Espace Julien, 16 Novembre 2008.
Deuxième passage en quelques mois seulement à Marseille pour Cocoon dont le succès ne se dément pas.Après un Poste à Galène complet en Janvier ils remplissent l'Espace Julien comme un oeuf.
Un engouement qui me dépasse un peu, mais il faut croire qu'à l'instar des groupes à guitares en "the" il y a deux trois ans ce sont les folkeux qui ont la côte en ce moment.
En première partie la petite Little amuse un public qui ne connaissait visiblement que son single "J'veux des violons" et snobe le reste.
Pourtant avec un timbre vocal proche d'Emilie Simon et une musique feutrée aux délicieux accents 60's elle a le mérite de proposer une pop sucrée aux textes faussement naïfs, souvent piquants.
Je regrette assez d'avoir raté le début, les transports en commun le dimanche étant toujours très aléatoires.
Après un changement de plateau bien longuet le groupe prend place sous des applaudissements déjà très nourris.
Le duo Auvergnat formé par Morgane Imbeaud et Mark Daumail s'est enrichi pour cette tournée d'un batteur et d'un bassiste dont les origines Australiennes donneront lieu à un interlude assez drôle utilisant le décor (des Polaroid géants) à très bon escient.
Dommage par contre que les anecdotes et blagues étaient systématiques entre chaque morceau, en une heure trente de concert, au moins un quart d'heure de gaché avec du blabla niveau collège très dispensable.
C'est bien d'être complices et second degré (comme avec cette reprise ni faite ni à faire de Tokyo Hotel) mais à la longue le plaisir d'écouter leurs belles compositions en est amoindri.
Mis à part ce bémol, le concert est aussi agréable que le disque, sous haute influence Elliott Smith, Belle & Sebastian, Calexico, les deux voix se complètent bien, le son est excellent.Evidément les titres enjoués "On my way", "Vultures" et "Chupee" sont les plus acclamés, mais sur des titres plus sobres comme "Cliffhanger" on n'est pas très éloigné des artistes précités niveau intensité.
Quelques inédits qui seront sur leur prochain album plus une cover passable du "Hey Ya" d'Outkast et nos jeunes gens s'en vont laissant la plupart ravis.
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