SAM TAYLOR-WOOD & PET SHOP BOYS "I'm In Love With A German Film Star"
THE BPA "Seattle" (ft. Emmy the Great)
FRANZ FERDINAND "Ulysses"
ELVIS PRESLEY "Crawfish" (Pilooski edit)
VAMPIRE WEEKEND "The Kids Don't Stand A Chance" (Chromeo Remix)
CHESTER FRENCH "She Loves Everybody" (Neptunes Remix)
ALICE RUSSELL "Hesitate"
THE BAMBOOS "King Of The Rodeo" (Ft. Megan Washington)
FORT KNOX FIVE "Funk 4 Peace" (ft. Mustafa Akbar)
A SKILLZ VS KRAFTY KUTS "Happiness"
LONDON ELEKTRICITY "All Hell Is Breaking Loose"
DJ MEHDI "Tunisia Bambaata"
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Emission Rock, Electro, Hip Hop etc sur Radio Galere 88.4 (Marseille et environs), diffusée chaque mercredi à 22 h, reprise prévue le 1er Septembre.
"Hot Fidelite" is a weekly podcast in French providing some of the best new music from indie to electro and hip-hop. Hopefully back on September 1st
26 nov. 2008
Anything Maria + François Virot
Cela fait bien longtemps que je ne m'étais pas arrêté rue Poggioli, ayant pourtant de bons souvenirs du Poulpason dont la programmation des débuts était réjouissante.
Rebaptisé le "Baby" depuis quelques mois et avantageusement relooké, le lieu devrait retrouver progressivement de sa superbe avec l'ancienne équipe du Paradox, qui propose ce soir un beau plateau indé.
Arrivé un peu trop tard pour Johhny Hawaii, c'est avec Anything Maria que la soirée commence devant un public clairsemé mais attentif.
Le rock de la Marseillaise m'avait déjà laissé une très bonne impression il y a quelques mois, et cela se confirme une nouvelle fois, il se passe quelque chose sur scène d'assez intense.
Drapée dans une robe des grands soirs et simplement appuyée de quelques beats primitifs, c'est avec sa guitare qu'elle distille ses compositions tour à tour noisy, planantes, avec parfois des plages instrumentales nourries au post-rock.
Le coté aride peut rappeler les débuts de Liz Phair et Pj Harvey tandis que d'autres titres évoquent des courants plus récents.
Un morceau avec une complice munie d'un megaphone fait un peu electroclash tandis que son incantation finale avec la batterie se rapproche des groupes anti-folk et prépare le terrain pour l'artiste suivant.
Le lyonnais François Virot a le désavantage de passer à une heure un peu tardive pour un mardi, certains s'en vont et d'autres sont moins receptifs mais c'était un set bien agréable.
Un style un peu proche de Yeasayer ou Animal Collective avec un chant affolé et un jeu de guitare faussement dissonant qui varie parfois pendant le même morceau.
Farouchement underground mais relativement accessible à l'image d'une reprise réussie du "Dancing Queen"d'Abba.
Rebaptisé le "Baby" depuis quelques mois et avantageusement relooké, le lieu devrait retrouver progressivement de sa superbe avec l'ancienne équipe du Paradox, qui propose ce soir un beau plateau indé.
Arrivé un peu trop tard pour Johhny Hawaii, c'est avec Anything Maria que la soirée commence devant un public clairsemé mais attentif.
Le rock de la Marseillaise m'avait déjà laissé une très bonne impression il y a quelques mois, et cela se confirme une nouvelle fois, il se passe quelque chose sur scène d'assez intense.
Drapée dans une robe des grands soirs et simplement appuyée de quelques beats primitifs, c'est avec sa guitare qu'elle distille ses compositions tour à tour noisy, planantes, avec parfois des plages instrumentales nourries au post-rock.
Le coté aride peut rappeler les débuts de Liz Phair et Pj Harvey tandis que d'autres titres évoquent des courants plus récents.
Un morceau avec une complice munie d'un megaphone fait un peu electroclash tandis que son incantation finale avec la batterie se rapproche des groupes anti-folk et prépare le terrain pour l'artiste suivant.
Le lyonnais François Virot a le désavantage de passer à une heure un peu tardive pour un mardi, certains s'en vont et d'autres sont moins receptifs mais c'était un set bien agréable.
Un style un peu proche de Yeasayer ou Animal Collective avec un chant affolé et un jeu de guitare faussement dissonant qui varie parfois pendant le même morceau.
Farouchement underground mais relativement accessible à l'image d'une reprise réussie du "Dancing Queen"d'Abba.
20 nov. 2008
Elli Medeiros
Espace Montévidéo, 19 Novembre 2008
C'est la première fois que je me rend dans ce complexe culturel accueillant, à la programmation intéressante mais très pointue.
Ce soir toutefois ce sont à la fois des souvenirs d'enfance et ceux de la découverte tardive d'un autre rock Français qui motivent ma présence.
Tout le monde connaît "Toi moi toit", rengaine libidineuse parmi les plus jouissives des années 80, quelques uns se souviennent éventuellement de "A Bailar Calypso" mais trop peu connaissent le passé punk d'Elli Medeiros qui lui valent d'avantage la réputation d'icône underground que de "one hit wonder".
C'est cette facette là qui domine ce soir le concert court mais intense de l'ex-Stinky Toys, accompagnée d'un groupe aussi à l'aise dans la new wave que le reggae, avec de purs riffs millésimés 77 qui ont un drôle d'écho dans cette enceinte feutrée.
Je ne sais pas ce valent les concerts de ses contemporaines Siouxsie, Ari Up ou Nina Hagen aujourd'hui mais autant son dernier album était boursouflé et décevant autant cette prestation m'a enthousiasmé.
A aucun moment on a l'impression douloureuse de voir d'une star sur le retour, plutôt un petit bout de femme en tenue Baggy qui, une fois sur scène, se transforme en bombe sensuelle qui électrise son monde avec une énergie inépuisable et une facilité déconcertante, capable de transfigurer le "My heart belongs to Daddy de Marilyn que ses propres classiques, "Toi mon toit" bien sûr et les plus anciens "Lonely lovers" et "Chica chica bongo" dans des versions ultra dansantes.
Lors de la ballade "L'ailleurs" elle fait remarquer avec malice que le nom de la salle est aussi celui de la ville où elle est née, et que ce soir les équipes de foot de France et l'Uruguay s'affrontent amicalement.
Pas sûr que le match en question reste dans les mémoires mais ceux qui avaient la chance d'être au bon endroit ce soir là garderont un excellent souvenir de ce concert.
(photo Pirlouiiit)
C'est la première fois que je me rend dans ce complexe culturel accueillant, à la programmation intéressante mais très pointue.
Ce soir toutefois ce sont à la fois des souvenirs d'enfance et ceux de la découverte tardive d'un autre rock Français qui motivent ma présence.
Tout le monde connaît "Toi moi toit", rengaine libidineuse parmi les plus jouissives des années 80, quelques uns se souviennent éventuellement de "A Bailar Calypso" mais trop peu connaissent le passé punk d'Elli Medeiros qui lui valent d'avantage la réputation d'icône underground que de "one hit wonder".
C'est cette facette là qui domine ce soir le concert court mais intense de l'ex-Stinky Toys, accompagnée d'un groupe aussi à l'aise dans la new wave que le reggae, avec de purs riffs millésimés 77 qui ont un drôle d'écho dans cette enceinte feutrée.
Je ne sais pas ce valent les concerts de ses contemporaines Siouxsie, Ari Up ou Nina Hagen aujourd'hui mais autant son dernier album était boursouflé et décevant autant cette prestation m'a enthousiasmé.
A aucun moment on a l'impression douloureuse de voir d'une star sur le retour, plutôt un petit bout de femme en tenue Baggy qui, une fois sur scène, se transforme en bombe sensuelle qui électrise son monde avec une énergie inépuisable et une facilité déconcertante, capable de transfigurer le "My heart belongs to Daddy de Marilyn que ses propres classiques, "Toi mon toit" bien sûr et les plus anciens "Lonely lovers" et "Chica chica bongo" dans des versions ultra dansantes.
Lors de la ballade "L'ailleurs" elle fait remarquer avec malice que le nom de la salle est aussi celui de la ville où elle est née, et que ce soir les équipes de foot de France et l'Uruguay s'affrontent amicalement.
Pas sûr que le match en question reste dans les mémoires mais ceux qui avaient la chance d'être au bon endroit ce soir là garderont un excellent souvenir de ce concert.
(photo Pirlouiiit)
Emission du 19 Novembre 2008
CLINIC "Tomorrow" (DFA Remix)
CUT COPY "Far Away" (Hercules and Love Affair Remix)
FRIENDLY FIRES "Paris" (Aeroplane Remix)
JEAN ON JEAN "Tonight"
QUITZOW "Sponsor (it didn't mean a thing)"
ANYTHING MARIA "High addiction"
TECHNICOLOR HOBO "Kill (What's inside of me)"
MISTER MODO & UGLY MAC BEER "Not Afraid" (Ft. Jessica Fitoussi)
GLASS CANDY "Geto boys"
CHASE AND STATUS "Against All Odds" (Feat. Kano)
WILEY "Cash In My Pocket" (Ft. Mark Ronson & Daniel Merriweather)
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CUT COPY "Far Away" (Hercules and Love Affair Remix)
FRIENDLY FIRES "Paris" (Aeroplane Remix)
JEAN ON JEAN "Tonight"
QUITZOW "Sponsor (it didn't mean a thing)"
ANYTHING MARIA "High addiction"
TECHNICOLOR HOBO "Kill (What's inside of me)"
MISTER MODO & UGLY MAC BEER "Not Afraid" (Ft. Jessica Fitoussi)
GLASS CANDY "Geto boys"
CHASE AND STATUS "Against All Odds" (Feat. Kano)
WILEY "Cash In My Pocket" (Ft. Mark Ronson & Daniel Merriweather)
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18 nov. 2008
GZA/Genius
17 Novembre 2008, Poste à Galène.
Même si programmé un lundi et à un prix un peu prohibitif, on peut s'étonner que GZA/Genius n'ait pas attiré les foules, alors son comparse Method Man a rempli par deux fois le Dock des Suds, sa date initialement prévue à l'Espace Julien est finalement déplacée au Poste à Galène.
Lequel est du coup plein à craquer de fans tout de Wu-Wear vêtus, un public presque exclusivement masculin qui est sans doute le plus patient qui soit, avalant sans broncher un retard, hélas habituel chez les stars du genre, d'au moins une bonne heure et demi.
Pas de nouvelles de Lethal Bizzle qui devait faire la première partie, c'est un dj anonyme (français à priori, si quelqu'un le connaissait...) qui se charge de faire monter la pression avec des galettes efficaces, de Aesop Rock aux Beatnuts en passant par Prefuse 73.
Passé ces quelques bémols, autant le dire, c'est très agréable de voir un concert hip hop US dans une petite salle, le son est nettement plus maîtrisé qu'à l'accoutumée et l'ambiance est assez énorme.
Et c'est également sympa pour les premiers rangs de toper la main à un grand mc, ce soir accompagné de l'imposant Killah Priest, et vu le sourire des deux gaillards peu habitués à jouer aussi près de leurs afficionados laissent penser que le kif est réciproque.
GZA commence évidement son show avec son classique "Liquid swords" repris en choeur et enchaîne les classiques de sa discographie solo, notament les récents "Paper plate" et "Alphabets" mais aussi celle de son groupes, toujours plaisant de d'onduler sur les grooves imparables que restent "Triumph" et "Reunited".
Il y a l'inévitable hommage à Ol Dirty Bastard avec "Shimmy Shimmy Ya dont un spectateur brandit avec ferveur une affichette à ce moment là.
Le concert n'est pas un brin visuel, contrairement à d'autres, son jeu de scène est sobre et les gestisculations sont plus l'apanage de Killah Priest.
Plus statique tu meurs, avec souvent une main dans la poche, on pourrait le trouver pépère le GZA mais cette force tranquille a du coup un flow précis, tranchant et intelligible, ne haussant le ton que sur quelques punchlines significatives.
Comme souvent la prestation est assez courte comparée à l'attente mais bon, les amateurs du genre y ont assurément trouvé leur compte.
(photo Pirlouiiit)
Même si programmé un lundi et à un prix un peu prohibitif, on peut s'étonner que GZA/Genius n'ait pas attiré les foules, alors son comparse Method Man a rempli par deux fois le Dock des Suds, sa date initialement prévue à l'Espace Julien est finalement déplacée au Poste à Galène.
Lequel est du coup plein à craquer de fans tout de Wu-Wear vêtus, un public presque exclusivement masculin qui est sans doute le plus patient qui soit, avalant sans broncher un retard, hélas habituel chez les stars du genre, d'au moins une bonne heure et demi.
Pas de nouvelles de Lethal Bizzle qui devait faire la première partie, c'est un dj anonyme (français à priori, si quelqu'un le connaissait...) qui se charge de faire monter la pression avec des galettes efficaces, de Aesop Rock aux Beatnuts en passant par Prefuse 73.
Passé ces quelques bémols, autant le dire, c'est très agréable de voir un concert hip hop US dans une petite salle, le son est nettement plus maîtrisé qu'à l'accoutumée et l'ambiance est assez énorme.
Et c'est également sympa pour les premiers rangs de toper la main à un grand mc, ce soir accompagné de l'imposant Killah Priest, et vu le sourire des deux gaillards peu habitués à jouer aussi près de leurs afficionados laissent penser que le kif est réciproque.
GZA commence évidement son show avec son classique "Liquid swords" repris en choeur et enchaîne les classiques de sa discographie solo, notament les récents "Paper plate" et "Alphabets" mais aussi celle de son groupes, toujours plaisant de d'onduler sur les grooves imparables que restent "Triumph" et "Reunited".
Il y a l'inévitable hommage à Ol Dirty Bastard avec "Shimmy Shimmy Ya dont un spectateur brandit avec ferveur une affichette à ce moment là.
Le concert n'est pas un brin visuel, contrairement à d'autres, son jeu de scène est sobre et les gestisculations sont plus l'apanage de Killah Priest.
Plus statique tu meurs, avec souvent une main dans la poche, on pourrait le trouver pépère le GZA mais cette force tranquille a du coup un flow précis, tranchant et intelligible, ne haussant le ton que sur quelques punchlines significatives.
Comme souvent la prestation est assez courte comparée à l'attente mais bon, les amateurs du genre y ont assurément trouvé leur compte.
(photo Pirlouiiit)
16 nov. 2008
Cocoon + Little
Espace Julien, 16 Novembre 2008.
Deuxième passage en quelques mois seulement à Marseille pour Cocoon dont le succès ne se dément pas.Après un Poste à Galène complet en Janvier ils remplissent l'Espace Julien comme un oeuf.
Un engouement qui me dépasse un peu, mais il faut croire qu'à l'instar des groupes à guitares en "the" il y a deux trois ans ce sont les folkeux qui ont la côte en ce moment.
En première partie la petite Little amuse un public qui ne connaissait visiblement que son single "J'veux des violons" et snobe le reste.
Pourtant avec un timbre vocal proche d'Emilie Simon et une musique feutrée aux délicieux accents 60's elle a le mérite de proposer une pop sucrée aux textes faussement naïfs, souvent piquants.
Je regrette assez d'avoir raté le début, les transports en commun le dimanche étant toujours très aléatoires.
Après un changement de plateau bien longuet le groupe prend place sous des applaudissements déjà très nourris.
Le duo Auvergnat formé par Morgane Imbeaud et Mark Daumail s'est enrichi pour cette tournée d'un batteur et d'un bassiste dont les origines Australiennes donneront lieu à un interlude assez drôle utilisant le décor (des Polaroid géants) à très bon escient.
Dommage par contre que les anecdotes et blagues étaient systématiques entre chaque morceau, en une heure trente de concert, au moins un quart d'heure de gaché avec du blabla niveau collège très dispensable.
C'est bien d'être complices et second degré (comme avec cette reprise ni faite ni à faire de Tokyo Hotel) mais à la longue le plaisir d'écouter leurs belles compositions en est amoindri.
Mis à part ce bémol, le concert est aussi agréable que le disque, sous haute influence Elliott Smith, Belle & Sebastian, Calexico, les deux voix se complètent bien, le son est excellent.Evidément les titres enjoués "On my way", "Vultures" et "Chupee" sont les plus acclamés, mais sur des titres plus sobres comme "Cliffhanger" on n'est pas très éloigné des artistes précités niveau intensité.
Quelques inédits qui seront sur leur prochain album plus une cover passable du "Hey Ya" d'Outkast et nos jeunes gens s'en vont laissant la plupart ravis.
Deuxième passage en quelques mois seulement à Marseille pour Cocoon dont le succès ne se dément pas.Après un Poste à Galène complet en Janvier ils remplissent l'Espace Julien comme un oeuf.
Un engouement qui me dépasse un peu, mais il faut croire qu'à l'instar des groupes à guitares en "the" il y a deux trois ans ce sont les folkeux qui ont la côte en ce moment.
En première partie la petite Little amuse un public qui ne connaissait visiblement que son single "J'veux des violons" et snobe le reste.
Pourtant avec un timbre vocal proche d'Emilie Simon et une musique feutrée aux délicieux accents 60's elle a le mérite de proposer une pop sucrée aux textes faussement naïfs, souvent piquants.
Je regrette assez d'avoir raté le début, les transports en commun le dimanche étant toujours très aléatoires.
Après un changement de plateau bien longuet le groupe prend place sous des applaudissements déjà très nourris.
Le duo Auvergnat formé par Morgane Imbeaud et Mark Daumail s'est enrichi pour cette tournée d'un batteur et d'un bassiste dont les origines Australiennes donneront lieu à un interlude assez drôle utilisant le décor (des Polaroid géants) à très bon escient.
Dommage par contre que les anecdotes et blagues étaient systématiques entre chaque morceau, en une heure trente de concert, au moins un quart d'heure de gaché avec du blabla niveau collège très dispensable.
C'est bien d'être complices et second degré (comme avec cette reprise ni faite ni à faire de Tokyo Hotel) mais à la longue le plaisir d'écouter leurs belles compositions en est amoindri.
Mis à part ce bémol, le concert est aussi agréable que le disque, sous haute influence Elliott Smith, Belle & Sebastian, Calexico, les deux voix se complètent bien, le son est excellent.Evidément les titres enjoués "On my way", "Vultures" et "Chupee" sont les plus acclamés, mais sur des titres plus sobres comme "Cliffhanger" on n'est pas très éloigné des artistes précités niveau intensité.
Quelques inédits qui seront sur leur prochain album plus une cover passable du "Hey Ya" d'Outkast et nos jeunes gens s'en vont laissant la plupart ravis.
12 nov. 2008
Emission du 12 Novembre 2008
LAUGHING LIGHT OF PLENTY "The rose"
SCHOOL OF SEVEN BELLS "Connjur"
THE ASTEROIDS GALAXY TOUR "Around the bend"
FINDLAY BROWN "All That I have"
THE BPA "He's Frank" (ft. Iggy Pop)
JAZZANOVA "I Can See" (ft. Ben Westbeech)
CHESTER FRENCH "She Loves Everybody"
A.SKILLZ VS KRAFTY KUTS "Happiness"
CHASE AND STATUS "Running"
GZA "Life Is a Movie"
Q-TIP "Shaka"
SAM COOKE "A change is gonna come"
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SCHOOL OF SEVEN BELLS "Connjur"
THE ASTEROIDS GALAXY TOUR "Around the bend"
FINDLAY BROWN "All That I have"
THE BPA "He's Frank" (ft. Iggy Pop)
JAZZANOVA "I Can See" (ft. Ben Westbeech)
CHESTER FRENCH "She Loves Everybody"
A.SKILLZ VS KRAFTY KUTS "Happiness"
CHASE AND STATUS "Running"
GZA "Life Is a Movie"
Q-TIP "Shaka"
SAM COOKE "A change is gonna come"
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11 nov. 2008
Antibalas
Cabaret Aléatoire, 10 Novembre 2008.
Le festival Tighten Up initié par le dj Selecter The Punisher ne pouvait pas mieux se clôturer avec les New Yorkais d'Antibalas, groupe/troupe groove par excellence.
Dans une salle correctement remplie pour un week end ferié le collectif de Brooklyn a ravi un public enthousiaste qui ne cessa de dodeliner deux heures durant.
Je ne sais pas si c'était calculé mais la tournée de ce groupe métissé au possible (Noir-Blancs-Latinos) est totalement raccord avec la page d'histoire écrite il y a quelques jours à peine.
Si la frustration et le dégoût des années Bush sont au cœur des textes de leur récent album "Security", c'est ragaillardis par l'euphorie de l'élection d'Obama qu'ils livrent une prestation radieuse et puissante.
Pas forcément emballé par certains titres strictement afro beat un peu "plan plan" mais totalement convaincu par les envolées jazz et salsa et l'énergie communicative de cette dizaine de surhommes.
Avec une section de cuivres infatigable (quel saxo!) des percussions tribales qui provoquent la transe, la dernière demi heure est une fois n'est pas coutume la plus enthousiasmante, la plus impressionnante et aussi la plus épuisante.
Quelques minutes seulement après la fin, tout ce petit monde vient prendre l'air avec le public restant, comme si c'était une simple fête entre amis, la grande classe.
Le festival Tighten Up initié par le dj Selecter The Punisher ne pouvait pas mieux se clôturer avec les New Yorkais d'Antibalas, groupe/troupe groove par excellence.
Dans une salle correctement remplie pour un week end ferié le collectif de Brooklyn a ravi un public enthousiaste qui ne cessa de dodeliner deux heures durant.
Je ne sais pas si c'était calculé mais la tournée de ce groupe métissé au possible (Noir-Blancs-Latinos) est totalement raccord avec la page d'histoire écrite il y a quelques jours à peine.
Si la frustration et le dégoût des années Bush sont au cœur des textes de leur récent album "Security", c'est ragaillardis par l'euphorie de l'élection d'Obama qu'ils livrent une prestation radieuse et puissante.
Pas forcément emballé par certains titres strictement afro beat un peu "plan plan" mais totalement convaincu par les envolées jazz et salsa et l'énergie communicative de cette dizaine de surhommes.
Avec une section de cuivres infatigable (quel saxo!) des percussions tribales qui provoquent la transe, la dernière demi heure est une fois n'est pas coutume la plus enthousiasmante, la plus impressionnante et aussi la plus épuisante.
Quelques minutes seulement après la fin, tout ce petit monde vient prendre l'air avec le public restant, comme si c'était une simple fête entre amis, la grande classe.
5 nov. 2008
Emission du 5 Novembre 2008
MOCK & TOOF "Underwater"
WINDSURF "Light As Daylight"
WOOLFY VS PROJECTIONS "Neeve"
CHAIRLIFT "Evident Utensil"
MARY KATE O'NEIL "Happy"
FINDLAY BROWN "Promised land" (Pilooski edit)
FRIENDLY FIRES "Paris" (Aeroplane remix)
ROBYN "Cobrastyle" (The Bloody Beetroots Remix)
PUPPETMASTAZ "Mephistopheles" (Modeselektor Remix)
MOS DEF "Life In Marvelous Times"
THE KNUX "Bang bang"
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WINDSURF "Light As Daylight"
WOOLFY VS PROJECTIONS "Neeve"
CHAIRLIFT "Evident Utensil"
MARY KATE O'NEIL "Happy"
FINDLAY BROWN "Promised land" (Pilooski edit)
FRIENDLY FIRES "Paris" (Aeroplane remix)
ROBYN "Cobrastyle" (The Bloody Beetroots Remix)
PUPPETMASTAZ "Mephistopheles" (Modeselektor Remix)
MOS DEF "Life In Marvelous Times"
THE KNUX "Bang bang"
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Alpha
4 Novembre 2008, Poste à Galène.
Alpha fait partie des formationss dont les disques, catalogués trip hop par défaut, se suivent et se ressemblent, mais cela ne saurait excuser l'indifférence dans laquelle ils sortent, avec une promo et une distribution indignes de leur talent.
Surprise divine que ce concert au Poste à Galène, alors qu'un an s'est écoulé depuis la sortie de leur dernier opus "The sky is mine" et que le prochain, une collaboration avec Horace Andy n'est prévu que pour dans quelques mois.
Comme on pouvait le craindre en début de semaine avec une météo calamiteuse et un match au Vélodrome la salle est déserte, peut être une trentaine de happy few à tout casser venus assister à une performance solaire parfait antidote à la morosité ambiante.
Elle semble loin l'époque (1997) de leur sublime "Come from heaven", la presse musicale alors encore vraiment curieuse ne tarissait pas d'éloges sur ce groupe céleste, qui nous a malgré tout livré ce soir un des moments forts de 2008.
Si on peut regretter l'absence du chanteur Martin Barnard parti vers d'autres horizons on ne peut que fondre à l'écoute de la troublante Wendy Stubbs dont le timbre soyeux et puissant impressione encore plus que sur disque.
Le trio de musiciens qui l'accompagne est discret et économe de gestes, restranscrivant à merveille des compositions ô combien sophistiquées.
En particulier le cerveau des Bristoliens Corin Dingley, batteur dont le jeu aérien installe dès les premières notes une ambiance feutrée que seules quelques envolées viennent troubler.
L'accent est mis sur le plus récent de leurs disques, avec quelques sommets ("For the wages", "Burn me again", "Stumbled", "A little poison") des interludes instrumentaux et quelques titres plus anciens.
Des frissons parcourent les vieux fans lorsque retentit "Somewhere not here", bijou intemporel tiré du 1er LP précité.
L'intensité ne retombe jamais et lorsque vient la fin de ce trop court moment, le reccueillement laisse place à une ovation qui ne laisse pas insensible les Anglais, pas plus connus Outre Manche qu'ici.
Très disponible après, la chanteuse semble presque surprise de nos louanges, tout comme l'accueil reçu à Paris et Dijon, l'humilité des grands, assurément.
Alpha fait partie des formationss dont les disques, catalogués trip hop par défaut, se suivent et se ressemblent, mais cela ne saurait excuser l'indifférence dans laquelle ils sortent, avec une promo et une distribution indignes de leur talent.
Surprise divine que ce concert au Poste à Galène, alors qu'un an s'est écoulé depuis la sortie de leur dernier opus "The sky is mine" et que le prochain, une collaboration avec Horace Andy n'est prévu que pour dans quelques mois.
Comme on pouvait le craindre en début de semaine avec une météo calamiteuse et un match au Vélodrome la salle est déserte, peut être une trentaine de happy few à tout casser venus assister à une performance solaire parfait antidote à la morosité ambiante.
Elle semble loin l'époque (1997) de leur sublime "Come from heaven", la presse musicale alors encore vraiment curieuse ne tarissait pas d'éloges sur ce groupe céleste, qui nous a malgré tout livré ce soir un des moments forts de 2008.
Si on peut regretter l'absence du chanteur Martin Barnard parti vers d'autres horizons on ne peut que fondre à l'écoute de la troublante Wendy Stubbs dont le timbre soyeux et puissant impressione encore plus que sur disque.
Le trio de musiciens qui l'accompagne est discret et économe de gestes, restranscrivant à merveille des compositions ô combien sophistiquées.
En particulier le cerveau des Bristoliens Corin Dingley, batteur dont le jeu aérien installe dès les premières notes une ambiance feutrée que seules quelques envolées viennent troubler.
L'accent est mis sur le plus récent de leurs disques, avec quelques sommets ("For the wages", "Burn me again", "Stumbled", "A little poison") des interludes instrumentaux et quelques titres plus anciens.
Des frissons parcourent les vieux fans lorsque retentit "Somewhere not here", bijou intemporel tiré du 1er LP précité.
L'intensité ne retombe jamais et lorsque vient la fin de ce trop court moment, le reccueillement laisse place à une ovation qui ne laisse pas insensible les Anglais, pas plus connus Outre Manche qu'ici.
Très disponible après, la chanteuse semble presque surprise de nos louanges, tout comme l'accueil reçu à Paris et Dijon, l'humilité des grands, assurément.
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