Vendredi 2 Octobre 2009, Cabaret Aléatoire.
Surprise en arrivant (juste à l'heure, d'où la qualité douteuse des photos), le concert de ce soir affiche complet.
C'est assez rare pour être signalé, qui plus est pour un groupe avec un seul album à son actif. Originaires d'Angers, les Pony Pony Run Run décrochent assez tôt un succès que ses modèles Phoenix ou Tahiti 80 se sont forgé avec le temps.
Une pop pas bien originale mais assez efficace, qui nous en touche une sans faire bouger l'autre, mais régale la (très) jeune assistance.
On n'est pas très friand de la voix trainarde et des synthés aux sonorités souvent très cheap mais il faut reconnaître que cela tient relativement la route sur scène, bonne dynamique, jeu "carré".
Et leur single "Hey you" (apparemment matraqué sur de grandes radios) n'aurait pas dépareillé sur un des premiers albums des groupes précités, c'est frais et dansant à souhait.
Pas le temps de s'ennuyer mais un peu agacé que le public ne soit pas resté très longtemps pour les djettes d'après.
Les craquantes et érudites Estelle, Faustine et Miriem du magazine Magic (un des rares qui parle encore exclusivement de musique plus ou moins indé) ont régalé les plus curieux avec une sélection volontairement peu pointue mais sans doute pas assez racoleuse pour empêcher la piste de se vider et détourner les hordes de groupies qui ne restaient que pour approcher les membres du groupe.
On constate aussi que beaucoup restent pas loin de la salle squatter les fauteuils dans le hall, pas forcément l'audience que les miss méritaient.
Mais bon même peu nombreux, on ne va pas bouder notre plaisir pour autant, danser sur des hits mêmes entendus mille fois dans des salles plus petites, de Violent Femmes à Dandy Warhols en passant par CSS, Hot Chip, Hercules & Love Affair (l'enchaînement apparemment involontaire de leur "Blind" avec Amadou & Mariam m'a fait beaucoup rire), Sir Mix-A-Lot ou Sefyu (eh oui), discuter avec ces consœurs et repartir avec des cd's et vinyles ne nous ont nullement fait regretter d'être restés jusqu'au bout.
1 commentaire:
appelles pas surtout..
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