine"
NEW YOUNG PONY CLUB "Chaos"
SO SO MODERN "Berlin"

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19 févr. 2010

Glass Candy + Desire

Cabaret aléatoire, 18 Février 2010.
En voyant des grilles inhabituelles pour ce type de soirée, on pourrait s'imaginer naïvement que Italians Do It Better a des centaines d'amateurs à Marseille, propulsée le temps d'un soir centre du monde nu disco.
Fausse joie évidement, malgré une promo conséquente la salle est loin d'être comble et relativise du coup la portée du supposé buzz qui entoure ce label de Portland.
Qu'à cela ne tienne, l'enthousiasme fut pour beaucoup à la hauteur de l'attente suscitée par l'annonce, il y a quelques semaines, de ce plateau proposé par Non E Possiblé.

C'est vers 22h30 que Desire investit les lieux.
Trio mené par la gracieuse Megan, enveloppée dans une superbe robe pailletée, qui s'adresse au public avec un
délicieux accent Canadien.
Le premier titre, "Oxygène" est d'ailleurs chanté en Français, et surprend un peu avec son coté kitch assumé.
Le suivant place la barre nettement plus haut.
"Mirroir mirroir"
, le "ce soir je serai la plus belle pour aller danser" de 2009, titre envoutant qui emballe et fait taper du
pied dès les premières notes.

C'est là que la machine à danser se met réelement en marche avec un style affirmé.Le principal talent de ce groupe ainsi que celui du suivant étant de produire un son maximal avec des moyens très limités.
Le batteur Natty et le clavieriste Johnny se révèlent sur scène une section rythmique à l'efficacité redoutable, sur "Don't call" l'alchimie entre les deux est parfaite.

On ne minimisera pas pour autant la sensualité et la mélancolie qui se dégagent de la voix de
Megan, qui irradie des titres comme l'émouvant "If I can't hold you", ou le bien nommé "Dans mes rêves".
Un petit bémol à ce concert que j'ai beaucoup aimé, au lieu de longues re-edits des morceaux on a eu droit à des versions souvent raccourcies, d'une brièveté parfois frustrante.

Mais qui a eu l'idée saugrenue de mettre un disque, totalement inopportun, de Bloc Party pendant le changement de plateau ?
Bon on va prendre un peu l'air (pas encore pluvieux) en attendant le second groupe, Glass Candy.

Enfin quand je parle de changement de plateau, il était juste question d'enlever la batterie car cette fois il s'agit d'un duo, avec toujours le même Johnny au synthé et une autre chanteuse, la très sexy Ida.
Leur musique, si elle est d'une esthétique assez proche, est nettement plus festive que celle de Desire, et la meneuse bien moins statique.
On peut même dire qu'elle ne tient jamais en place, donnant au show un coté cours de gym assez amusant.

Les premiers rangs, somme toute assez calmes pour la première partie, sont cette fois assez déchaînés, avec sur le balcon de gauche des fans qui s'acharnaient à faire un maximum de bruit avec le plancher.

Difficile de décrire avec retenue le plaisir procuré par cette musique aux confins de l'italo disco et de l'electro pop à la Giorgio Moroder, on dira poliment que c'est une des plus bandantes de l'époque.
La voix d'Ida est stridente et puissante, souvent déformée ou amplifiée avec des effets psychédéliques, tandis que Johnny semble pouvoir sortir une infinité de sons triturés à l'envie.
Parmi les morceaux les plus efficaces, "Beatific" aux faux airs de Madonna 80's, et "Geto boys" basée sur un sample de "My mind playing tricks on me" des fameux rappeurs.
Et aussi une reprise assez hystérique du "Miss Broadway des oubliés Belle Epoque qui emporte tout sur son passage.

Deux concerts parfait pour bruler calories et finir avec des crampes, le sourire aux lèvres en bonus.

18 févr. 2010

Cercueil + Zoft

Embobineuse, 17 Février 2010.

Soirée farouchement underground comme souvent Boulevard Bouès.
Pas mal de monde pour un mercredi de pluie, j'arrive peu après le début des Bruxellois Zoft un trio qui est défini sur le site de la salle comme "Jazzcore math métal", rien que ça.

Au départ ils sont deux, un guitariste aux riffs très speed et un batteur véloce au jeu assez destructuré.
Les deux sont rejoints par une accolyte qui hurle avec un mégaphone ou un micro déformant, parfois un bouquin à la main, éclairée par une petite ampoule vintage.

Une musique assez extrême, pas inécoutable, mais difficile à suivre par moments.
Pour le rappel le public, déjà chahuté par des pogos du tenancier du lieu, est mis à contribution, criant avec le batteur "Cui Cui" à chaque break, marrant.

Quelques sélections obscures du dj Why Am I Mister Pink (dont le superbe "5-45" de Gang Of Four) plus tard, place à Cercueil.

Avec un nom pareil, ces Lillois annoncent la couleur, leur musique est sombre, très sombre.
Leur album "Shoot Straight Shout" sorti l'an dernier étant une superbe carte de visite, on pouvait légitiment s'attendre à un concert intense.
Ils sont trois, un batteur avec un t-shirt rouge Sonic Youth, un guitariste qui joue occasionnellement de la basse et lance des samples via un laptop et une chanteuse qui joue selon les morceaux de la guitare et du clavier.

Cette dernière a une voix impressionnante, entre Nico et Siouxsie mais pas toujours évident d'en profiter vu le vacarme que font ces jeunes gens.

Du post punk assez terrifiant aux accents gothiques, aux sonorités bien noisy et variant efficacement les tempo (du très lent au très dansant) parfois dans la même chanson.
Progressivement les premiers rangs sont en transe, l'ambiance est aussi débridée que le groupe qui semble déjà avoir une certaine maitrise scénique.
Peut être un peu timide et effacée au départ, la vocaliste semble ravie de l'accueil et remercie à la fin la salle qui les avait déjà reçus il y a quelques mois.
Une belle découverte.

17 févr. 2010

Emission du 17 Fevrier 2010

SHE & HIM "In The sun"
LUCKY SOUL "White Russian Doll"
KATE NASH "I Just Love You More"
LONELADY "Intuition"
THE DARK ESQUIRE "Situation"
FAN DEATH "Cannibal"
GLASS CANDY "Beatific"
DESIRE "Miroir Miroir"
LINDSTROM & CHRISTABELLE "Lovesick"
TORO Y MOI "Low Shoulder"
MUSTANG "Chameleon Circus"
CECILE & VENICE "Rimmel"


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15 févr. 2010

The XX + These New Puritans

14 Février 2010, Omega Live

Une fois n'est pas coutume direction Toulon pour un des concerts les plus attendus de ce début d'année (ayant pris ma place depuis plusieurs mois, ça non plus ça n'est pas habituel).

Initialement prévue au Théâtre des Variétés, cette affiche proposée par l'équipe du MIDI Festival a finalement lieu au plus grand et plus impersonnel Omega Live.

On peut le regretter car si le plébiscite des XX fait plaisir et n'altère en rien la qualité de leur disque, on aurait vraiment préféré les voir dans une ambiance moins dissipée et branchouille.

Entre deux trois gourdes qui piaillaient derrière moi et d'autres passant la plupart du temps à filmer au téléphone portable (je ne m'y ferai décidément jamais), les conditions n'étaient vraiment pas optimales pour apprécier un concert somme toute réussi.

Quelques mots sur la première partie, These New Puritans, je n'en attendais rien et ne risquait du coup pas d'être déçu.

Le premier album m'avait laissé dubitatif, le second passablement agacé, mais pourquoi pas donner sa chance au produit en live.

Impression identique sur scène, on sent qu'ils ont des idées potentiellement intéressantes, mais maladroitement utilisées du début à la fin, un interminable mélange assez abscons et pompeux de post punk, de new rave baroque et de B.O de films de série Z, avec des gens qui font beaucoup de bruit pour pas grand chose et un chanteur vaguement habité dont on peine à entendre les ânonnements.

Je comprend que leur style puisse fasciner (berner ?) mais rien à faire, de mon coté c'est plutôt un profond ennui qui subsiste.

Bien aimé par contre les sélections r'n'b et rock qui passaient avant et pendant le changement de plateau, hélas peu audibles par moments.

Arrive donc un peu plus tard le quatuor devenu trio Londonien si attendu.

Romy Madley Croft et Oliver Sim, aux guitares et chant, et Jamie Smith aux machines sont des jeunots à qui le succès arrive relativement tôt.

Quelques titres sur myspace et la blogosphère s'enflamme fin 2008, un single puis un album rapidement chouchouté par la critique qui trouve rapidement son public l'année qui suit.

Bien failli passer à coté pour deux raisons, les confondant au départ avec un groupe au nom similaire mais à la musique assez infecte (XX Teens) et me méfiant un peu des récentes baudruches qui ont agité le milieu indé (la liste est vraiment trop longue).

Mais dès les premières écoutes, une évidence s'impose d'emblée, hype ou pas hype ce premier album allait éclipser le flot pourtant énorme de nouveautés de la rentrée, et provoquer remous et frissons devenus trop rares.

On les compare parfois aux Young Marble Giants à raison mais cette cold wave minimaliste teintée d'électronique me rappelle avant tout un premiers album tout aussi renversant, le "England made me" de Black Box Recorder.

Des compositions à priori très simples mais pleine de subtilités, un duo de voix formidablement complices et touchantes, un spleen post adolescent plus confident que déprimant, et une production sobre et efficace qui tranche avec le tapage ambiant des nouveaux venus.

C'est avant tout pour prolonger le plaisir procuré par cette surprise que je me faisais une joie de leur venue dans le sud, les live entendus ici et là ne semblaient pas apporter de réelle valeur ajoutée au lp.

Cela commence par la fameuse "Intro" jouée derrière un rideau en ombres chinoises, puis avec des versions ralenties des déjà languissantes "Crystalised" et "Islands".

L'accueil est des plus chaleureux, si on excepte les boulets précités plus haut.

La connivence entre le groupe (timide mais conscient de son pouvoir de seduction) et son audience toute acquise à sa cause fait même plaisir à sentir.

Comme ce silence religieux qui entoure les beaux "Shelter" et "Stars", et ces mini ovations lorsque retentissent les premières notes de "VCR" et surtout "Night Time", moment fort du concert.

Tout ce qui fait le sel de The XX résumé en quelques minutes, une successions d'accords sybillins soulevés par des beats plus percutants à chaque couplet.

Si on regrette parfois un réglage hasardeux dans les basses, massacrant au passage l'hypnotique "Fantasy", on accueille avec joie les quelques apports scèniques du machiniste à capuche.

Sur "Basic space" et "Heart skipped a beat" notamment, au traitement très dubstep et presque dansant.

Autre bémol, ne pas avoir inclus leur excellente reprise du "Teardrops" de Womack & Womack, pourtant un des classiques de leurs concerts.

La cover du moins connu "Do you mind" le tube funky garage de Kyla est néanmoins épatante, très éloignée du son originel clinquant de l'originale.

Le concert est court, logique, mais après le rappel, petite incompréhension les laissant partir sur le son de leur remix pour Florence & the machine", les lumières éteintes pendant le morceau, on reste un peu sur notre faim en ne les voyant pas revenir.

Aucune bonne ou mauvaise surprise au cours de cette soirée, ceux qui en ont plus entendu parler qu'écouté assidument leur disque auront probablement été déçu mais dans l'ensemble ils ont plu.

On souhaite à ces jeunes gens de gagner en présence scénique et en charisme, conserver la simplicité qui anime leur musique et ne pas trop perdre la tête avec cette longue années de concerts et les honneurs qui les attendent.

10 févr. 2010

Emission du 10 Fevrier 2010

ERLAND & THE CARNIVAL "Trouble In Mind"
BURNING HEARTS "Night Animal"
ALLO, DARLIN "The Polaroid Song"
LONELADY "Immaterial"
TWO DOOR CINEMA CLUB "Undercover Martyn"
MIRRORKICKS "Anything"
THE C90s "10:01"
LO-FI-FNK "Marchin' In"
MARINA & THE DIAMONDS "I Am Not A Robot" (Penguin Prison Remix)
LORENZ RHODE "Something Hot" (ft. Snax)
WILEY FT EMELI SANDE "Never Be Your Woman" (Shy FX Edit)
THEOPHILUS LONDON "Humdrum Town"


8 févr. 2010

So So Modern + Oh! Tiger Mountain

Machine à Coudre, 5 Février 2010.

S'il y a quasiment tous les soirs de bons concerts à Marseille, il est quand même rare pour les amateurs d'un certain rock indé (pour faire simple) d'avoir tellement de choix le même soir qu'il faille faire des choix cornéliens.
Ainsi en ce premier vendredi de Février, on choisira avant d'aller danser au Cabaret Aléatoire d'aller à la Machine à Coudre pour ce plateau farouchement indie, au détriment de soirées pouvant plaire aux même public au Lounge, au PAG ou à Seconde Nature.

Apéro s'éternisant oblige, on rate hélas une bonne partie du set du décidément infatigable Oh! Tiger Mountain, songwriter habitué des premières parties indie dans le coin et récemment invité des fameux concerts à emporter de la Blogothèque.
Juste à temps pour avoir droit en plus de son répertoire ravissant les amateurs de folk une reprise à la fois dépouillée, gonflée et assez irrésistible de la très middle of the road "Josephine" de Chris Rea (titre qui a décidément marqué plus d'un Marseillais puisque samplé en son temps par... Superfunk).

De So So Modern je ne connaissais que les quelques morceaux de leur myspace, leur premier vrai album ne sortant qu'en Mars à l'issue d'une tournée dont c'est la seulement deuxième date Française.
C'est donc une belle exclusivité de plus que nous ont dégoté les filles de In The Garage avant d'autres cette année on l'espère.

Ces Néo Zelandais voisins de label des plus connus Foals sont comparés dans la presse à Devo et Polysics, excusez du peu.
On peut y ajouter d'autres groupes déjà programmés par la même assoce comme Mahjongg ou Chk Chk Chk avec lesquels ils partagent un goût certain de l'expérimentation.
Il faudra néanmoins tempérer notre enthousiasme, ce combo métisse n'a pas encore la rigueur des premiers ni les tubes imparables des seconds, si ça fait danser et un peu pogoter, l'ensemble parait un peu décousu et bordélique, quand ce ne sont pas des surprenantes intonations Emo qui pointent le bout de leur nez.
Dans le même temps, il faut louer, en plus d'une énergie indéniable, quelques sons hypnotiques à la fois vintage et futuristes, comme ce "Berlin" aux claviers affolés, au groove patraque à donner le tournis.

Typiquement le genre de groupe à en laisser certains totalement hermétiques mais à en contenter bien d'autres aussi.
A essayer avant d'adopter (ou pas) donc, s'ils passent près de chez vous ce mois-ci.

6 févr. 2010

Andrew Weatherall + Jennifer Cardini

Cabaret Aléatoire, 5 Février 2010

Après un bon concert des agités So So Modern à la machine à coudre, rendez vous à la friche pour un plateau electro alléchant sur le papier.

Arrivé au début du set de Jennifer Cardini on constate que la salle est loin d'être pleine, et il n'y aura guère plus de clubbers pour la tête d'affiche ensuite, dommage pour l'ambiance qui, si elle était bonne, était un peu timorée.

Si j'avais déjà entendu quelques unes de ses galettes sur les labels Kompakt et Kill The Dj, c'est la première fois que voyais la Parisienne.

Son mix pointu est au départ assez minimal puis progressivement house percutante, avec des boucles plus organiques voire tribales comme on les aime chez Villalobos.

Objectivement je n'ai reconnu qu'un seul morceau, mais quel morceau, l'inusable Contemplation de Josh One & King Britt qui fit les belles heures de Nova à la bonne époque.

On peut regretter l'absence de visuels ad hoc pour cette soirée, il y avait juste deux écrans avec une animation succincte et le nom des dj's, comme si on ne se doutait pas que le moustachu qui suivait était monsieur Andrew Weatherall.

Idem que pour la précédente, c'était une première pour moi malgré ses passages réguliers dans la région.

Connaissant surtout son travail de producteur (l'immense "Loaded" de Primal Scream c'était lui) et ses disques avec Sabres Of Paradise et Two Lone Swordsmen, je m'attendais à quelque chose de plus rock et varié que ce mix strictement electro.

Une avalanches de bpm sombres à la limite du menaçant (pas mal de samples de cri et de sonnette d'alarme) avec des montées bien maitrisées, une technique irréprochable.

Un set évidement agréable sur le moment mais moins marquant qu'espéré, conseillé mais à réserver aux davantage initiés je dirais.

Plastiscines + Dissonant Nation

Poste à Galène, 4 Fevrier 2010.

Soirée teenage rue Ferrari avec de jeunes et moins jeunes attendant avec une impatience non feinte les groupes au son du premier album furibard des Horrors.

Les Dissonant Nation ouvrent le bal avec un son pétaradant et un show qui semble déjà huilé malgré leur très jeune age.

Assez marrant de découvrir pour ma part des Aubagnais singer non sans talent et un certain culot des groupes du style Hives ou Subways, ils jouent très fort et leur chanteur semble assez fort en gueule.

Qu'importe si sa voix en agace plus d'un, il y croit et met l'ambiance en demandant avec insistance si on avait envie de libérer notre énergie sexuelle.

Si la prestation m'a assez enthousiasmé dans l'ensemble je n'ai par contre pas grand souvenir par contre de leur compositions, les morceaux en français en deça de ceux en anglais, et une reprise dispensable du "D.A.N.C.E." de Justice.


Arrivent un peu plus tard les Plastiscines dont j'aime bien les deux albums, je m'en etais un peu voulu d'avoir raté leur premier passage ici même en 2007, chose réparée ce soir.

Leur succès relatif aux USA me personnellement fait plaisir, en grand amateur des trop méconnues Calamités et d'à peu près tout girl band, des plus obcurs aux plus mainstream.

Le mainstream elles n'y sont pas encore mais gageons qu'à l'instar de la reconnaissance tardive de Phoenix, elles décrocheront aussi la timbale ici, en tout cas bonne nouvelle le PAG affiche presque complet ce soir.

Elles commencent en fanfare avec un titre du premier LP, "Shake (twist around the Fire)" mais ce seront surtout le second qui seront joués.

Très élégantes mais si elles donnent l'impression de bien s'amuser avant tout, elles sont également très concentrées, elles enchainent les petites bombinettes sans temps mort en s'adressant assez régulièrement à leurs fans.

La chanteuse déplore une ambiance un peu timide (on ne peut qu'acquiescer en constatant une nouvelle fois que certaines ne semblent s'être déplacées que pour prendre des photos pour leur skyblog) mais a du en voir d'autres, ne se laissant pas déstabiliser lorsque qu'un bas du front monté sur scène la fit tomber.

Très pro la Kathy et celà se confirme sur scène, une certaine assurance dans la voix, tandis que ses copines se débrouillent plutôt très bien pour faire monter la sauce.

Bonne surprise d'entendre le très drôle "(Zazie Fait De La) Bicyclette", dans une version plus électrique et le girly "Loser" très apprécié des plus jeunes au premier rang.

Dommage par contre d'avoir fait l'impasse sur la belle ballade acoustique "Coney Island" au détriment de "I am down tonight" un peu plan plan à mon goût.

Rien à redire sur les tubes les plus évidents, débarrassé de la production un rien surchargée du dernier disque, les "Camera", "Pas avec toi", "Barcelona" et "Bitch" (jouée également au rappel en version frenchie) font gentiment dodeliner et n'ont pas grand chose à envier aux groupes qui les ont inspiré.

Concert à l'image de l'impression donné par ces demoiselles depuis le départ, sans grande surprise mais tout à fait plaisant.


(photo Pirlouiiit)

3 févr. 2010

Emission du 3 Fevrier 2010

LALI PUNA "Remember"
HIGH PLACES "On Giving Up"
SADE "Bring Me Home"
BULLION "Say Goodbye To What"
SIA "You've changed"
CHEW LIPS "Toro"
PANTHA DU PRINCE "The Spendour"
FOUR TET "Angel Echoes"
CHAPEL CLUB "O Maybe I"
PLASTISCINES "Bitch"
THE HEAVY "How You Like Me Now"
DAMIAN MARLEY & NAS "As we enter"
UFFIE "MCs can kiss"