Mettez à jour vos favoris et rendez vous sur :
Please update your bookmarks and follow us at :
http://hotfidelite.wordpress.com/
Emission Rock, Electro, Hip Hop etc sur Radio Galere 88.4 (Marseille et environs), diffusée chaque mercredi à 22 h, reprise prévue le 1er Septembre.
"Hot Fidelite" is a weekly podcast in French providing some of the best new music from indie to electro and hip-hop. Hopefully back on September 1st
22 août 2010
13 août 2010
The Rapture, Omar Souleyman, tUne-YarDs, The Death Set
Terrasse du palais des festivals, 12 Août 2010.
"Cannes, deuxième jour du festival".
Une soirée pleine de bonnes surprises, placée sous le signe de la découverte et de l'inattendu.
Ayant déjà vu deux fois The Rapture et ne connaissant pas le reste de l'affiche, ma venue s'est un peu décidée au dernier moment, enthousiasmé par la soirée de la veille.
Les sales gosses de The Death Set ouvrent le bal devant un public clairsemé et sans doute pas préparé à une telle baffe.
Drôle de groupe basé à Brooklyn, qui évoque des Beastie Boys circa Licensed to Ill qui auraient le même dealer que les Sleigh Bells.
Le trio joue un punk abrasif mâtiné de hip hop cradingue, avec un batteur sosie de Lil Jon, un guitariste taciturne et un leader qui vocifère et gesticule dans tous les sens, renverse tout sur son passage au grand dam des techniciens sur le qui-vive, escalade le montant gauche de la scène.
Du gros n'importe quoi bourré de samples crunk et de guitares papier de verre aussi agressives que jouissives.
Ils finissent avec une reprise du "Territorial Pissings" de Nirvana version déchiquetée, comme si l'originale ne l'était déjà pas assez.
Un petit tour du coté dj, ce soir ce sont les filles d'In The Garage qui ambiancent avec de l'electro punk allant de FM Belfast à des oldies style Gang Of Four, classe.
Le deuxième groupe est un duo encore plus étonnant, c'est même un des concerts les plus étranges vus depuis longtemps.
Impossible d'étiquetter la musique de tUne-YarDs, mais passionnant à regarder.
Un bassiste somme toute très discret et surtout une chanteuse hors norme, dont le chant vertigineux peut aussi bien sonner Africain ou Tyrolien.
Photo © NewRelease.fr
Multi instrumentiste, elle est très à l'aise pour démultiplier via des pédales sampler des sonorités tribales et hypnotiques.
Elle martyrise aussi une mini guitare mais c'est surtout avec ses percussions qu'elle construit des échafaudages soniques qui s'avèrent étonnamment mélodiques.
Une écoute de son dernier album en écrivant cette chronique me pousse à conseiller de la voir d'abord en live.
En effet, aucun enregistrement ne peut vraiment retranscrire et rendre justice à sa performance hautement expérimentale.
Sans conteste la révélation de ce deuxième soir.
Quoique la programmation d'Omar Souleyman juste avant la tête d'affiche est sacrément culottée, sa musique de mariage extirpée de Syrie semble à la base bien éloignée des autres groupes du soir.
Chose peu commune, c'est le boss du label Sublime Frequencies spécialisé dans les curiosités world, qui vient présenter le bonhomme et ses musiciens.
Lunettes noires, moustache et Keffieh, le choc est d'abord visuel et la lente incantation des premières minutes laisse le public médusé.
Mais très vite, on comprend la hype qui l'entoure depuis ses premières dates en occident : accompagné d'un guitariste frénétique et d'un clavieriste/beatmaker inventif qui a du écouter beaucoup de house, folklorique ou pas ce Dabke, c'est sacrément dansant.
Il faut le voir pour le croire, l'hystérie s'empare des premiers rangs qui sautent avec frénésie sur ces chansons dépaysantes et diablement efficaces.
Tout le monde n'est pas forcément accroc, ce qui est bien normal, mais l'ambiance est globalement surréaliste et ne retombe jamais.
Pas forcément quelque chose que j'écouterai en boucle ensuite mais une prestation marquante et recommandée.
Du coup avec tous ces ovnis sonores, le concert final de The Rapture aura été en comparaison sans aucune surprise. Mais néanmoins excellent.
Photo © NewRelease.fr
On pouvait s'interroger de la tournure qu'allait prendre la formation après le départ du bassiste et co-chanteur Matt Safer, s'inquiéter un peu de ce que le groupe avait dans le ventre après plusieurs années de silence radio.
Eh bien si le coté un peu DIY de leurs débuts semble avoir disparu, le combo a gagné en efficacité et les morceaux que l'on connaît pourtant par cœur s'en trouvent encore améliorés.
La version de "Killing" de ce soir en est un bon exemple, tout comme l'enchainement tueur "Whoo! Alright, Yeah…Uh Huh" / "House of jealous lovers".
Un petit inédit en attendant l'album prévu en 2011, "Sail away", pas mal, et puis un titre pas encore entendu en live, le très r'n'b "No sex for Ben" apparu sur une B.O. de jeu vidéo il y a une paire d'années.
Si le set était résolument rock, c'est quand même avec leur très new wave "Olio" qu'ils quittent la scène non sans nous avoir fait bruler moult calories une heure durant.
Décidément une chouette soirée.
"Cannes, deuxième jour du festival".
Une soirée pleine de bonnes surprises, placée sous le signe de la découverte et de l'inattendu.
Ayant déjà vu deux fois The Rapture et ne connaissant pas le reste de l'affiche, ma venue s'est un peu décidée au dernier moment, enthousiasmé par la soirée de la veille.
Les sales gosses de The Death Set ouvrent le bal devant un public clairsemé et sans doute pas préparé à une telle baffe.
Drôle de groupe basé à Brooklyn, qui évoque des Beastie Boys circa Licensed to Ill qui auraient le même dealer que les Sleigh Bells.
Le trio joue un punk abrasif mâtiné de hip hop cradingue, avec un batteur sosie de Lil Jon, un guitariste taciturne et un leader qui vocifère et gesticule dans tous les sens, renverse tout sur son passage au grand dam des techniciens sur le qui-vive, escalade le montant gauche de la scène.
Du gros n'importe quoi bourré de samples crunk et de guitares papier de verre aussi agressives que jouissives.
Ils finissent avec une reprise du "Territorial Pissings" de Nirvana version déchiquetée, comme si l'originale ne l'était déjà pas assez.
Un petit tour du coté dj, ce soir ce sont les filles d'In The Garage qui ambiancent avec de l'electro punk allant de FM Belfast à des oldies style Gang Of Four, classe.
Le deuxième groupe est un duo encore plus étonnant, c'est même un des concerts les plus étranges vus depuis longtemps.
Impossible d'étiquetter la musique de tUne-YarDs, mais passionnant à regarder.
Un bassiste somme toute très discret et surtout une chanteuse hors norme, dont le chant vertigineux peut aussi bien sonner Africain ou Tyrolien.
Photo © NewRelease.fr
Multi instrumentiste, elle est très à l'aise pour démultiplier via des pédales sampler des sonorités tribales et hypnotiques.
Elle martyrise aussi une mini guitare mais c'est surtout avec ses percussions qu'elle construit des échafaudages soniques qui s'avèrent étonnamment mélodiques.
Une écoute de son dernier album en écrivant cette chronique me pousse à conseiller de la voir d'abord en live.
En effet, aucun enregistrement ne peut vraiment retranscrire et rendre justice à sa performance hautement expérimentale.
Sans conteste la révélation de ce deuxième soir.
Quoique la programmation d'Omar Souleyman juste avant la tête d'affiche est sacrément culottée, sa musique de mariage extirpée de Syrie semble à la base bien éloignée des autres groupes du soir.
Chose peu commune, c'est le boss du label Sublime Frequencies spécialisé dans les curiosités world, qui vient présenter le bonhomme et ses musiciens.
Lunettes noires, moustache et Keffieh, le choc est d'abord visuel et la lente incantation des premières minutes laisse le public médusé.
Mais très vite, on comprend la hype qui l'entoure depuis ses premières dates en occident : accompagné d'un guitariste frénétique et d'un clavieriste/beatmaker inventif qui a du écouter beaucoup de house, folklorique ou pas ce Dabke, c'est sacrément dansant.
Il faut le voir pour le croire, l'hystérie s'empare des premiers rangs qui sautent avec frénésie sur ces chansons dépaysantes et diablement efficaces.
Tout le monde n'est pas forcément accroc, ce qui est bien normal, mais l'ambiance est globalement surréaliste et ne retombe jamais.
Pas forcément quelque chose que j'écouterai en boucle ensuite mais une prestation marquante et recommandée.
Du coup avec tous ces ovnis sonores, le concert final de The Rapture aura été en comparaison sans aucune surprise. Mais néanmoins excellent.
Photo © NewRelease.fr
On pouvait s'interroger de la tournure qu'allait prendre la formation après le départ du bassiste et co-chanteur Matt Safer, s'inquiéter un peu de ce que le groupe avait dans le ventre après plusieurs années de silence radio.
Eh bien si le coté un peu DIY de leurs débuts semble avoir disparu, le combo a gagné en efficacité et les morceaux que l'on connaît pourtant par cœur s'en trouvent encore améliorés.
La version de "Killing" de ce soir en est un bon exemple, tout comme l'enchainement tueur "Whoo! Alright, Yeah…Uh Huh" / "House of jealous lovers".
Un petit inédit en attendant l'album prévu en 2011, "Sail away", pas mal, et puis un titre pas encore entendu en live, le très r'n'b "No sex for Ben" apparu sur une B.O. de jeu vidéo il y a une paire d'années.
Si le set était résolument rock, c'est quand même avec leur très new wave "Olio" qu'ils quittent la scène non sans nous avoir fait bruler moult calories une heure durant.
Décidément une chouette soirée.
12 août 2010
The Raveonettes, Poni Hoax, Local Natives, Errors
Terrasse du palais des festivals, 11 Août 2010.
"Cannes, premier jour du festival".
Malgré sa promiscuité et ses affiches souvent à mon goût, je ne m'étais pas rendu à Pantiero depuis 2006 et son enchainement fou fou fou dans le sud Chk Chk Chk + Tv On The Radio puis Modeselektor + Dizzee Rascal.
Les noms de cette année me parlent à priori moins mais ça fait des années que je rêve de voir les Raveonettes, groupe crucial des 00's, aussi sous estimé que rare en France.
Les autres groupes programmés avaient chacun leurs qualités mais les Danois justifiaient à eux seul le déplacement.
La soirée commence à 20 heures pétantes avec les Écossais Errors.
Leur musique est 100% instrumentale et lorgne vers un post-rock à la Trans Am / Battles, agréable mais pas bien transcendant.
L'ennui avec ce type de formation, ce que l'on a rapidement d'entendre le même morceau pendant tout le concert.
Un bon morceau certes, avec des montées efficaces et des idées de production intéressantes, mais assez anodin au final.
Les changements de plateau sont rythmé par par les sélections d'Anticlimax, bien connu des clubs Marseillais, qui joue des remixes boum boum de Ting Tings ou Inner City en face du bar.
Et chose rarement vue ailleurs, la pelouse synthétique de la terrasse est nettoyée de ses mégots et papiers entre chaque concert.
Les Local Natives viennent eux de Los Angeles et leur joli album "Gorilla Manor" a été particulièrement bien reçu en début d'année.
Sur scène leur son est nettement moins calme que sur disque, leur blues folk se fait plus nerveux, plein d'emphase, de dynamisme.
Avec deux batteries le contraire aurait été étonnant, et leurs voix (certes pas toujours très justes) à l'unisson emportent l'adhésion.
Et puis des neo beatniks qui incluent dans leur set une reprise enlevée du "Warning sign" des Talking Heads méritent bien le succès rencontré ce soir.
La suite avec Poni Hoax est moins heureuse, c'est un groupe objectivement talentueux que j'aimerais aimer mais dont je n'ai jamais supporté la voix du chanteur.
Après les avoir raté à chacune de leurs dates à Marseille, c'était l'occasion idéale de les réévaluer, peine perdue.
Un son assez cataclysmique et quelques morceaux accrocheurs mais un frontman théâtral au possible qui ruine tous les efforts de ses compagnons de jeu avec des vocalises bien crispantes.
Bon le diptyque orienté dancefloor qu'est "Budapest" (le titre qui les a révélé, avec une chanteuse nettement plus subtile) et "Antibodies" m'a ravi, mais sur la durée du set ça fait peu.
On profite de l'éparpillement du public à cette heure tardive pour se placer au premier rang, en regrettant que la barrière soit aussi éloignée de la scène.
Et après une attente interminable, le frisson peut commencer.
Si j'ai la chance de voir beaucoup de bons concerts dans l'année il est quand même rare qu'un groupe que je vénère passe dans le coin.
Ce compte rendu ne sera donc absolument pas objectif, juste un ressenti de fan transi.
Jamais compris que le duo formé par le ténébreux Sune Rose Wagner et l'intimidante Sharin Foo n'ait jamais connu ne serait-ce que le dixième d'éclairage médiatique des White Stripes, Kills ou XX pour ne citer que les bons.
Je souhaite bien du bonheur aux kids des années 2050 qui se pencheront sur la discographie mirobolante des Raveonettes, du maxi époustouflant "Whip it on" (2002) au lumineux "In And Out Of Control" (2009), le choc sera à la hauteur de leur injuste anonymat.
Bon c'est quand même la tête d'affiche ce soir, et en une heure bien trop courte ils auront fait voler en éclat ces basses considérations.
Un peu peur lors des deux premiers morceaux, le son des guitares est tellement saturé que leurs filets de voix sont à peine audibles, notamment lors du terrassant "Attack of the ghostriders", mais ça s'améliore rapidement.
Même si le set est court, les classiques sont au rendez vous : "That Great Love Sound", "Dead sound", "Last dance", "Love in a trashcan".
Aussi bien sur scène que sur disque le traitement shoegaze de mélodies pop évoque une fin du monde explosive et parfaite, susurrée par des voix célestes qu'on distingue sous plusieurs couches de riffs papier verre, rehaussés par une batterie martiale ou soulignés par une simple ligne de basse.
A la fois minimaliste et énorme, des déflagrations irrésistibles qui contrastent avec leur présence somme toute très statique.
Une heure peut passer extrêmement vite quand elle est menée de main de maître par de tels orfèvres alors on est forcément déçu de ne pas les revoir pour un rappel, format festival oblige.
Mais ce court moment qui a éclipsé tout le reste ne suscite chez les aficionados qu'admiration, gratitude et envie de les revoir.
Et vite.
"Cannes, premier jour du festival".
Malgré sa promiscuité et ses affiches souvent à mon goût, je ne m'étais pas rendu à Pantiero depuis 2006 et son enchainement fou fou fou dans le sud Chk Chk Chk + Tv On The Radio puis Modeselektor + Dizzee Rascal.
Les noms de cette année me parlent à priori moins mais ça fait des années que je rêve de voir les Raveonettes, groupe crucial des 00's, aussi sous estimé que rare en France.
Les autres groupes programmés avaient chacun leurs qualités mais les Danois justifiaient à eux seul le déplacement.
La soirée commence à 20 heures pétantes avec les Écossais Errors.
Leur musique est 100% instrumentale et lorgne vers un post-rock à la Trans Am / Battles, agréable mais pas bien transcendant.
L'ennui avec ce type de formation, ce que l'on a rapidement d'entendre le même morceau pendant tout le concert.
Un bon morceau certes, avec des montées efficaces et des idées de production intéressantes, mais assez anodin au final.
Les changements de plateau sont rythmé par par les sélections d'Anticlimax, bien connu des clubs Marseillais, qui joue des remixes boum boum de Ting Tings ou Inner City en face du bar.
Et chose rarement vue ailleurs, la pelouse synthétique de la terrasse est nettoyée de ses mégots et papiers entre chaque concert.
Les Local Natives viennent eux de Los Angeles et leur joli album "Gorilla Manor" a été particulièrement bien reçu en début d'année.
Photo © NewRelease.fr
Sur scène leur son est nettement moins calme que sur disque, leur blues folk se fait plus nerveux, plein d'emphase, de dynamisme.
Avec deux batteries le contraire aurait été étonnant, et leurs voix (certes pas toujours très justes) à l'unisson emportent l'adhésion.
Et puis des neo beatniks qui incluent dans leur set une reprise enlevée du "Warning sign" des Talking Heads méritent bien le succès rencontré ce soir.
La suite avec Poni Hoax est moins heureuse, c'est un groupe objectivement talentueux que j'aimerais aimer mais dont je n'ai jamais supporté la voix du chanteur.
Après les avoir raté à chacune de leurs dates à Marseille, c'était l'occasion idéale de les réévaluer, peine perdue.
Un son assez cataclysmique et quelques morceaux accrocheurs mais un frontman théâtral au possible qui ruine tous les efforts de ses compagnons de jeu avec des vocalises bien crispantes.
Bon le diptyque orienté dancefloor qu'est "Budapest" (le titre qui les a révélé, avec une chanteuse nettement plus subtile) et "Antibodies" m'a ravi, mais sur la durée du set ça fait peu.
On profite de l'éparpillement du public à cette heure tardive pour se placer au premier rang, en regrettant que la barrière soit aussi éloignée de la scène.
Et après une attente interminable, le frisson peut commencer.
Si j'ai la chance de voir beaucoup de bons concerts dans l'année il est quand même rare qu'un groupe que je vénère passe dans le coin.
Ce compte rendu ne sera donc absolument pas objectif, juste un ressenti de fan transi.
Jamais compris que le duo formé par le ténébreux Sune Rose Wagner et l'intimidante Sharin Foo n'ait jamais connu ne serait-ce que le dixième d'éclairage médiatique des White Stripes, Kills ou XX pour ne citer que les bons.
Photo © NewRelease.fr
Je souhaite bien du bonheur aux kids des années 2050 qui se pencheront sur la discographie mirobolante des Raveonettes, du maxi époustouflant "Whip it on" (2002) au lumineux "In And Out Of Control" (2009), le choc sera à la hauteur de leur injuste anonymat.
Bon c'est quand même la tête d'affiche ce soir, et en une heure bien trop courte ils auront fait voler en éclat ces basses considérations.
Un peu peur lors des deux premiers morceaux, le son des guitares est tellement saturé que leurs filets de voix sont à peine audibles, notamment lors du terrassant "Attack of the ghostriders", mais ça s'améliore rapidement.
Même si le set est court, les classiques sont au rendez vous : "That Great Love Sound", "Dead sound", "Last dance", "Love in a trashcan".
Aussi bien sur scène que sur disque le traitement shoegaze de mélodies pop évoque une fin du monde explosive et parfaite, susurrée par des voix célestes qu'on distingue sous plusieurs couches de riffs papier verre, rehaussés par une batterie martiale ou soulignés par une simple ligne de basse.
A la fois minimaliste et énorme, des déflagrations irrésistibles qui contrastent avec leur présence somme toute très statique.
Une heure peut passer extrêmement vite quand elle est menée de main de maître par de tels orfèvres alors on est forcément déçu de ne pas les revoir pour un rappel, format festival oblige.
Mais ce court moment qui a éclipsé tout le reste ne suscite chez les aficionados qu'admiration, gratitude et envie de les revoir.
Et vite.
1 août 2010
Selection de Juillet 2010
En attendant la reprise de l'émission, un petit mix entre nu disco, electropop et dubstep.
Le lien pour le télécharger est dans les commentaires.
Bonne écoute.
BORGORE "My favorite tingz"
BRENDA LEE "I’m Sorry" (Woodhead & Blenda Dubstep Remix)
AEROPLANE "We can't fly"
GOLDFRAPP "Alive" (Joakim remix)
SCISSOR SISTERS "Something like this"
JAMIE LIDELL "I Wanna Be Your Telephone" (Tiga Party Like it's 19909 remix)
TWO DOOR CINEMA CLUB "What you know" (Cassian remix)
THE KRAYS "We're Ready When You Are" (ft. Ebony Bones)
MARINA & THE DIAMONDS "I Am Not A Robot" (Penguin Prison Remix)
DARWIN DEEZ "Up in the clouds" (Mr Flash remix)
DAN LE SAC VS SCROOBIUS PIP "Sick Tonight" (Doctor P remix)
M.I.A. "Xxxo" (Riton Rerub)
ROBYN "Dancing on my own" (Buraka Som Sistema remix)
Le lien pour le télécharger est dans les commentaires.
Bonne écoute.
BORGORE "My favorite tingz"
BRENDA LEE "I’m Sorry" (Woodhead & Blenda Dubstep Remix)
AEROPLANE "We can't fly"
GOLDFRAPP "Alive" (Joakim remix)
SCISSOR SISTERS "Something like this"
JAMIE LIDELL "I Wanna Be Your Telephone" (Tiga Party Like it's 19909 remix)
TWO DOOR CINEMA CLUB "What you know" (Cassian remix)
THE KRAYS "We're Ready When You Are" (ft. Ebony Bones)
MARINA & THE DIAMONDS "I Am Not A Robot" (Penguin Prison Remix)
DARWIN DEEZ "Up in the clouds" (Mr Flash remix)
DAN LE SAC VS SCROOBIUS PIP "Sick Tonight" (Doctor P remix)
M.I.A. "Xxxo" (Riton Rerub)
ROBYN "Dancing on my own" (Buraka Som Sistema remix)
Inscription à :
Articles (Atom)