Emission Rock, Electro, Hip Hop etc sur Radio Galere 88.4 (Marseille et environs), diffusée chaque mercredi à 22 h, reprise prévue le 1er Septembre.
"Hot Fidelite" is a weekly podcast in French providing some of the best new music from indie to electro and hip-hop. Hopefully back on September 1st
31 mai 2008
Camille + Morcheeba
Dock des suds, 30 mai 2008.
Mauvaise surprise en arrivant à peu près à l'heure pour ne pas trop attendre, pas mal de monde ont confondu l'ouverture des portes et le début des concerts, du coup la longue queue sous le soleil avec ces immenses pubs pour l'affreuse radio et le non moins douteux café qui sponsorisaient la soirée n'étaient pas des plus agréables.
Raté la moitié du set de Morcheeba du coup.
Pas très grave vu que ce n'était pas pour eux que je venais mais dommage vu que c'était mieux que prévu.
Eux qui titraient leur superbe premier album "Who can you trust ? (1996) avaient perdu ma confiance depuis 2-3 albums foireux et surtout l'éviction de la chanteuse Skye Edwards à qui les chansons soul vaporeuse allaient comme un gant.
Sa remplaçante (qui parle un français impeccable) est loin d'être aussi troublante mais s'en sort pas si mal, même si on frôle parfois l'imitation.
Plusieurs chansons de l'album "Big calm" (1998) rappellent de bons souvenirs, des planants "The sea" et "Blindfold" au plus relevé "Let me see".
Les anglais finissent avec moult effets de manche (les frêres Godfrey gagneraient franchement à la jouer plus souple quand même) avec le funky "Be yourself" qui s'achève avec un clin d'oeil au "Thank you" de Sly & The Family Stone et des scratches ravageurs, puis avec un "Rome wasn't built in a day" assez quelconque.
Camille relève sensiblement le niveau dès les premières secondes d'un show court mais intense, tout à l'image de celle qui a conquis public et critique avec son deuxième "Le fil" et destabilisé un peu tout le monde (moi y compris) avec le récent "Music Hole".
Ce qui est toujours épatant avec la demoiselle c'est sa faculté à faire le show sans en faire trop (bien que ses tenues affriolantes ne laissent pas de marbre), à s'autoriser les acrobaties vocales les plus folles tout en retombant toujours sur ses pieds, et à mettre à profit les musiciens, dont son pygmalion Majiker et choristes, deux gars, deux filles et puis le beatboxer Sly ex-Saian Supa Crew.
Aucune chanson du premier album, quelques tubes du deuxième et beaucoup de titres du dernier, qui s'apprécient plus sur scène pour laquelle ils semblent avoir été pensés.
Avec à peu près dans l'ordre des "Canards sauvages", "Home is where it hurts", "Kfir", "Waves" euphorisants.
Sa reprise du "Too drunk to fuck" des Dead Kennedys fait toujours son effet, elle semble plus que jamais dire pas besoin de guitares saturées pour être punk.
Quelques moments creux ensuite : pas très convaincu par "Cats and dogs" et ses cris d'animaux grotesque, ni par l'interminable interlude "Janine" qui n'apporte rien si ce n'est d'amuser la galerie.
Par contre toujours aussi conquis par les perles que restent "Pale septembre" et "Au port" même si on aurait aimer que la partie neuneu du public qui applaudit sans arrêt comme dans une émission tv la mette un peu en veilleuse à ces moments-là.
Quand aux singles "Ta douleur" et "Gospel with no lord", puis au rappel "Money note", l'interpretation et l'ambiance générale était aussi bluffante qu'un concert de soul, style qui va le mieux à la miss dont la réputation scènique volcanique ne s'est pas démentie ce soir.
29 mai 2008
Emission du 28 Mai 2008
LATE OF THE PIER "Space And The Woods"
ZEIGEIST "The lake"
SCHOOL OF SEVEN BELLS "Chain"
COCOROSIE "God Has a Voice, She Speaks Through Me"
RATATAT "Shempi"
MR OIZO "Z"
SONNY J "Handsfree"
THE HERBALISER "You're Not All That" (ft. Jessica Darling)
TRICKY "Council Estate"
N*E*R*D* "Spazz"
SOLANGE "I Decided"
ESTELLE "Magnificent" (Ft. Kardinal Offishall)
SANTOGOLD "Say Aha" (Tepr Remix)
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ZEIGEIST "The lake"
SCHOOL OF SEVEN BELLS "Chain"
COCOROSIE "God Has a Voice, She Speaks Through Me"
RATATAT "Shempi"
MR OIZO "Z"
SONNY J "Handsfree"
THE HERBALISER "You're Not All That" (ft. Jessica Darling)
TRICKY "Council Estate"
N*E*R*D* "Spazz"
SOLANGE "I Decided"
ESTELLE "Magnificent" (Ft. Kardinal Offishall)
SANTOGOLD "Say Aha" (Tepr Remix)
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22 mai 2008
Emission du 21 Mai 2008
THE TING TINGS "Shut Up and Let Me Go"
TILLY AND THE WALL "Cacophony"
THE LAST SHADOW PUPPETS "My Mistakes Were Made For You"
VERONICA MAGGIO "Gammal Sång"
LYKKE LI "I'm Good, I'm Gone"
NINA SIMONE "Take Care Of Business" (Pilooski Edit)
KELLEY POLAR "Entropy Reigns" (Pearson and Usher's Second Law Dynamix)
LADYTRON "Ghost" (Toxic Avenger Mix)
PLAYDOE "It's that beat" (Toxic Avenger remix)
EDU K "Me Bota Pra Dancar" (Crookers Edit)
CUIZINIER "Girls" (Feat Marina)
BAB LEE "Bablee Samuz"
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TILLY AND THE WALL "Cacophony"
THE LAST SHADOW PUPPETS "My Mistakes Were Made For You"
VERONICA MAGGIO "Gammal Sång"
LYKKE LI "I'm Good, I'm Gone"
NINA SIMONE "Take Care Of Business" (Pilooski Edit)
KELLEY POLAR "Entropy Reigns" (Pearson and Usher's Second Law Dynamix)
LADYTRON "Ghost" (Toxic Avenger Mix)
PLAYDOE "It's that beat" (Toxic Avenger remix)
EDU K "Me Bota Pra Dancar" (Crookers Edit)
CUIZINIER "Girls" (Feat Marina)
BAB LEE "Bablee Samuz"
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15 mai 2008
Emission du 14 Mai 2008
WEEZER "Troublemaker"
NINE INCH NAILS "Discipline"
SUBTLE "Exiting Arm"
N*E*R*D* "Spazz"
HELOISE AND THE SAVOIR FAIRE "Canadian Changes"
APRIL MARCH & STEVE HANFT "Attention Cherie"
AEROPLANE "Whispers" (Feat Kathy Diamond)
40 THIEVES "Don't Turn It Off" (feat. Qzen)
SAM SPARRO "Clingwrap"
BABY CHARLES "This time"
AL GREEN "Standing In The Rain"
JAMIE LIDELL "Little Bit Of Feel Good" (Snr. Coconut mix)
SENOR COCONUT & HIS ORCHESTRA "Around the world"
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NINE INCH NAILS "Discipline"
SUBTLE "Exiting Arm"
N*E*R*D* "Spazz"
HELOISE AND THE SAVOIR FAIRE "Canadian Changes"
APRIL MARCH & STEVE HANFT "Attention Cherie"
AEROPLANE "Whispers" (Feat Kathy Diamond)
40 THIEVES "Don't Turn It Off" (feat. Qzen)
SAM SPARRO "Clingwrap"
BABY CHARLES "This time"
AL GREEN "Standing In The Rain"
JAMIE LIDELL "Little Bit Of Feel Good" (Snr. Coconut mix)
SENOR COCONUT & HIS ORCHESTRA "Around the world"
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Micky Green + Oh! Tiger Mountain
Le Moulin, 14 Mai 2008
En première partie un marseillais que les amateurs de rock indé commencent à bien connaître, Mathieu du groupe Nation All Dust dans son escapade solo sous l'étrange nom Oh! Tiger Mountain devant un public impatient de voir la tête d'affiche mais assez receptif.
Affublé d'un masque de tigre pour une introduction surprenante accapella, il livre quelques chansons à la guitare accoustique avant d'electriser un peu le ton avec sa belle Telecaster bleue.
Mis à part "Come on softly" de son groupe, les compositions sont nouvelles et relativement accessibles, pour qui aime les ballades d'Elvis Costello ou de Joe Pernice.
Peu habitué à jouer seul, devant autant de monde et une assistance aussi jeune, on le sent peu à l'aise lorsqu'il s'agit de présenter ses titres mais très pro il se sera bien sorti de l'exercice si l'on juge les mines enthousiastes des plus curieux venus s'arracher sa première démo.
Le changement de plateau est rhythmé par le dernier album de Feist, avec laquelle l'Australienne Micky Green partage le même producteur, l'omniprésent Renaud Letang qui a fait du bon boulot sur le premier disque de l'ex-mannequin, "White t-shirt".
Le fait de l'avoir d'abord découvert sur Inter me faisait penser qu'il y aurait un max de quadras dans la salle mais point du tout, c'était plutôt ambiance Maronaise avec midinettes mi-cagoles et mâles bronzés transis à l'idée de voir la belle en vrai.
La grève des enseignants le lendemain et l'absence de la Nouvelle Star en raison de foot ne sont certainement pas étrangers à ce plébiscite ado à moins que, plus vraisemblablement, les efficaces singles Oh! et Shoulda tournent en boucle sur les chaînes musicales.
Concert à l'image du disque, agréable mais sans surprises, rien à reprocher à la miss (qui ressemble énormément à Nina Person des Cardigans) a une jolie voix entre folk et soul,un sourire aussi ravageur que sa robe mais on aurait aimé que ses mercernaires de studio qui lui servent de groupe eurent fait preuve d'un peu plus d'imagination.
Les arrangements à l'identique sonnaient très souvent soupe FM et la desservait plus qu'autre chose, passe encore pour les ballades à la limite du soporifique, mais les titres un peu dansants ne décollaient jamais, y compris lors de reprises de tubes pourtant certifiés ambianceurs tels que "Faith" de George Michael et "Little Green Bag de Georges Baker Selection (le titre d'ouverture de Reservoir Dogs).
Si elle s'entoure un peu mieux à l'avenir et etoffe son songwriting Micky Green a tout les attributs pour mettre le grand public dans sa poche et prouver qu'elle n'est pas qu'un phénomène de saison, c'est tout le mal qu'on lui souhaite, peut être même dès son prochain passage dans la région, le 22/07 aux Voix du Gaou.
En première partie un marseillais que les amateurs de rock indé commencent à bien connaître, Mathieu du groupe Nation All Dust dans son escapade solo sous l'étrange nom Oh! Tiger Mountain devant un public impatient de voir la tête d'affiche mais assez receptif.
Affublé d'un masque de tigre pour une introduction surprenante accapella, il livre quelques chansons à la guitare accoustique avant d'electriser un peu le ton avec sa belle Telecaster bleue.
Mis à part "Come on softly" de son groupe, les compositions sont nouvelles et relativement accessibles, pour qui aime les ballades d'Elvis Costello ou de Joe Pernice.
Peu habitué à jouer seul, devant autant de monde et une assistance aussi jeune, on le sent peu à l'aise lorsqu'il s'agit de présenter ses titres mais très pro il se sera bien sorti de l'exercice si l'on juge les mines enthousiastes des plus curieux venus s'arracher sa première démo.
Le changement de plateau est rhythmé par le dernier album de Feist, avec laquelle l'Australienne Micky Green partage le même producteur, l'omniprésent Renaud Letang qui a fait du bon boulot sur le premier disque de l'ex-mannequin, "White t-shirt".
Le fait de l'avoir d'abord découvert sur Inter me faisait penser qu'il y aurait un max de quadras dans la salle mais point du tout, c'était plutôt ambiance Maronaise avec midinettes mi-cagoles et mâles bronzés transis à l'idée de voir la belle en vrai.
La grève des enseignants le lendemain et l'absence de la Nouvelle Star en raison de foot ne sont certainement pas étrangers à ce plébiscite ado à moins que, plus vraisemblablement, les efficaces singles Oh! et Shoulda tournent en boucle sur les chaînes musicales.
Concert à l'image du disque, agréable mais sans surprises, rien à reprocher à la miss (qui ressemble énormément à Nina Person des Cardigans) a une jolie voix entre folk et soul,un sourire aussi ravageur que sa robe mais on aurait aimé que ses mercernaires de studio qui lui servent de groupe eurent fait preuve d'un peu plus d'imagination.
Les arrangements à l'identique sonnaient très souvent soupe FM et la desservait plus qu'autre chose, passe encore pour les ballades à la limite du soporifique, mais les titres un peu dansants ne décollaient jamais, y compris lors de reprises de tubes pourtant certifiés ambianceurs tels que "Faith" de George Michael et "Little Green Bag de Georges Baker Selection (le titre d'ouverture de Reservoir Dogs).
Si elle s'entoure un peu mieux à l'avenir et etoffe son songwriting Micky Green a tout les attributs pour mettre le grand public dans sa poche et prouver qu'elle n'est pas qu'un phénomène de saison, c'est tout le mal qu'on lui souhaite, peut être même dès son prochain passage dans la région, le 22/07 aux Voix du Gaou.
11 mai 2008
Playdoe + Dalëk
10 Mai 2008, Cabaret Aléatoire
Peut être es-ce du au long week-end de Mai, au multiplexe de foot ou tout simplement à la très mince promo mais cette soirée organisée par le magazine Noise n'a pas attiré foule, loin de là, quelques dizaines de curieux venus pour voir l'impressionnant Dalëk dont j'avais raté le premier passage à Marseille il y a une paire d'années.
Jusqu'à ce concert je n'avais jamais entendu parler de la première partie Playdoe et pour cause, les sorties du label Jarring Effects ne m'ont jamais vraiment intéresse mais là bonne surprise c'était dès les premières minutes une grosse claque.
C'est un duo hip hop en provenance de Johanesbourg formé du Dj Sibot et du Mc Spoek Mathambo et ils ont juste sorti un EP pour l'instant.
Les instrus sont percutantes avec des sons electro robotiques aux influences qui ratissent large, qui rappellent autant Afrika Bambataa qu'Anti Pop Consortium, sans cesses triturées par le dj qui s'avère en plus un excellent scratcheur et qui prend parfois le micro-vocodeur.
Quand au rappeur, dont la voix était malheureusement sous mixée par moments, c'est à Busdriver (pour l'énergie) et Spank Rock (pour le flow goguenard et la gestuelle chaloupée) que l'on pense et le peu de public présent hoche frénétiquement de la tête, c'était très efficace comme entrée à matière.
Après ce set retro-futuriste, ambiance apocalyptique avec Dalëk et là ça ne rigole plus du tout.
Connaissant un peu ses disques et ayant eu des retours positifs donc pas de surprise mais la confirmation que cette formation ne ressemble à aucune autre.
Le style sans concessions, la tension qui ne retombe jamais, une fois happé difficile de décrocher et l'on en sort épuisé (dommage pour les autres dj's qui allaient suivre, Otto Von Schirach et Jason Forrest).
Un concert aussi musclé que le sont le rappeur et surtout son dj tatoué, les samples indus et les riffs du guitariste plus les ambiances lourdes distillées par un quatrième acolyte aboutissent à un mur du son bruitiste et hypnotique.
Un chaos qui trouve même de l'écho chez quelques métalleux comme cette spectatrice passablement éméchée venue sur scène hurler au micro.
Ce qui n'a pas l'air de perturber plus que ça Dalëk, dont il faut d'ailleurs souligner l'extrême concentration.
Contrairement à bien d'autres il ne fait aucune pause entre les morceaux et ne s'adresse que rarement à l'assistance, si ce n'est pour assèner ses rimes redoutables et en découdre avec les beats ravageurs de son groupe.
Peut être es-ce du au long week-end de Mai, au multiplexe de foot ou tout simplement à la très mince promo mais cette soirée organisée par le magazine Noise n'a pas attiré foule, loin de là, quelques dizaines de curieux venus pour voir l'impressionnant Dalëk dont j'avais raté le premier passage à Marseille il y a une paire d'années.
Jusqu'à ce concert je n'avais jamais entendu parler de la première partie Playdoe et pour cause, les sorties du label Jarring Effects ne m'ont jamais vraiment intéresse mais là bonne surprise c'était dès les premières minutes une grosse claque.
C'est un duo hip hop en provenance de Johanesbourg formé du Dj Sibot et du Mc Spoek Mathambo et ils ont juste sorti un EP pour l'instant.
Les instrus sont percutantes avec des sons electro robotiques aux influences qui ratissent large, qui rappellent autant Afrika Bambataa qu'Anti Pop Consortium, sans cesses triturées par le dj qui s'avère en plus un excellent scratcheur et qui prend parfois le micro-vocodeur.
Quand au rappeur, dont la voix était malheureusement sous mixée par moments, c'est à Busdriver (pour l'énergie) et Spank Rock (pour le flow goguenard et la gestuelle chaloupée) que l'on pense et le peu de public présent hoche frénétiquement de la tête, c'était très efficace comme entrée à matière.
Après ce set retro-futuriste, ambiance apocalyptique avec Dalëk et là ça ne rigole plus du tout.
Connaissant un peu ses disques et ayant eu des retours positifs donc pas de surprise mais la confirmation que cette formation ne ressemble à aucune autre.
Le style sans concessions, la tension qui ne retombe jamais, une fois happé difficile de décrocher et l'on en sort épuisé (dommage pour les autres dj's qui allaient suivre, Otto Von Schirach et Jason Forrest).
Un concert aussi musclé que le sont le rappeur et surtout son dj tatoué, les samples indus et les riffs du guitariste plus les ambiances lourdes distillées par un quatrième acolyte aboutissent à un mur du son bruitiste et hypnotique.
Un chaos qui trouve même de l'écho chez quelques métalleux comme cette spectatrice passablement éméchée venue sur scène hurler au micro.
Ce qui n'a pas l'air de perturber plus que ça Dalëk, dont il faut d'ailleurs souligner l'extrême concentration.
Contrairement à bien d'autres il ne fait aucune pause entre les morceaux et ne s'adresse que rarement à l'assistance, si ce n'est pour assèner ses rimes redoutables et en découdre avec les beats ravageurs de son groupe.
8 mai 2008
Emission du 7 Mai 2008
STEREOLAB "Three Women"
THE SHORTWAVE SET "No social"
MARTINA TOPLEY-BIRD "Something to say"
SCARLETT JOHANSSON "I don't want to grow up"
ARIANE MOFFAT "Jeudi 17 Mai"
ELLI MEDEIROS "Jungle pulse"
BITCHEE BITCHEE YA YA YA "Love Beauty #1"
THE RAPTURE "No sex for Ben"
DAN LE SAC vs SCROOBIUS PIP "Angles"
ATMOSPHERE "You"
THE ROOTS "Rising down"
9th WONDER & BUCKSHOT "Hold It Down"
PLANTLIFE "Sumthin about her"
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THE SHORTWAVE SET "No social"
MARTINA TOPLEY-BIRD "Something to say"
SCARLETT JOHANSSON "I don't want to grow up"
ARIANE MOFFAT "Jeudi 17 Mai"
ELLI MEDEIROS "Jungle pulse"
BITCHEE BITCHEE YA YA YA "Love Beauty #1"
THE RAPTURE "No sex for Ben"
DAN LE SAC vs SCROOBIUS PIP "Angles"
ATMOSPHERE "You"
THE ROOTS "Rising down"
9th WONDER & BUCKSHOT "Hold It Down"
PLANTLIFE "Sumthin about her"
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4 mai 2008
Jonathan Richman
3 mai 2008, Poste à Galène.
J'aurais bien aimé vous parler en long et en large de la prestation de l'ex Modern Lovers mais j'en ai hélas raté une bonne moitié, avec ce paradoxe tout marseillais de commencer un concert très tôt un samedi alors qu'en semaine ils commencent généralement trop tard.
Si l'on ajoute la chaleur insoutenable de la salle (pleine en plein pont du 1er Mai, ça fait plaisir) transformée pour l'occasion en vraie étuve, les conditions n'étaient pas forcément réunies pour apprécier ce court moment (guère plus d'une heure) que nous a proposé le songwriter mais ses chansons, sa présence et son sourire l'ont quand même emporté.
Car Jonathan Richman est un génie méconnu du grand public (malgré son apparition gag dans le film "Mary à tout prix") qui a depuis les 70's sa place au panthéon des Beautiful losers, il est autant considéré par les amateurs de punk grace au tube "Roadrunner" (repris par les Pistols) que chez les indie/poppeux/folkeux de la terre entière qui l'ont pillé, Beck en tête.
Un vrai plaisir de voir enfin ce personnage attachant pour de vrai, avec ses textes déchirants mais jamais larmoyants, cette voix tremblotante si chaleureuse, cet humour omniprésent.
Ses chansons qui ont l'air de toutes se ressembler dissimulent souvent une richesse mélodique étonnante, une combinaison guitare accoustique/batterie pleine de nuances.
La partie du concert vu faisait la part belle à son dernier disque "Because Her Beauty Is Raw and Wild" avec quelques titres croquignolesques en Espagnol et en Français, des moments accapela et sans micro qui ajoutaient encore plus complicité, d'où la surprise et la frustration de le voir partir si tôt.
Bravo toutefois à l'équipe du Moulin d'avoir permis ce petit évènement en espèrant que ce premier passage à Marseille ne soit pas le dernier.
J'aurais bien aimé vous parler en long et en large de la prestation de l'ex Modern Lovers mais j'en ai hélas raté une bonne moitié, avec ce paradoxe tout marseillais de commencer un concert très tôt un samedi alors qu'en semaine ils commencent généralement trop tard.
Si l'on ajoute la chaleur insoutenable de la salle (pleine en plein pont du 1er Mai, ça fait plaisir) transformée pour l'occasion en vraie étuve, les conditions n'étaient pas forcément réunies pour apprécier ce court moment (guère plus d'une heure) que nous a proposé le songwriter mais ses chansons, sa présence et son sourire l'ont quand même emporté.
Car Jonathan Richman est un génie méconnu du grand public (malgré son apparition gag dans le film "Mary à tout prix") qui a depuis les 70's sa place au panthéon des Beautiful losers, il est autant considéré par les amateurs de punk grace au tube "Roadrunner" (repris par les Pistols) que chez les indie/poppeux/folkeux de la terre entière qui l'ont pillé, Beck en tête.
Un vrai plaisir de voir enfin ce personnage attachant pour de vrai, avec ses textes déchirants mais jamais larmoyants, cette voix tremblotante si chaleureuse, cet humour omniprésent.
Ses chansons qui ont l'air de toutes se ressembler dissimulent souvent une richesse mélodique étonnante, une combinaison guitare accoustique/batterie pleine de nuances.
La partie du concert vu faisait la part belle à son dernier disque "Because Her Beauty Is Raw and Wild" avec quelques titres croquignolesques en Espagnol et en Français, des moments accapela et sans micro qui ajoutaient encore plus complicité, d'où la surprise et la frustration de le voir partir si tôt.
Bravo toutefois à l'équipe du Moulin d'avoir permis ce petit évènement en espèrant que ce premier passage à Marseille ne soit pas le dernier.
1 mai 2008
Emission du 30 Avril 2008
THE ROLLING STONES "You Can't Always Get What You Want" (Soulwax Remix)
JAMIE LIDELL "Little Bit Of Feel Good" (Mr Oizo mix)
HERCULES AND LOVE AFFAIR "You Belong" (Riton Remix)
MIDINGHT JUGGERNAUTS "Shadows" (Knightlife remix)
FEIST "I Feel It All" (Escort Remix)
CSS "Rat Is Dead"
JONATHAN RICHMAN "When we refuse to suffer"
PORTISHEAD "Magic Doors"
MARTINA TOPLEY-BIRD "Phoenix"
SANTOGOLD "Unstoppable"
ATMOSPHERE "Shoulda known"
THE ROOTS "Get busy"
Télécharger l'émission
JAMIE LIDELL "Little Bit Of Feel Good" (Mr Oizo mix)
HERCULES AND LOVE AFFAIR "You Belong" (Riton Remix)
MIDINGHT JUGGERNAUTS "Shadows" (Knightlife remix)
FEIST "I Feel It All" (Escort Remix)
CSS "Rat Is Dead"
JONATHAN RICHMAN "When we refuse to suffer"
PORTISHEAD "Magic Doors"
MARTINA TOPLEY-BIRD "Phoenix"
SANTOGOLD "Unstoppable"
ATMOSPHERE "Shoulda known"
THE ROOTS "Get busy"
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