Paradox, 16 Octobre 2008.
Plateau très plaisant dans cette salle discrète et accueillante rue d'Aubagne.
Ca faisait un moment que j'avais envie de voir Technicolor Hobo après une discussion passionnée avec le leader Patrick Atkinson, Anglais à la culture musicale érudite, installé à Marseille depuis quelques années.
Ils tournent depuis deux ans et viennent de finir leur premier album qui s'il est aussi enthousiasmant que ce concert devrait valoir le coup.
La salle au départ peu remplie est progressivement captivée par des compositions tour à tour plutôt variées, on ne sait jamais trop dans quelle direction les musiciens vont s'embarquer même si dans l'ensemble ça sonne pop, avec un coté jazz souvent présent.
Le chanteur croone un peu à la manière de David Sylvian ou Liam McKahey (s'il y en a qui se souviennent de Cousteau...) avec des titres prenants comme "I'll take you there" ou l'impressionnant "Transparent" et d'autres plus légers où le groupe semble bien s'amuser.
Après cette bonne prestation place aux Parisiens de 21 Love Hotel qui m'ont également bien plu.
Leur son est plus étoffé et nourri d'influence très americana, on pense un peu à Tarnation ou Shivaree selon les morceaux, avec pas mal d'instruments qu'on a pas forcément l'habitude d'entendre, piano vintage, banjo et cet espèce d'oscillateur qu'utilisait Radiohead un temps.
Impeccablement lookés et menés par une chanteuse craquante, ils arrivent à transformer le temps d'un live les lieux en saloon avec des chansons enlevées et d'autres plus planantes, parfaites pour terminer la soirée, avec cerise sur le gâteau une reprise réussie de "The mercy seat".
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