28 oct. 2009

Emission du 28 Octobre 2009

YOUR TWENTIES "Caught Wheel"
THE DRUMS "Let's Go Surfing"
DEVENDRA BANHART "16th & Valencia Roxy Music"
THE LEGENDARY TIGERMAN "These Boots Are Made For Walkin'"
DANTON EEPROM "Thanks For Nothing"
SAINT ETIENNE "Girl VII" (Richard X Remix)
JUPITER "Starlighter"
FAKE BLOOD "I Think I Like It"
KID SISTER "Control"
PRINCESS NYAH "Big boys"
LETHAL BIZZLE "Lost My Mind"
THE PHENOMENAL HANDCLAP BAND "Baby"

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25 oct. 2009

Fiesta des suds (3/3)

24 Octobre 2009, dock des suds.

L'édition 2009 de la Fiesta des Suds se termine comme elle a commencé, avec des artistes très grand public.
Pas initialement prévu de m'y rendre après la grosse soirée electro de la veille mais invité et appréciant les deux têtes d'affiche, pourquoi pas.

Jamais vu Christophe jusque là, dont les interviews et le personnage m'intéresse souvent plus que ses disques.
Jamais réussi non plus a en écouter un album en entier, mais quand même séduit par ses choix musicaux et sa poésie, loin de la variété avariée de pas mal de ses contemporains (dont le fameux vendeur de lunettes qui remplit le Dôme ce même soir).
C'est peut être sa voix aiguë (que Luz comparait à celle d'un personnage de manga) qui m'a toujours empêché d'adhérer totalement mais sur scène je dois dire qu'il a une certaine classe.

Avec son look et sa posture de dandy il a une aura installe attention et respect des les premières secondes.
Sans atteindre les arrangements parfois très ambitieux des disques, les musiciens qui l'entourent sont sobres et inventifs et offrent un écrin parfait pour son chant.

Il commence avec son titre-signature "Le beau bizarre" puis enchaîne avec un récent titre tout aussi habité "Mal comme".
Rarement vu un public aussi captivé, il y a bien quelques lourdauds qui demanderont "Les mots bleus" vers la fin mais l'ambiance est pas aussi beauf que j'avais pu le déploré pour Bashung par exemple.

Parmi les titres récents, l'épatant "Tandis que" et l'intense "Comme un interdit" semble avoir vraiment plu, mais ce sont évidement ses titres 60's et 70's qui raflent la mise.
Si j'ai bien aimé "Les paradis perdus", "Le Dernier des Bevilacqua" ou son tube "Señorita" accompagné d'une seule guitare acoustique, d'autres plus kitch m'ont a mieux amusé ("Aline", "Succès fou", "Les Marionnettes") mais comme tout le monde son interprétation aérienne des "Mots Bleus" m'a plus que convaincu.


La suite sur la grande scène, c'est avec un habitué de la Fiesta que j'avais vu lors de son passage en 2004, Khaled.
Concert assez similaire dans une ambiance familiale, avec une revue non exhaustive de ses succès des 90's, de "Chebba" à "Oualou Oualou" en passant par l'inévitable "Didi".

Des titres très festifs joués par un groupe partagé entre instruments orientaux comme son fidéle joueur d'Oud et d'autres musiciens qui ont probablement des bases funk.
D'autres morceaux, plus introspectifs, permettent d'apprécier une nouvelle fois cette voix puissante et parfois mélancolique qui tranche avec son sourire sans cesse arboré.



Pour ne pas gâcher mon plaisir, encore présent, je me suis permis de partir avant la fin, au rappel, me souvenant qu'il finissait avec "Aicha" qui me sera toujours insupportable.

Et également pour ne pas rater le début du set de Edu K, dj Brésilien dont on attribue la paternité du Baile Funk, genre que j'adore.
L'idée d'enfin danser sur ce son hybride, sorte de Dancehall des Favelas m'enthousiasmait fortement mais il faudra déchanter, soit il a complètement changé de style, soit il adapte son set au public Européen, mais ça n'a pas grand chose à voir avec ses disques.
Ce n'est pas si décevant, une bonne house des familles, bien dansante, avec ici et là quelques percussions, vocaux et sonorités couleur locale, mais rien de vraiment métissé et un son finalement très linéaire, dommage.

Fiesta des suds (2/3)

23 Octobre 2009, Dock des suds.

Soirée placée sous le signe des musique électroniques avec une affluence moindre et plus jeune que la semaine dernière.

C'est l'occasion d'enfin revoir Rinôcérôse sur une scène Marseillaise, le dernier passage des Montpellierains remonte déjà à 2002 mais j'avais eu l'occasion de les voir en 2005 dans un Pont Du Gard survolté.
Ce n'était pas vraiment le cas ce soir, ambiance sympathique mais pas vraiment débridée, tout comme c'était le cas à l'Espace Julien.
Qu'à cela ne tienne, une fois encore, le concert est des plus efficaces, avec un son bien maîtrisé.

Si elle a un peu évolué avec la présence de chanteurs, la recette du duo Patou/Jean Philippe reste inchangée, des beats house qui tapent fort et des grosses guitares, un batteur tapageur, un trip hédoniste relevé par des intervenants en pleine forme
.

Le guitariste additionnel Florian chante sur quelques morceaux dont le très Mancunien "Where you from", Bnann Watts (des Infadels) harangue le public sur deux titres dont le furibard "Cubicle" et l'hysterique Jessie Chaton est encore de la partie, quelques semaines après le live de General Elektriks dans ces mêmes lieux.
Que ce soit sur "Bitch" ou sur "Touch me" sa présence féline est indéniablement un plus, une touche glam sexy et hilarante, qui donne envie de le revoir avec son groupe Fancy.



Les autres titres, instrumentaux ou basés sur des samples comme "Fucky funky music" et "Music kills me" sont l'occasion de d'avantage se concentrer sur le talent des musiciens et les visuels cinématiques qui vont avec.
Et s'ils font l'impasse sur leur premier tube (de 98 déjà) "Le Mobilier", ils n'oublient pas de jouer leur toujours tourbillonnante "Guitaristic house organisation" qui reste le morceau que je préfère d'eux.

.Le reste de la programmation de ce soir ce sont essentiellement des dj's, sur deux salles et deux ambiances différentes.
Habitués des soirées marseillaises comme Relatif Yann et Phred dans une veine nu-disco plaisante, on y reconnaît des remixes d'Antena ou Datarock.
Chris Liebling évolue plus dans un style techno, assez hypnotique mais lassante pour le non initié que je suis, chargé de préparer le terrain pour la légende Josh Wink que je n'aurai pas la force d'attendre.

Gros coup de coeur pour le duo Parisien Loo & Placido qui ont mis le feu au dancefloor avec leur mix nerveux et déstructuré.
La salle étant assez petite, l'ambiance n'en est que plus déchaînée pour ces émules de Diplo ou Switch .
Le mélange accapella de tubes rap ou rock plaqué sur de l'electro a beau ne plus être révolutionnaire il a encore son sens avec ces enérgumènes masqués qui ne refusent aucun excès, à suivre absolument.

21 oct. 2009

Emission du 21 Octobre 2009

VAMPIRE WEEKEND "Horcha"
BAD LIEUTENANT "Poisonous Intent"
BENJAMIN BIOLAY "Brandt Raphsodie" (avec Jeanne Cherhal)
CHARLOTTE GAINSBOURG "IRM"
JESSICA 6 "Fun girl"
ANNIE "Don't stop"
J*DAVEY "End of Your World (Mama's Back)"
N.E.R.D "Soldier" (Ft. Santigold)
SUB FOCUS "Could This Be Real"
CHROMEO "Night By Night" (Skream Remix)
PAROV STELAR "Fleur De Lille"

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18 oct. 2009

Fiesta des Suds (1/3)

Docks des suds, 17 Octobre 2009

Soirée assez décevante en ce qui me concerne.

N'ayant pas trouvé sur le site de la Fiesta l'ordre de passage des groupes mais en me souvenant que les années précédentes les têtes d'affiches (Patti Smith, Herbie Hancock...) jouaient tôt je pensais bien faire en arrivant en début de soirée sur le site.
Et là, premier couac, Nina Hagen ne joue qu'à minuit, et toute sortie est définitive, le temps risque de paraître long sans autres groupes qui m'intéressent vraiment.

Crainte un peu dissipée avec le bon (quoique court) concert de Féfé, ex-Saian Supa Crew dont j'ai aimé les disques et concerts.
Pas encore écouté son album solo, c'est donc avec curiosité que je découvre sa nouvelle direction musicale, plus folk-blues que rap, dans un style qui rappelle un peu ce qu'à fait Everlast après House Of Pain.
Rien de vraiment extraordinaire mais c'est mélodique, touchant, frais, bien agréable.
Ses morceaux "Jeune à la retraite", "Clichés", "Dans ma rue" sont entraînants tout comme ses reprises ("The way you make me feel" de Michael Jackson, "I got a woman" de Ray Charles), malgré un accent couci-couça.
Une demi surprise parce pas très éloignée de ce qu'il avait commencé avec son crew, peut être davantage appréciable dans une salle plus intime (il passe le 28 au Nomad Café).

La suite est embarrassante, le chapiteau se remplit pour Caravan Palace dont le succès sur disque m'avait déjà paru disproportionné.
Une musique totalement décorative, du genre de celles qui pourrissent les compilations lounge, mélange de jazz manouche et d'electro sans aspérités et sans âme.
Visuellement on les croirait sortis d'un film de Jeunet ou Christophe Honoré tandis que musicalement (enfin, c'est un grand mot) c'est un mix indigeste entre Pink Martini et Lou Bega ou J-Five, un cauchemar que je n'ai pu subir plus d'une demi heure.

Du coup, même si ce n'était pas à priori ma tasse de thé, j'ai bien apprécié dans la petite salle (pas très remplie hélas) les Réunionnais de Baster.
Ne comprenant ni le Créole ni ne connaissant rien de la "Figure mythique du reggae Maloya", j'ai juste bien aimé le coté chaloupé de leur musique qui sonnait authentique, elle.

Minuit arrive enfin, l'heure de voir pour la première (et dernière c'est certain) fois la figure emblématique du rock Allemand pré-chute du mur.
Trop jeune pour l'avoir vu à sa grande époque, je suis comme la plupart décontenancé par les premières minutes du concert.
Ce n'est pas une icône punk qui débarque mais une folkeuse évangéliste des plus embarrassantes, guitare acoustique à la main et subversion absente.
On croit à une mauvaise blague mais elle s'éternise sur la moitié du show, plus proche d'un Patrick "Jésus revient" Bouchitey que des psaumes chantés par Nick Cave, dur dur.
Là où un "Ave maria" (assez beau) aurait largement suffi pour faire passer son message, on aura droit entre deux diatribes anti nucléaires bien naïves à du préchi précha interminable.
Dommage pour les autres reprises, plutôt réussies de "Killer" d'Adamsky (le seul bon morceau jamais chanté par Seal), "Hasta siempre Che Guevara", "Riders on the storm", ou un "My way" Sid Viciousien.



Regrettable également que son répertoire original soit si peu revisité, les toujours fantasques "Hold me" et "Berlin" ne font pas oublier l'absence étonnante de son "African reggae".
Pas de huée pour cette autrefois grande provocatrice mais des silences gênés et des têtes qui en disaient long sur la déception générale, sheiße !

Une seule consolation dans cette soirée mitigée, le son, si critiquable lors de Marsatac, était très correct pour chacun des concerts, espérons que pour les prochains soirs le reste suivra.

14 oct. 2009

Emission du 14 Octobre 2009 (spéciale vintage)

IT'S IMMATERIAL "Driving Away From Home"
THE HIGSONS "Run me down"
THE APOLLINAIRES "The feeling´s gone"
RIP RIG AND PANIC "You're my kind of climate"
BANANARAMA "Aie a mwana"
TALKING HEADS "I Zimbra"
NINA HAGEN "African reggae"
AIT MESLAYENE "El Fen"
BOLIVAR "Merengue"
JORGE BEN "Ponta de Lança Africano"
SERGIO MENDES & BRASIL '66 "Roda"
ISABELLE AUBRET "La ville est là"


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7 oct. 2009

Emission du 7 Octobre 2009

PRINCETON "Shoot It Out"
DEAD MAN'S BONES "Pa pa power"
KINGS OF CONVENIENCE "Mrs Cold"
TAKEN BY TREES "My Boys"
ZEEP "Ghost town"
BEBEL GILBERTO "Chica Chica Boom Chic"
THE HEAVY "How You Like Me Now"
BREAKESTRA "Come on over" (ft. Afrodyete)
PAROV STELAR "Distance" (ft. Lylith)
VITALIC "Poison lips"
LADYHAWKE "Magic" (Classixx version)
MAYER HAWTHORNE "Green Eyed Love" (Classixx Remix)


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3 oct. 2009

Pony Pony Run Run + Magickrew

Vendredi 2 Octobre 2009, Cabaret Aléatoire.

Surprise en arrivant (juste à l'heure, d'où la qualité douteuse des photos), le concert de ce soir affiche complet.


C'est assez rare pour être signalé, qui plus est pour un groupe avec un seul album à son actif. Originaires d'Angers, les Pony Pony Run Run décrochent assez tôt un succès que ses modèles Phoenix ou Tahiti 80 se sont forgé avec le temps.

Une pop pas bien originale mais assez efficace, qui nous en touche une sans faire bouger l'autre, mais régale la (très) jeune assistance.
On n'est pas très friand de la voix trainarde et des synthés aux sonorités souvent très cheap mais il faut reconnaître que cela tient relativement la route sur scène, bonne dynamique, jeu "carré".

Et leur single "Hey you" (apparemment matraqué sur de grandes radios) n'aurait pas dépareillé sur un des premiers albums des groupes précités, c'est frais et dansant à souhait.


Pas le temps de s'ennuyer mais un peu agacé que le public ne soit pas resté très longtemps pour les djettes d'après.

Les craquantes et érudites Estelle, Faustine et Miriem du magazine Magic (un des rares qui parle encore exclusivement de musique plus ou moins indé) ont régalé les plus curieux avec une sélection volontairement peu pointue mais sans doute pas assez racoleuse pour empêcher la piste de se vider et détourner les hordes de groupies qui ne restaient que pour approcher les membres du groupe.

On constate aussi que beaucoup restent pas loin de la salle squatter les fauteuils dans le hall, pas forcément l'audience que les miss méritaient.
Mais bon même peu nombreux, on ne va pas bouder notre plaisir pour autant, danser sur des hits mêmes entendus mille fois dans des salles plus petites, de Violent Femmes à Dandy Warhols en passant par CSS, Hot Chip, Hercules & Love Affair (l'enchaînement apparemment involontaire de leur "Blind" avec Amadou & Mariam m'a fait beaucoup rire), Sir Mix-A-Lot ou Sefyu (eh oui), discuter avec ces consœurs et repartir avec des cd's et vinyles ne nous ont nullement fait regretter d'être restés jusqu'au bout.