Cabaret Aléatoire, 29 Mars 2008
Institubes est bien connu des amateurs d'electro saturée, c'est avec Ed Banger un des labels Français ceux qui s'exportent le mieux depuis quelques années avec des producteurs comme Surkin, Bobmo et surtout Para One qui s'est illustré avec succès au festival Marsatac à l'automne dernier.
L'affiche de ce soir est un peu différente, pretexte au lancement d'une division plus axée rap, nommée $tunts.
Arrivé vers minuit on est un peu surpris de voir si peu de monde dans la salle pour un samedi soir, peut être une centaine de casquettes à tout casser.
Ambiance timide mais sympathique avec le dj Young Pulse qui se fait danser les premiers rangs sur quelques tubes crunk de UNK? Crime Mob ou Lil Jon.
Le trio So Fresh Squad arrive ensuite pour présenter les titres de leur EP sur le point de paraître.
Ils sont français mais soniquement parlant c'est vraiment très proche de ce qui se fait outre-Atlantique, peut être trop.
Au niveau des paroles aussi c'est similaire aux âneries en vogue dans les charts US, de "So fresh snap" à "Elle a du style" ça ne vole pas bien haut mais ils ont un flow efficace et une certaine energie scènique.
Les moments les plus appréciés auront quand même été les détournements de morceaux bien connus comme "Crank dat" de Soulja Boy, une des influences évidentes du groupe.
Cuizinier le Pimp rouquin de TTC était déjà venu en solo à Marseille il y a une paire d'années au Trolleybus et j'en gardais un assez bon souvenir, malgré la deception des disques parus entre temps avec ses compères.
Le showcase de ce soir était assez similaire, bon enfant, avec des extraits de ses anciens street-cd's ("Simplement le meilleur, "Saute sur ma musique", l'inévitable "L'enculé le plus cool") mais aussi de TTC ("Telephone", "Travailler", "Girlfriend") et puis quelques inédits qui seront sur sa prochaîne galettes "Pour les filles vol.3".
Ou les samples improbables sont à nouveau au rendez-vous, faisant le grand écart entre Blur et...Herbert Leonard.
Même trituré, pitché, screwé, ça choque l'oreille mais on a l'habitude d'exploser les limites du bon goût avec ces gens-là.
Une fois le concert terminé, la piste se vide avant même que Dj Orgasmic ne lance un remix de Crookers du "Thunderstruck" d'AC-DC, seule une vingtaine de clubbers a visiblement envie de continuer à danser, puis une dizaine, puis quelques groupies.
Pour ne rien arranger il livre un set sans concessions entre titres aggresifs à la limite de la trance et sonorités bassline avec lesquels peu sont familiers, trop barré sans doute pour ne pas achever les derniers volontaires, un flop écourté avec le passage à l'heure d'été qui nous laisse sur notre faim mais le reste de la soirée était pas trop mal, sans doute meilleur s'il y avait eu plus d'affluence.
Emission Rock, Electro, Hip Hop etc sur Radio Galere 88.4 (Marseille et environs), diffusée chaque mercredi à 22 h, reprise prévue le 1er Septembre.
"Hot Fidelite" is a weekly podcast in French providing some of the best new music from indie to electro and hip-hop. Hopefully back on September 1st
30 mars 2008
20 mars 2008
Selection du 19 Mars 2008
Un petit mix en attendant le retour de l'émission...bientôt.
KELLEY POLAR "Entropy reigns"
JAMIE LIDELL "A little bit of something"
DUFFY "Delayed devotion"
TINDERSTICKS "The flicker of a little girl"
ZITA SWOON "I feel alive in the city"
DENGE FEVER "Tiger phone card"
VAMPIRE WEEKEND "Mansard roof"
PANTHER "Violence, diamonds"
THE KILLS "Cheep and cheerful"
LYKKE LI "I'm good, I'm gone"
JAMIE LIDELL "Figured me out"
KUTIMAN "Music is ruling my world"
THE MILLION DOLLAR ORCHESTRA "Rock freak boogie"
EBONY BONES "We all know about you"
HERCULES AND LOVE AFFAIR "Blind"
Télécharger la sélection
KELLEY POLAR "Entropy reigns"
JAMIE LIDELL "A little bit of something"
DUFFY "Delayed devotion"
TINDERSTICKS "The flicker of a little girl"
ZITA SWOON "I feel alive in the city"
DENGE FEVER "Tiger phone card"
VAMPIRE WEEKEND "Mansard roof"
PANTHER "Violence, diamonds"
THE KILLS "Cheep and cheerful"
LYKKE LI "I'm good, I'm gone"
JAMIE LIDELL "Figured me out"
KUTIMAN "Music is ruling my world"
THE MILLION DOLLAR ORCHESTRA "Rock freak boogie"
EBONY BONES "We all know about you"
HERCULES AND LOVE AFFAIR "Blind"
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Brisa Roché
Poste à Galène, 18 Mars 2008
Premier concert de l'Américaine à Marseille après un rendez-vous manqué il y a deux ans.
Sa première venue fut parait-il annulée faute de préventes, ce soir la salle est plutôt bien remplie pour un début de semaine.
Pas de première partie, on patiente avec une bande son aux accents Brésiliens bien agréable (si quelqu'un connaissait, un p'tit courriel est le bienvenu).
La demoiselle se fait un peu attendre, elle arrive vers 22h, précédée de ses musiciens,une fille au clavier, et 3 grands gaillards apparament Français à la basse/batterie/guitare tout de blanc vêtus.
La quasi totalité du live (setlist plus bas) sera consacrée au dernier album "Takes" moins jazzy et d'avantage folk que le précédent "The chase" mais de toutes façons la plupart des titres étaient méconnaissables tant les sonorités cotonneuses des disques prennent sur scène un traitement nettement plus rock pas toujours très subtil (on sent le groupe bien trop démonstratif par moments) mais ça s'affinera probablement pour les prochaînes fois puisque la miss nous informera que c'est la première fois que ce petit monde part en tournée ensemble.
Ca n'a en tout pas l'air de géner ses fans conquis d'avance et ce bémol mis à part, c'était plus que plaisant.
Il y eut de beaux moments de tension rock, des incantations presque mystiques, d'autres passages plus calmes, flirtant avec la pop, une belle variété de sons et d'humeurs.
La Californienne n'a aucun soucis à mettre le public dans sa poche, sa voix tantôt douce souvent puissante lui autorise toutes les audaces, elle a une gestuelle et un charisme indéniable et elle s'adresse à l'assistance dans un français parfait avec un délicieux accent et beaucoup d'humour.
Plusieurs fois elle rappelera avec une certaine sincérité à quel point elle est contente d'être là, avec quelques anecdotes sur sa journée dans la cité Phocéenne où elle a pu être caréssée par la brise, ce qui allait bien avec la signification de son prénom d'origine Espagnole.
Sur plusieurs chansons elle invite à taper des mains où à siffler sur le bien nommé "Whistle", et la complicité de la demoiselle se prolongera quelques minutes après la fin du concert où elle répondra aux nombreuses sollicitations de mâles transis tout contents d'être photographiés à ses cotés ou de repartir avec un autographe. Osons le mot, Brisa a fait plus d'un heureux ce soir et au vu de sa prestation généreuse ce soir, son succès est mérité.
Setlist : High / Without a plan / Sugarfight / Whistle / Breathe in speak out / Mystery Man / Baby shut your eyes / Heavy Dreaming / The Choice / The Drum / Pitcvh Black Spotlight / Call me / Egyptian / Ali Baba / Hand on steel / The building / Whistle (bis)
Premier concert de l'Américaine à Marseille après un rendez-vous manqué il y a deux ans.
Sa première venue fut parait-il annulée faute de préventes, ce soir la salle est plutôt bien remplie pour un début de semaine.
Pas de première partie, on patiente avec une bande son aux accents Brésiliens bien agréable (si quelqu'un connaissait, un p'tit courriel est le bienvenu).
La demoiselle se fait un peu attendre, elle arrive vers 22h, précédée de ses musiciens,une fille au clavier, et 3 grands gaillards apparament Français à la basse/batterie/guitare tout de blanc vêtus.
La quasi totalité du live (setlist plus bas) sera consacrée au dernier album "Takes" moins jazzy et d'avantage folk que le précédent "The chase" mais de toutes façons la plupart des titres étaient méconnaissables tant les sonorités cotonneuses des disques prennent sur scène un traitement nettement plus rock pas toujours très subtil (on sent le groupe bien trop démonstratif par moments) mais ça s'affinera probablement pour les prochaînes fois puisque la miss nous informera que c'est la première fois que ce petit monde part en tournée ensemble.
Ca n'a en tout pas l'air de géner ses fans conquis d'avance et ce bémol mis à part, c'était plus que plaisant.
Il y eut de beaux moments de tension rock, des incantations presque mystiques, d'autres passages plus calmes, flirtant avec la pop, une belle variété de sons et d'humeurs.
La Californienne n'a aucun soucis à mettre le public dans sa poche, sa voix tantôt douce souvent puissante lui autorise toutes les audaces, elle a une gestuelle et un charisme indéniable et elle s'adresse à l'assistance dans un français parfait avec un délicieux accent et beaucoup d'humour.
Plusieurs fois elle rappelera avec une certaine sincérité à quel point elle est contente d'être là, avec quelques anecdotes sur sa journée dans la cité Phocéenne où elle a pu être caréssée par la brise, ce qui allait bien avec la signification de son prénom d'origine Espagnole.
Sur plusieurs chansons elle invite à taper des mains où à siffler sur le bien nommé "Whistle", et la complicité de la demoiselle se prolongera quelques minutes après la fin du concert où elle répondra aux nombreuses sollicitations de mâles transis tout contents d'être photographiés à ses cotés ou de repartir avec un autographe. Osons le mot, Brisa a fait plus d'un heureux ce soir et au vu de sa prestation généreuse ce soir, son succès est mérité.
Setlist : High / Without a plan / Sugarfight / Whistle / Breathe in speak out / Mystery Man / Baby shut your eyes / Heavy Dreaming / The Choice / The Drum / Pitcvh Black Spotlight / Call me / Egyptian / Ali Baba / Hand on steel / The building / Whistle (bis)
15 mars 2008
Sebastien Tellier
C'est un cabaret aléatoire affichant complet pour cette soirée "Gigs'n'klub" qui avant de laisser place au producteur electro signé sur Ed Banger Kavinski proposait deux lives. Arrivé trop tard pour juger de la prestation de Dondolo (deux titres aux fort relents new wave 80's) c'est avec une certaine curiosité que j'attend le passage de Sebastien Tellier pour qui une grande partie du public est présente.
Il faut dire que le bonhomme jouit d'une certaine hype ces dernières semaines, un plan promo que d'aucuns trouveront disproportionné vu les carences de son nouvel album "Sexuality", rappelant au passage à quel point la presse musicale française est plus moribonde que jamais, toujours au moins deux trains en retard et volontiers prête à encenser n'importe quel disque moyennant achat d'encart publicitaires.
Les honneurs, Sébastien aurait du les connaître en 2001 lorsqu'il sorta de nulle part l'étrange et prenant "L'incroyable vérité", à ce jour son oeuvre la plus aboutie et cohérente. Notre grand barbu débarque derrière un épais écran de fumée, armé d'une guitare flashy accompagné de ses musiciens bien décidés à nous faire bouffer du synthé.
On aurait aimé que le premier titre "Sexual sportswear" donne le ton, une pièce montée de beats progressifs presque aussi orgasmique que le suggère son titre.
Le morceau suivant, comme beaucoup d'autres dans un electro-rock convenu qui ne décolle jamais vraiment, quand ce ne sont pas des slows dégoulinants comme "Roche", on se surprend un peu à regarder sa montre et à d'avantage retenir les blagues entre deux titres.
Car Tellier est (ou se crée) un personnage détaché à l'humour assez abscon, chacune de ses interventions est pour le moins déroutante, avec des tirades du style "J'ai écrit cette chanson avec Dany Boon", "Oui on dit que je suis le Chabal de la pop, enfin il vaut mieux ressembler à Chabal qu'à Pujadas".
On notera aussi qu'il a des progrès à faire niveau chorégraphie pour l'Eurovision (dont on a hate de voir les réactions du grand public à l'écoute de ce truc), se contentant de mimiques à la Chantal Goya pour le popissime "Divine" un des bons moments du concert, assurément le plus entraînant.
Beaucoup de kitch comme attendu mais également un beau tryptique au piano qui rappelle que quand le pompièrisme laisse sa place au songwriting appliqué, on a affaire à un auteur capable de quelques uns des plus beaux élans romantiques de ces dernières années : l'inoubliable "Black douleur" puis le célèbre "La ritournelle" et le très Christophe "L'amour et la Violence", trois sommets escarpés d'une prestation à l'image des derniers disques, divertissant bien que trop souvent inégal.
Il faut dire que le bonhomme jouit d'une certaine hype ces dernières semaines, un plan promo que d'aucuns trouveront disproportionné vu les carences de son nouvel album "Sexuality", rappelant au passage à quel point la presse musicale française est plus moribonde que jamais, toujours au moins deux trains en retard et volontiers prête à encenser n'importe quel disque moyennant achat d'encart publicitaires.
Les honneurs, Sébastien aurait du les connaître en 2001 lorsqu'il sorta de nulle part l'étrange et prenant "L'incroyable vérité", à ce jour son oeuvre la plus aboutie et cohérente. Notre grand barbu débarque derrière un épais écran de fumée, armé d'une guitare flashy accompagné de ses musiciens bien décidés à nous faire bouffer du synthé.
On aurait aimé que le premier titre "Sexual sportswear" donne le ton, une pièce montée de beats progressifs presque aussi orgasmique que le suggère son titre.
Le morceau suivant, comme beaucoup d'autres dans un electro-rock convenu qui ne décolle jamais vraiment, quand ce ne sont pas des slows dégoulinants comme "Roche", on se surprend un peu à regarder sa montre et à d'avantage retenir les blagues entre deux titres.
Car Tellier est (ou se crée) un personnage détaché à l'humour assez abscon, chacune de ses interventions est pour le moins déroutante, avec des tirades du style "J'ai écrit cette chanson avec Dany Boon", "Oui on dit que je suis le Chabal de la pop, enfin il vaut mieux ressembler à Chabal qu'à Pujadas".
On notera aussi qu'il a des progrès à faire niveau chorégraphie pour l'Eurovision (dont on a hate de voir les réactions du grand public à l'écoute de ce truc), se contentant de mimiques à la Chantal Goya pour le popissime "Divine" un des bons moments du concert, assurément le plus entraînant.
Beaucoup de kitch comme attendu mais également un beau tryptique au piano qui rappelle que quand le pompièrisme laisse sa place au songwriting appliqué, on a affaire à un auteur capable de quelques uns des plus beaux élans romantiques de ces dernières années : l'inoubliable "Black douleur" puis le célèbre "La ritournelle" et le très Christophe "L'amour et la Violence", trois sommets escarpés d'une prestation à l'image des derniers disques, divertissant bien que trop souvent inégal.
13 mars 2008
Sélection du 12 Mars 2008 (spéciale 1998)
AIR "Kelly Watch The Stars"
CORNELIUS "Chapter 8"
SKINNY "Failure"
THE CARDIGANS "Hanging Around"
DMX KREW "Can U Feel The Power?"
LES RYTHMES DIGITALES "Music Makes You Lose Control"
THE ALL SEEING I "The Beat Goes On"
STARDUST "Music sounds better with you"
FATBOY SLIM "Gangster Trippin"
WISEGUYS "Start the commotion"
LIONROCK "Rude Boy Rock"
FREESTYLERS "Ruffneck"
AFRODELICS "Rollin' on chrome" (Wild Motherfucker Dub)
MONEY MARK "Cry" (Dust Brothers remix)
JURASSIC 5 "Concrete schoolyard"
BRAN VAN 3000 "Drinking In L.A."
AALIYAH "Are You That Somebody ?"
Télécharger le mix
CORNELIUS "Chapter 8"
SKINNY "Failure"
THE CARDIGANS "Hanging Around"
DMX KREW "Can U Feel The Power?"
LES RYTHMES DIGITALES "Music Makes You Lose Control"
THE ALL SEEING I "The Beat Goes On"
STARDUST "Music sounds better with you"
FATBOY SLIM "Gangster Trippin"
WISEGUYS "Start the commotion"
LIONROCK "Rude Boy Rock"
FREESTYLERS "Ruffneck"
AFRODELICS "Rollin' on chrome" (Wild Motherfucker Dub)
MONEY MARK "Cry" (Dust Brothers remix)
JURASSIC 5 "Concrete schoolyard"
BRAN VAN 3000 "Drinking In L.A."
AALIYAH "Are You That Somebody ?"
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6 mars 2008
Emission du 5 Mars 2008
DENGUE FEVER "Tiger Phone Card"
SCENARIO ROCK "War wound"
THE LONG BLONDES "Guilt"
NEON NEON "I Lust You" (Feat. Cate Lebon)
CARNIFULL TRIO "Ti faccio causa (ed effetto)"
GONZALES "Let's ride"
PNAU "Baby"
SUNNY DAY SETS FIRE "Wilderness" (CSS Remix)
SWAY "F Ur X" (Ft. Stush)
WILEY "Wearing My Rolex"
AMPLIVE "Nudez" (ft. Too $hort & MC Zumbi of Zion-I)
THE KNUX "Capuccino"
ERYKAH BADU "The healer"
Télécharger l'émission
La semaine prochaine, pas d'émission mais un mix spécial 1998.
SCENARIO ROCK "War wound"
THE LONG BLONDES "Guilt"
NEON NEON "I Lust You" (Feat. Cate Lebon)
CARNIFULL TRIO "Ti faccio causa (ed effetto)"
GONZALES "Let's ride"
PNAU "Baby"
SUNNY DAY SETS FIRE "Wilderness" (CSS Remix)
SWAY "F Ur X" (Ft. Stush)
WILEY "Wearing My Rolex"
AMPLIVE "Nudez" (ft. Too $hort & MC Zumbi of Zion-I)
THE KNUX "Capuccino"
ERYKAH BADU "The healer"
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La semaine prochaine, pas d'émission mais un mix spécial 1998.
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