Beaucoup plus de monde que la veille, mais sensiblement pas le même public, ne serait-ce que capillairement parlant.
Vendredi les franges se disputaient aux crètes, ce soir ce sont les dreadlocks tendance fraggle qui sont de sortie.
Je m'attendais à beaucoup de casquettes mais il n'en fut rien, à la dominante des artistes hip hop Américains il semblerait que ce soient les locaux Svinkels, Zenzile et surtout Peuple de l'Herbe qui ont attiré la majorité du public.
La grosse foule à l'entrée ne me laissera arriver qu'à la fin des Youngblood Brass Band.
Plutôt impressionant, imaginez que Zach De La Rocca ait grandi à la Nouvelle Orleans plutôt qu'à L.A., vous aurez un peu une idée de cette fanfare qui envoie du lourd.
Les Guns Of Brixton, non contents d'avoir le culot de choisir une chanson mythique comme nom font une musique des plus ennuyeuses.
Un genre de post rock pas planant pour un sou, souvent bourrin avec ici et là quelques effets dub, jouant qui plus est avec un balai dans le cul, pas glop du tout.
The Cinematic Orchestra c'est musicalement beaucoup mieux, recherché, jazzy et tout, mais l'interêt de les faire jouer dans un festival m'échappe un peu, leur downtempo s'apprécie quand même mieux assis voire allongé.
L'anglais Ty est le premier à réelement convaincre avec un concert de haute tenue, généreux et empli de bonnes intentions.
On l'avait déjà remarqué lors de ses apparitions chez Tony Allen, son hip hop est mélodique et frais, puise autant dans la soul que l'afro beat.
"Don't watch that", "l.o.v.e", "Wait a minute", "Oh you want it" sont autant de petits hymnes où le public est sollicité et donne de la voix.
La venue Mos Def était l'évènement de cette édition en l'absence de Rakim (remplacé par les fatigants M.O.P. qui nous ont poussé douze guelantes avant de bacler leur pourtant certifié club banger "Ante Up").
S'il n'a pas sorti que des chefs d'oeuvre, on lui doit deux des grands albums de musique Noire des années 90's, "Black Star"(98) avec son ami Talib Kweli et "Black on both sides" (99) qui vieillissent mieux que les suivants.
Sur scène, comme beaucoup de rappeurs américains, la foule est sans cesse interpelée, les morceaux sont tronqués, les interludes bien trop nombreuses, le son parfois pas à la hauteur.
Mais la prestation est quand même plaisante, on le sent toujours habité d'une certaine flamme et d'une gourmandise musicale, avec des clins d'oeil à Grandmaster Flash" et A Tribe Called Quest.
S'il en abuse carrément à un moment, le choix du dj de passer les morceaux qui ont servi de samples (Yellowman avant "Definition", Aretha Franklin avant "Ms Fat booty") est plutôt bien vu.
Pour ma part j'étais vraiment content de réentendre certains titres comme le superbe "Umi says" qui tient plus de la soul que du rap et soulagé qu'il n'annule pas sa prestation comme il en a la facheuse habitude.
C'est tout pour cette soirée qui allait se poursuivre avec les groupes dub cités plus haut, et quelques dj's tels que Kentaro ou Marky.
Emission Rock, Electro, Hip Hop etc sur Radio Galere 88.4 (Marseille et environs), diffusée chaque mercredi à 22 h, reprise prévue le 1er Septembre.
"Hot Fidelite" is a weekly podcast in French providing some of the best new music from indie to electro and hip-hop. Hopefully back on September 1st
30 sept. 2007
29 sept. 2007
Marsatac 2007 (1/2)
Neuvième édition déjà pour ce qu’il est convenu d’appeler ‘plus grand festival de musiques actuelles’ à Marseille, et comme chaque année une affiche plaisante sur le papier avec son lot de bons et de moins bons moments.
Les principaux bémols à propos le site du J4 ont été sensiblement corrigés : le bar est nettement plus accessible, les stands mieux répartis, les chapiteaux plus accueillants, même s’il y avait semble t-il moins de monde que l’édition 2006, il était beaucoup plus facile de passer d’une scène à l’autre.
On peut déplorer néanmoins qu’à cause de l’annulation de Chromeo les horaires de passage sur la scène Pharo étaient décalés avec une bonne heure d’avance et pas très bien indiqués.
Et aussi, mais là les organisateurs n’y peuvent pas grand-chose, un manque d’ambiance en général, comme si le public était refroidi par le mistral, et peut être désarçonné par la diversité des styles proposés.
Les festivités commencent avec les Australiens d’Architecture In Helsinki dont les disques le cul entre deux chaises laissaient imaginer un concert tout aussi inclassable.
Ils sont six sur scène et chantent souvent en chœur des airs pop parfois un peu abscons mais qui font souvent mouche, c’est un peu de la ‘clap clap’ music, facile et entraînante.
Que ce soit au niveau des sons aux accents punk funk et des voix mixtes (très faux pour le chanteur, un peu moins pour la fille) on pense un peu aux B 52’s même s’ils n’ont pour l’instant pas autant de titres marquants.
Quoique « It’s 5 », « Do the whirlwind » du premier album, ”Heart it races” et « Hold music » du récent semblent dèjà des tubes très efficaces sur scène.
Que dire de The Divine Comedy sinon que tout ce que compte la confrérie indie pop Marseillaise, confidentielle mais au complet, attendait ce concert avec impatience tant ce groupe fait partie des grands noms du genre qui ne passent jamais ici, leur dernier passage remontant à plus de 10 ans !
De la nostalgie pour ceux qui y étaient et de la joie pour ceux, dont votre chroniqueur, qui n’avaient pas encore eu la chance de les voir.
Dès les premières minutes la troupe de Neil Hannon est à l’image de ses albums, une certaine idée de la pop classe à l’Anglaise, avec piano (enfin là ce sont plus des claviers), mini section de cordes, un très grand guitariste et un chanteur crooneur dont la présence et la qualité des compositions ne sont plus à démontrer.
Si la setlist est davantage axée sur le dernier album en date ( « Diva lady », « A lady of a certain age » qu’il dédiera un brin moqueur aux dames de la Cote d’Azur) on aura le plaisir d’entendre quelques uns des grands classiques des 90’s : « National Express », « Generation sex » « Becoming more like Alfie », « Something for the weekend » et un grandiose « Tonight we fly » final.
Changement de style et de génération plus tard avec les jeunes Liverpuldiens de Dead 60’s qui, après avoir sorti un premier disque plaisant, se sont de l’avis général bien planté avec le second, très FM là où le précédent sonnait un peu beaucoup comme les Clash et les Specials.
Concert qui l’air d’avoir plu mais dont il ne se dégageait pas grand-chose, j’ai bien aimé les digréssions dub de leurs plus anciens morceaux ( « Loaded gun », « You’re not the law »), évidement pogoté sur « Riot radio » et souri sur le très Madness « Ghostface killer » mais le reste était globalement sans saveur.
Sur scène Pharo au même moment, ça dansait un peu sur Apparat qui au moment où je suis passé jouait surtout des titres de son amie Ellen Allien, dont la touche glaciale ne collait pas vraiment au contexte à mon goût.
Ne connaissant les Young Gods que de nom, il m’est assez difficile de rentrer dans leur univers, mais les afficionados de rock industriel qui étaient présents sauront mieux apprécier ce concert dont j’aurai surtout retenu que malgré le vacarme il n’y avait pas de guitariste.
Retour sur le plus petit chapiteaux avec les Islandais de Gus Gus qui m’ont agréablement surpris, même s’ils n’ont plus grand-chose à voir avec la formation des débuts.
L’électro-trip-hop qu’ils pratiquaient dans les 90’s s’est muée en une house hédoniste particulièrement efficace à cette heure avancée.
Il y a deux ou trois mecs qui travaillent les beats sur leurs machines et trois blondinettes qui chantent dessus, parfois accompagnées par un drôle de cowboy.
Si ce dernier à la voix aigue fait un peu penser à cette folle de Jake Shears des Scissor Sisters, du coté des filles c’est digne des vocalistes disco et early house façon Inner City.
On est loin de la sophistication et de l’agressivité de tout un pan de la dance actuelle, mais un petit plaisir régressif comme celui-là de temps en temps, c’est bien agréable.
James Ford étant grippé, c’est tout seul que James Shaw vient jouer sous la bannière Simian Mobile Disco, un dj set au lieu d’un live donc, mais que de bonnes sélections pour les clubbers déchaînés, entre bombes acid et remixes des Klaxons et évidement quelques tubes du duo, de « It’s the beat » à l’inusable « Hustler »
Pas pu rester jusqu’au bout mais Para One fait exactement ce qu’attendent les fluo kids et autres danseurs tecktonik toujours en forme, eux : une boucherie, des frappes chirurgicales, appelez ça comme vous voulez, c’était brutal, saturé, rentre dedans, et même parfois mélodique, dans le genre plutôt très bien, si c’était trop fort, c’est que vous êtes trop vieux.
Les principaux bémols à propos le site du J4 ont été sensiblement corrigés : le bar est nettement plus accessible, les stands mieux répartis, les chapiteaux plus accueillants, même s’il y avait semble t-il moins de monde que l’édition 2006, il était beaucoup plus facile de passer d’une scène à l’autre.
On peut déplorer néanmoins qu’à cause de l’annulation de Chromeo les horaires de passage sur la scène Pharo étaient décalés avec une bonne heure d’avance et pas très bien indiqués.
Et aussi, mais là les organisateurs n’y peuvent pas grand-chose, un manque d’ambiance en général, comme si le public était refroidi par le mistral, et peut être désarçonné par la diversité des styles proposés.
Les festivités commencent avec les Australiens d’Architecture In Helsinki dont les disques le cul entre deux chaises laissaient imaginer un concert tout aussi inclassable.
Ils sont six sur scène et chantent souvent en chœur des airs pop parfois un peu abscons mais qui font souvent mouche, c’est un peu de la ‘clap clap’ music, facile et entraînante.
Que ce soit au niveau des sons aux accents punk funk et des voix mixtes (très faux pour le chanteur, un peu moins pour la fille) on pense un peu aux B 52’s même s’ils n’ont pour l’instant pas autant de titres marquants.
Quoique « It’s 5 », « Do the whirlwind » du premier album, ”Heart it races” et « Hold music » du récent semblent dèjà des tubes très efficaces sur scène.
Que dire de The Divine Comedy sinon que tout ce que compte la confrérie indie pop Marseillaise, confidentielle mais au complet, attendait ce concert avec impatience tant ce groupe fait partie des grands noms du genre qui ne passent jamais ici, leur dernier passage remontant à plus de 10 ans !
De la nostalgie pour ceux qui y étaient et de la joie pour ceux, dont votre chroniqueur, qui n’avaient pas encore eu la chance de les voir.
Dès les premières minutes la troupe de Neil Hannon est à l’image de ses albums, une certaine idée de la pop classe à l’Anglaise, avec piano (enfin là ce sont plus des claviers), mini section de cordes, un très grand guitariste et un chanteur crooneur dont la présence et la qualité des compositions ne sont plus à démontrer.
Si la setlist est davantage axée sur le dernier album en date ( « Diva lady », « A lady of a certain age » qu’il dédiera un brin moqueur aux dames de la Cote d’Azur) on aura le plaisir d’entendre quelques uns des grands classiques des 90’s : « National Express », « Generation sex » « Becoming more like Alfie », « Something for the weekend » et un grandiose « Tonight we fly » final.
Changement de style et de génération plus tard avec les jeunes Liverpuldiens de Dead 60’s qui, après avoir sorti un premier disque plaisant, se sont de l’avis général bien planté avec le second, très FM là où le précédent sonnait un peu beaucoup comme les Clash et les Specials.
Concert qui l’air d’avoir plu mais dont il ne se dégageait pas grand-chose, j’ai bien aimé les digréssions dub de leurs plus anciens morceaux ( « Loaded gun », « You’re not the law »), évidement pogoté sur « Riot radio » et souri sur le très Madness « Ghostface killer » mais le reste était globalement sans saveur.
Sur scène Pharo au même moment, ça dansait un peu sur Apparat qui au moment où je suis passé jouait surtout des titres de son amie Ellen Allien, dont la touche glaciale ne collait pas vraiment au contexte à mon goût.
Ne connaissant les Young Gods que de nom, il m’est assez difficile de rentrer dans leur univers, mais les afficionados de rock industriel qui étaient présents sauront mieux apprécier ce concert dont j’aurai surtout retenu que malgré le vacarme il n’y avait pas de guitariste.
Retour sur le plus petit chapiteaux avec les Islandais de Gus Gus qui m’ont agréablement surpris, même s’ils n’ont plus grand-chose à voir avec la formation des débuts.
L’électro-trip-hop qu’ils pratiquaient dans les 90’s s’est muée en une house hédoniste particulièrement efficace à cette heure avancée.
Il y a deux ou trois mecs qui travaillent les beats sur leurs machines et trois blondinettes qui chantent dessus, parfois accompagnées par un drôle de cowboy.
Si ce dernier à la voix aigue fait un peu penser à cette folle de Jake Shears des Scissor Sisters, du coté des filles c’est digne des vocalistes disco et early house façon Inner City.
On est loin de la sophistication et de l’agressivité de tout un pan de la dance actuelle, mais un petit plaisir régressif comme celui-là de temps en temps, c’est bien agréable.
James Ford étant grippé, c’est tout seul que James Shaw vient jouer sous la bannière Simian Mobile Disco, un dj set au lieu d’un live donc, mais que de bonnes sélections pour les clubbers déchaînés, entre bombes acid et remixes des Klaxons et évidement quelques tubes du duo, de « It’s the beat » à l’inusable « Hustler »
Pas pu rester jusqu’au bout mais Para One fait exactement ce qu’attendent les fluo kids et autres danseurs tecktonik toujours en forme, eux : une boucherie, des frappes chirurgicales, appelez ça comme vous voulez, c’était brutal, saturé, rentre dedans, et même parfois mélodique, dans le genre plutôt très bien, si c’était trop fort, c’est que vous êtes trop vieux.
27 sept. 2007
Emission du 26 Septembre 2007 (Spéciale Marsatac)
THE DIVINE COMEDY “Tonight we fly”
THE DEAD 60’S “Riot radio”
ARCHITECTURE IN HELSINKI “Hold Music”
APPARAT “Fractales Pt.1”
NATHAN FAKE “Superpositions”
SWAYZAK “Smile and receive”
SIMIAN MOBILE DISCO “Hustler”
CHROMEO “Fancy Footwork”
DJ KENTARO “Free” (feat. Spank Rock)
M.O.P. “Cold as ice”
MOS DEF “Crime and medicine”
TY “Closer” (feat. Maceo)
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THE DEAD 60’S “Riot radio”
ARCHITECTURE IN HELSINKI “Hold Music”
APPARAT “Fractales Pt.1”
NATHAN FAKE “Superpositions”
SWAYZAK “Smile and receive”
SIMIAN MOBILE DISCO “Hustler”
CHROMEO “Fancy Footwork”
DJ KENTARO “Free” (feat. Spank Rock)
M.O.P. “Cold as ice”
MOS DEF “Crime and medicine”
TY “Closer” (feat. Maceo)
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20 sept. 2007
Emission du 19 Septembre 2007 (Spéciale Seconde Nature)
THE HONEYDRIPS “Fall From A Height”
HOT CHIP “Shake A Fist”
SUPERMAYER “Us and Them”
TOMMY GUERRERO “No Time For Time”
JAHCOOZI “Chill Jill”
MODESELEKTOR “The Dark Side Of The Sun” (feat. Puppetmastaz)
DAY ONE “The Little Things”
PREFUSE 73 “The Class Of 73 Bells (feat. School of Seven Bells)
JIMI TENOR & KABU KABU “Hermetic man”
MOCKY “In the meantime” (feat. Jamie Lidell)
BOOM BIP “Rat tail”
DANTON EEPROM “One Thing Leads To Another”
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HOT CHIP “Shake A Fist”
SUPERMAYER “Us and Them”
TOMMY GUERRERO “No Time For Time”
JAHCOOZI “Chill Jill”
MODESELEKTOR “The Dark Side Of The Sun” (feat. Puppetmastaz)
DAY ONE “The Little Things”
PREFUSE 73 “The Class Of 73 Bells (feat. School of Seven Bells)
JIMI TENOR & KABU KABU “Hermetic man”
MOCKY “In the meantime” (feat. Jamie Lidell)
BOOM BIP “Rat tail”
DANTON EEPROM “One Thing Leads To Another”
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13 sept. 2007
Emission du 12 Septembre 2007
THE WOMBATS “Let's Dance To Joy Division”
MIDNIGHT JUGGERNAUTS “Ending Of An Era”
LADYHAWKE "Paris is burning"
SONNY JIM "Can't Stop Moving"
BUMBLEBEEZ “Rio”
BABY ELEPHANT "How Does the Brain Wave"
(feat. David Byrne)
BAT FOR LASHES “What's A Girl To Do?” (Plaid Remix)
THE HONEYDRIPS "Fall From A Height"
PACIFIC! “Break Your Social System”
METRONOMY “Radio Ladio”
DAN LE SAC Vs SCROOBIUS PIP “The Beat That My Heart Skipped” MODESELEKTOR “2000000>” (feat. TTC)
SONNY JIM "Can't Stop Moving"
BUMBLEBEEZ “Rio”
BABY ELEPHANT "How Does the Brain Wave"
(feat. David Byrne)
PACIFIC! “Break Your Social System”
METRONOMY “Radio Ladio”
5 sept. 2007
Emission du 5 Septembre 2007
BECK ”Timebomb”
ANIMAL COLLECTIVE “Peacebone”
THE FIERY FURNACES “Ex Guru”
NUMBERS “Kosmos love”
THE GO! TEAM “Doin it right”
FRIDGE “Eyelids”
NATION ALL DUST “Eleven nine eleven”
PREFUSE 73 “Smoking red”
SUPERMAYER “The art of letting go”
FELIX DA HOUSECAT “Sweetfrosti”
HEXSTATIC “Freak me” (feat. B+)
M.I.A. “Paper planes”
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ANIMAL COLLECTIVE “Peacebone”
THE FIERY FURNACES “Ex Guru”
NUMBERS “Kosmos love”
THE GO! TEAM “Doin it right”
FRIDGE “Eyelids”
NATION ALL DUST “Eleven nine eleven”
PREFUSE 73 “Smoking red”
SUPERMAYER “The art of letting go”
FELIX DA HOUSECAT “Sweetfrosti”
HEXSTATIC “Freak me” (feat. B+)
M.I.A. “Paper planes”
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