Embobineuse, 27 Janvier 2009.
Un concert peu annoncé d'un groupe confidentiel dans une salle pas forcément facile à trouver, et ce en début de semaine, toutes les dispositions du happening pour happy few étaient réunis mais ce fut un peu plus que cela.
Evangelista est une formation signée chez les exigeants Constellation records emmenée par l'insaisissable Carla Bozulich dont je connaissais surtout un de ses anciens groupes, les cultissimes Geraldine Fibbers.
Avant cette soirée mémorable, cette performance hantée difficile à retranscrire tant elle fut chaotique et jusque boutiste, d'une intensité rare.
Un batteur déchaîné, qui assurait aussi la première partie, un contrebassiste tout aussi virtuose, une bassiste limite inquiétante et un bidouilleur discret, tous aux services de cette incantatrice qui donne dans tout sauf le Christian rock.
Son timbre très particulier et l'énergie déployée impressionnent l'assistance qui est d'entrée invitée à se rapprocher de la scène et à se laisser captiver, même si les tympans seront mis à rude épreuve par d'incessants assauts noisy.
On peine à reconnaître, entre deux titres de l'album "Hello voyager" sorti l'an dernier, le troublant "So today I'm a boy" d'Antony & The Johnsons dans une version nettement plus rock.
Une belle claque en somme, à recommander à tout féru d'indie qui n'a pas peur d'être dérouté, l'expérience vaut le déplacement.
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