OPERATOR PLEASE “Leave it alone”
THE JE NE SAIS QUOI “I See It Faint Tonight”
GOLDFRAPP “Caravan Girl”
CHROMATICS “Night drive”
GLASS CANDY “Beatific“
ROISIN MURPHY “You Know Me Better”
METRO AREA “Read my mind”
T2 “Heartbroken” (Original Extended Mix)
DIZZEE RASCAL “Flex (Dan Carey Edit)
WU-TANG CLAN “Rushing Elephants”
OUTKAST “Art Of Story Telling Pt. 4” (feat. Floetry)
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Emission Rock, Electro, Hip Hop etc sur Radio Galere 88.4 (Marseille et environs), diffusée chaque mercredi à 22 h, reprise prévue le 1er Septembre.
"Hot Fidelite" is a weekly podcast in French providing some of the best new music from indie to electro and hip-hop. Hopefully back on September 1st
28 nov. 2007
22 nov. 2007
Emission du 21 Novembre 2007
SONS AND DAUGHTERS “Gilt Complex”
OPERATOR PLEASE “Leave it alone”
FRYARS “The ides”
THE VIRGINS “Rich girls”
MGMT “Electric Feel”
PRIMARY 1 “Hold me down”
SPEKTRUM “Cedar” (Yamwho? Remix)
SHARON JONES & THE DAP KINGS “Keep On Looking” (Kenny Dope Remix)
BUCK 65 “Way Back When”
EXAMPLE “Birthday Card”
TWEET “Anymore”
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OPERATOR PLEASE “Leave it alone”
FRYARS “The ides”
THE VIRGINS “Rich girls”
MGMT “Electric Feel”
PRIMARY 1 “Hold me down”
SPEKTRUM “Cedar” (Yamwho? Remix)
SHARON JONES & THE DAP KINGS “Keep On Looking” (Kenny Dope Remix)
BUCK 65 “Way Back When”
EXAMPLE “Birthday Card”
TWEET “Anymore”
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15 nov. 2007
Emission du 14 Novembre 2007
REVEREND & THE MAKERS “He Said He Loves Me”
LOS CAMPESINOS! “Sweet Dreams Sweet Cheeks”
ELECTRIC SIX “Down At McDonnelzz”
HELOISE AND THE SAVOIR FAIRE “Odylle”
BOAT CLUB “Memories”
KOKO VON NAPOO “Polly“
TINY MASTERS OF TODAY “Hey Mr Dj” (CSS remix)
ASOBI SEKSU “Strawberries” (CSS remix)
MITCHELL BROTHERS “Michael Jackson”
T2 “Heartbroken” (feat. Jodie Aysha)
BURIAL “Archangel”
SAUL WILLIAMS “NiggyTardust”
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LOS CAMPESINOS! “Sweet Dreams Sweet Cheeks”
ELECTRIC SIX “Down At McDonnelzz”
HELOISE AND THE SAVOIR FAIRE “Odylle”
BOAT CLUB “Memories”
KOKO VON NAPOO “Polly“
TINY MASTERS OF TODAY “Hey Mr Dj” (CSS remix)
ASOBI SEKSU “Strawberries” (CSS remix)
MITCHELL BROTHERS “Michael Jackson”
T2 “Heartbroken” (feat. Jodie Aysha)
BURIAL “Archangel”
SAUL WILLIAMS “NiggyTardust”
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Rufus Wainwright
Espace Julien, 14 Novembre 2007.
Heureuse surprise de voir Rufus Wainwright à Marseille, c’est typiquement le genre d’artiste qu’on adore à ne faire que quelques dates en France tous les deux ans, en évitant systématiquement le sud.
D’emblée évacuons le seul bémol de ce mémorable concert, fan inconditionnel de son premier album éponyme (paru en 1998) je fus au final un peu déçu qu’aucun des titres (sublimes et à découvrir) qui me l’ont révélé ne figurait dans la setlist, pas plus que sa chanson la plus évidente, « The one you love », curieusement absente.
Mais piochant dans le répertoire de ses quatre autres disques parus depuis, le Canadien a tout de même interprété la plupart de ses morceaux les plus emblématiques, accompagné par un groupes de six musiciens (piano, guitare, cuivres, flûte, banjo, ils ne manquaient que les cordes de Van Dyke Sparks) de grande classe qui faisaient également les choeurs.
La salle configuration assise est pleine et tout acquise au songwriter qui commence avec le flamboyant « Release the stars » illuminé par une boule à facettes des plus kitch.
Viennent ensuite d’autres titres de l’album le plus récent, « Going to a town » et « Rules and regulations » et aussi le plus ancien « Cigarettes and chocolate milk ».
Le fait d’avoir autant de musiciens sur scène donne une vraie ampleur aux titres parfois surproduits sur disque mais c’est quand il est seul au piano que sa voix impressionne le plus.
A ses débuts je me souviens d’une critique assez juste qui le décrivait comme le chaînon manquant entre Jeff Buckley et Fiona Apple.
Au niveau du chant c’est aussi virtuose que le premier et aussi sophistiqué de la seconde, quelque soit votre sensibilité musicale c’est absolument impossible de ne pas être touché par sa voix avec laquelle il fait ce qu’il veut.
Pour ce qui est des mélodies ça oscille entre folk, pop et musique de cabaret avec des enchaînements bien pensé qui ne laissent à aucun moment la monotonie s’installer.
Très proche avec le public, il s’exprime souvent en français avec un accent délicieux et des blagues sur le temps ou celle, bien vaseuse, où un curé s’offusque devant une prostituée avec un t-shirt « Jésus » qui lui répond « ah mais je croyais que c’était écrite je suce », mouahaha.
Pour sa culotée “Between my legs” il invite une spectatrice qui avait apparemment gagné un concours sur Youtube, on ne comprenait malheureusement pas trop ce qu’elle chantait mais l’idée est originale et bon esprit.
Quelques reprises sont au programme, deux de Judy Garland et la fameuse « Complainte de la Butte » qu’il avait enregistrée pour la B.O. du film « Moulin Rouge ».
Et c’est là que je me rend compte qu’il n’y a pas de photographe pour immortaliser les différentes tenues du monsieur passé maître dans le travestissement : d’abord en costard en paillettes, puis en costume type Tyrolien, en peignoir de bain ( !) et le clou final, déguisé en meneuse de revue alors que les membres de son groupe lâchent leurs instruments pour se lancer dans une improbable chorégraphie à la Broadway alors qu’il finit en collants et talons aiguilles, à la fois décalé, osé et franchement hilarant.
Spectacle luxuriant à la fois ultra visuel mais en même temps intimiste à de nombreux moments ( « I don’t know what it is », « Poses » pour n’en cite que quelques-unes), que ce soit public averti ou curieux toute la salle était unanime pour répondre par la négative à son « Do I disappoint you ? » après ce concert, parmi les meilleurs vus cette année.
Heureuse surprise de voir Rufus Wainwright à Marseille, c’est typiquement le genre d’artiste qu’on adore à ne faire que quelques dates en France tous les deux ans, en évitant systématiquement le sud.
D’emblée évacuons le seul bémol de ce mémorable concert, fan inconditionnel de son premier album éponyme (paru en 1998) je fus au final un peu déçu qu’aucun des titres (sublimes et à découvrir) qui me l’ont révélé ne figurait dans la setlist, pas plus que sa chanson la plus évidente, « The one you love », curieusement absente.
Mais piochant dans le répertoire de ses quatre autres disques parus depuis, le Canadien a tout de même interprété la plupart de ses morceaux les plus emblématiques, accompagné par un groupes de six musiciens (piano, guitare, cuivres, flûte, banjo, ils ne manquaient que les cordes de Van Dyke Sparks) de grande classe qui faisaient également les choeurs.
La salle configuration assise est pleine et tout acquise au songwriter qui commence avec le flamboyant « Release the stars » illuminé par une boule à facettes des plus kitch.
Viennent ensuite d’autres titres de l’album le plus récent, « Going to a town » et « Rules and regulations » et aussi le plus ancien « Cigarettes and chocolate milk ».
Le fait d’avoir autant de musiciens sur scène donne une vraie ampleur aux titres parfois surproduits sur disque mais c’est quand il est seul au piano que sa voix impressionne le plus.
A ses débuts je me souviens d’une critique assez juste qui le décrivait comme le chaînon manquant entre Jeff Buckley et Fiona Apple.
Au niveau du chant c’est aussi virtuose que le premier et aussi sophistiqué de la seconde, quelque soit votre sensibilité musicale c’est absolument impossible de ne pas être touché par sa voix avec laquelle il fait ce qu’il veut.
Pour ce qui est des mélodies ça oscille entre folk, pop et musique de cabaret avec des enchaînements bien pensé qui ne laissent à aucun moment la monotonie s’installer.
Très proche avec le public, il s’exprime souvent en français avec un accent délicieux et des blagues sur le temps ou celle, bien vaseuse, où un curé s’offusque devant une prostituée avec un t-shirt « Jésus » qui lui répond « ah mais je croyais que c’était écrite je suce », mouahaha.
Pour sa culotée “Between my legs” il invite une spectatrice qui avait apparemment gagné un concours sur Youtube, on ne comprenait malheureusement pas trop ce qu’elle chantait mais l’idée est originale et bon esprit.
Quelques reprises sont au programme, deux de Judy Garland et la fameuse « Complainte de la Butte » qu’il avait enregistrée pour la B.O. du film « Moulin Rouge ».
Et c’est là que je me rend compte qu’il n’y a pas de photographe pour immortaliser les différentes tenues du monsieur passé maître dans le travestissement : d’abord en costard en paillettes, puis en costume type Tyrolien, en peignoir de bain ( !) et le clou final, déguisé en meneuse de revue alors que les membres de son groupe lâchent leurs instruments pour se lancer dans une improbable chorégraphie à la Broadway alors qu’il finit en collants et talons aiguilles, à la fois décalé, osé et franchement hilarant.
Spectacle luxuriant à la fois ultra visuel mais en même temps intimiste à de nombreux moments ( « I don’t know what it is », « Poses » pour n’en cite que quelques-unes), que ce soit public averti ou curieux toute la salle était unanime pour répondre par la négative à son « Do I disappoint you ? » après ce concert, parmi les meilleurs vus cette année.
14 nov. 2007
Justice
13 Novembre 2007, Cabaret Aléatoire.
Affluence inhabituelle ce soir à la Friche : ayant pris la précaution d’arriver à 19h30 soit une heure avant le show, je constate qu’il y a déjà énormément de monde devant la grille d’entrée et à l’intérieur.
Contrairement à ce qu’annonçait le libellé ce concert gratuit était donc tout sauf un secret show et il y a certainement eu pas mal de monde qui du faire une croix dessus, des potes arrivés après 20h n’ont pu rentrer alors qu’ils étaient sur une liste d’invités, dur dur.
Par un stratagème assez honteux (« euh je bosse à Radio Galère, par où je rentre ? j’vais rater le début de mon émission ! »« Allez y monsieur c’est par là») j’arrive à éviter la queue et parviens à me faufiler dans ce qui avait tout l’air d’être une forteresse mais qui était juste une salle de concert dix fois trop petite pour accueillir rien de moins que la sensation électro de l’année.
Depuis leur remix de Simian en 2003 au le succès de leur album sorti au printemps qui les a fait passer de hype à carton populaire, à peu près tout réussit à Gaspard Augé et Xavier De Rosnay, les deux gars connus sous le nom de Justice, ça s’est vérifié ici avec un plébiscite à faire pâlir jusqu’à Rachida Dati.
L’attente du duo fut longue mais pas nécessairement désagréable.
Pika le dj résident du Studio 88 fait patienter les fans avec du lourd, comprenant des remixes percutants de Gorillaz, Nirvana, The Gossip, Bloc Party… et tout plein de choses saturées pour faire monter la pression.
21H40, les voilà enfin sous une ovation aussi assourdissante que du premier titre, le « Phantom » encore plus terrifiant que sur disque, avec ses infrabasse malmenant une B.O. d’un film d’Argento.
Suivi peu après d’une version inédite de leur single D.A.N.C.E., on y entend d’abord la chorale de gamins seulement accompagnée d’un piano puis boum, le pilonnage continue.
Les titres se suivent et l’ambiance ne retombe que lors de brèves interludes, avec pas mal de moments forts comme cet accapella de « Skitzo dancer » de leurs amis Scenario Rock (titre qu’ils ont remixé, tandis que le chanteur prête sa voix à « DVNO ») sur le vrombissant « Let there be light », les beats concassés de « Stress » et bien sûr, le numéro 1 à l’applaudimètre et repris en cœur,« We are your friends », la boucle est bouclée.
Dans le morceau au rappel avant leur version du « NY excuse » de Soulwax l y avait à un moment donné des guitares furibardes que ma maigre culture hard rock ne m’a pas permis de reconnaître (à moins que ce soit un nouveau titre), mais ç’en a défrisé plus d’un.
Alors oui on peut tiquer sur le tout marketing de l’ensemble (housses de téléphone offertes à l’entrée, affiches à la sortie), le buzz, les looks stéréotypés d’une grande partie du public (casquette pour les mecs, frange pour les filles, pas tellement vu de crêtes par contre), mais quelle joie franchement de passer une telle soirée qui plus est offerte en milieu de semaine, on en redemande.
(Photos Aud')
Affluence inhabituelle ce soir à la Friche : ayant pris la précaution d’arriver à 19h30 soit une heure avant le show, je constate qu’il y a déjà énormément de monde devant la grille d’entrée et à l’intérieur.
Contrairement à ce qu’annonçait le libellé ce concert gratuit était donc tout sauf un secret show et il y a certainement eu pas mal de monde qui du faire une croix dessus, des potes arrivés après 20h n’ont pu rentrer alors qu’ils étaient sur une liste d’invités, dur dur.
Par un stratagème assez honteux (« euh je bosse à Radio Galère, par où je rentre ? j’vais rater le début de mon émission ! »« Allez y monsieur c’est par là») j’arrive à éviter la queue et parviens à me faufiler dans ce qui avait tout l’air d’être une forteresse mais qui était juste une salle de concert dix fois trop petite pour accueillir rien de moins que la sensation électro de l’année.
Depuis leur remix de Simian en 2003 au le succès de leur album sorti au printemps qui les a fait passer de hype à carton populaire, à peu près tout réussit à Gaspard Augé et Xavier De Rosnay, les deux gars connus sous le nom de Justice, ça s’est vérifié ici avec un plébiscite à faire pâlir jusqu’à Rachida Dati.
L’attente du duo fut longue mais pas nécessairement désagréable.
Pika le dj résident du Studio 88 fait patienter les fans avec du lourd, comprenant des remixes percutants de Gorillaz, Nirvana, The Gossip, Bloc Party… et tout plein de choses saturées pour faire monter la pression.
21H40, les voilà enfin sous une ovation aussi assourdissante que du premier titre, le « Phantom » encore plus terrifiant que sur disque, avec ses infrabasse malmenant une B.O. d’un film d’Argento.
Suivi peu après d’une version inédite de leur single D.A.N.C.E., on y entend d’abord la chorale de gamins seulement accompagnée d’un piano puis boum, le pilonnage continue.
Les titres se suivent et l’ambiance ne retombe que lors de brèves interludes, avec pas mal de moments forts comme cet accapella de « Skitzo dancer » de leurs amis Scenario Rock (titre qu’ils ont remixé, tandis que le chanteur prête sa voix à « DVNO ») sur le vrombissant « Let there be light », les beats concassés de « Stress » et bien sûr, le numéro 1 à l’applaudimètre et repris en cœur,« We are your friends », la boucle est bouclée.
Dans le morceau au rappel avant leur version du « NY excuse » de Soulwax l y avait à un moment donné des guitares furibardes que ma maigre culture hard rock ne m’a pas permis de reconnaître (à moins que ce soit un nouveau titre), mais ç’en a défrisé plus d’un.
Alors oui on peut tiquer sur le tout marketing de l’ensemble (housses de téléphone offertes à l’entrée, affiches à la sortie), le buzz, les looks stéréotypés d’une grande partie du public (casquette pour les mecs, frange pour les filles, pas tellement vu de crêtes par contre), mais quelle joie franchement de passer une telle soirée qui plus est offerte en milieu de semaine, on en redemande.
(Photos Aud')
8 nov. 2007
Emission du 7 Novembre 2007
CUT COPY “So haunted”
PONI HOAX “Antibodies”
CHROMATICS “Night drive”
THE RAVEONETTES “Dead Sound”
LADYHAWKE “Paris is burning”
RUFUS WAINWRIGHT “The One You Love”
RUFUS WAINWRIGHT “Rules And Regulations”
RADIOHEAD “15 Step”
SAUL WILLIAMS “Break”
BUCK 65 “Shutter Buggin”
WU-TANG CLAN “Take It Back”
TERMANOLOGY “So Amazing”
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PONI HOAX “Antibodies”
CHROMATICS “Night drive”
THE RAVEONETTES “Dead Sound”
LADYHAWKE “Paris is burning”
RUFUS WAINWRIGHT “The One You Love”
RUFUS WAINWRIGHT “Rules And Regulations”
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SAUL WILLIAMS “Break”
BUCK 65 “Shutter Buggin”
WU-TANG CLAN “Take It Back”
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