Vendredi 29/09/2006, Espace St Jean J4
Arrivé en plein set des Anglais de Chikinki, un groupe de jeunes inconnus au bataillon qui ont du beaucoup écouter les Stone Roses quand ils étaient petits.
Ils en ont la morgue et le look mais malheureusement pas encore les chansons, qui semblent ne jamais décoller malgré des riffs efficaces et la présence de deux synthés.
Cela dit le show était assez plaisant pour tous ceux que Mogwai laissait de marbre sur la grande scène.
Elle n’a pas une voix extraordinaire (à moins que ce ne soit le son du micro qui était couvert par les basses monstrueuses) mais beaucoup d’énergie à revendre et puis ses déhanchés sexy ont rapidement débridé le public qui s’est ramené.
Les amateurs de r’n’b salace auront apprécié la reprise décalée de l’ode au cunnilingus qu’est « My neck, my back » de Khia, et quelques bons titres du groupes tels que « Black Barbie » ou « Changing Time », plus dansants en live que sur disque.
The Rapture à Marseille, c’était inespéré tant les tournées successives de ce groupe défendu bec et ongles évitaient soigneusement le sud depuis leur apparition sur le devant de la scène internationale.
Alors évidement voir les New Yorkais en tête d’affiche ce soir fait plaisir, même si le son n’était encore une fois pas à la hauteur de l’évènement.
Commencé avec « I need your love” leur concert égrènera avec bonheur les tubes de leurs deux derniers albums (du simili reggae de « Get myself into it » à la new wave de « Sister saviour » en passant par le punk funk devastateur de « Out of the races », « Whoo alright yeah uh huh » sans oublier le classique des soirées « House of jealous lovers ») et gratifient le public déchaîné d’un rappel avec l’hypnotique et très éléctro « Olio ».
Trop crevé pour aller danser sur Vitalic on attendra un peu avant d’aller voir la provocante Peaches qui a agréablement surpris.
On a beau aimer la démarche et le personnage, les disques de la Canadienne lassent rapidement mais sur scène la plaisanterie est accrocheuse et tient à peu près la route.
Contrairement à sa précédente tournée elle se présente avec des vrais musiciens (mais pas de danseuses à ceintures godes) qui soulignent sans donner dans la dentelle les titres exacerbés de la miss, qui ne mettra pas longtemps à se produire en bikini rose.
C’est cheap et drôle, pour peu qu’on ne soit pas totalement allergique au hard rock des années 80, on passe un bon moment.