SMOOVE & TURRELL "You Don't Know"
NOISETTES "Never Forget You"
FAN DEATH "Goodbye Horses"
DESIRE "Mirror mirror"
COLOURING IN "Intergalactic Romantic"
GENERAL ELEKTRIKS "David Lynch Moments"
EXPERIMENTAL DENTAL SCHOOL "Earthquake"
ICY DEMONS "Argentine Pears"
THEOPHILUS LONDON "TNT"
TODDLA T "Butter Me Up" (Ft. Siobhan Gallagher & Tinchy Stryder)
CLIPSE "Kinda Like A Big Deal" (ft. Kanye West)
K-OS "I Wish I Knew Natalie Portman"
RAPHAEL SAADIQ "100 Yard Dash"
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Emission Rock, Electro, Hip Hop etc sur Radio Galere 88.4 (Marseille et environs), diffusée chaque mercredi à 22 h, reprise prévue le 1er Septembre.
"Hot Fidelite" is a weekly podcast in French providing some of the best new music from indie to electro and hip-hop. Hopefully back on September 1st
29 avr. 2009
27 avr. 2009
Sandra Nkaké, Nevchehirlian, No Bleu...
Cabaret Aléatoire, 24 Avril 2009.
Soirée eclectique pour ce plateau proposé par le festival Gravitations qui pour sa première édition fête la sortie prochaine du premier album de Nevchehirlian qui a fait bien du chemin depuis ses mémorables premières soirées slam.
Avant les concerts à proprement dit, c'est une nouvelle tribune libre qui est proposée aux premiers arrivants, avec un disque offert pour chaque texte déclamé.
Ambiance bonne enfant avec des têtes que l'on reconnaît et des styles de prose dans des styles différents et souvent enthousiasmants.
Viennent ensuite No Bleu, projet d'un autre membre de Vibrion, Eric Cartier accompagné d'un percussioniste qui joue également du saxo, et d'un guitariste hanté par le blues.
Musicalement c'est plutôt sombre, minimaliste et souvent improvisé façon free jazz, pas très facile d'accès je dois avouer décrocher au bout de quelques morceaux néanmoins intéressants.
C'est un peu plus tard le tour de Sandra Nkaké l'invitée Parisienne très attendue par une frange non négligeable du public.
Son disque "Mansaadi" de bonne facture pour de la Soul "made in France" laissait présager un moment de grâce, et le moins qu'on puisse dire, c'est que la Franco-Camerounaise n'a pas déçu.
En la voyant arriver avec une béquille on craint qu'elle ne fatigue vite mais la prestation est de haut rang, peut être moins explosive qu'Alice Russell il y a deux jours mais tout aussi séduisante.
Que ce soit ses reprises ("Higher" de D'Angelo, "La mauvaise réputation" de Brassens) ou ses propres morceaux comme le semi tube "Happy" on baigne dans un univers soul jazz, soyeux et classe quelque part entre Grace Jones, Erykah Badu ou Me'Shell Ndegeocello.
Beaucoup de maîtrise, on sent qu'elle n'en est pas à sa première scène bien que son succès soit tardif.
Un vrai régal pour les yeux et les oreilles, sans compter qu'elle discute beaucoup avec le public et rit pas mal avec ses musiciens.
Un très bon moment qui nous fait regretter qu'il n'y ait pas plus de concerts soul dans le coin, et de chanteuse de ce calibre en France.
Il se fait tard pour le dernier live avec Nevcherlian, peut être un peu trop pour écouter avec attention un live qui ne manque pourtant pas d'énergie.
Si l'ambition de Fred et ses comparses d'allier l'energie du slam avec celle du rock est louable et assez réussie, ce sont néanmoins les morceaux les plus calmes qui ont mes préférences.
Programmé plus tôt le concert aurait eu, je pense, un plus fort impact, chose sans doute confirmée le lendemain en première partie de CocoRosie.
Soirée eclectique pour ce plateau proposé par le festival Gravitations qui pour sa première édition fête la sortie prochaine du premier album de Nevchehirlian qui a fait bien du chemin depuis ses mémorables premières soirées slam.
Avant les concerts à proprement dit, c'est une nouvelle tribune libre qui est proposée aux premiers arrivants, avec un disque offert pour chaque texte déclamé.
Ambiance bonne enfant avec des têtes que l'on reconnaît et des styles de prose dans des styles différents et souvent enthousiasmants.
Viennent ensuite No Bleu, projet d'un autre membre de Vibrion, Eric Cartier accompagné d'un percussioniste qui joue également du saxo, et d'un guitariste hanté par le blues.
Musicalement c'est plutôt sombre, minimaliste et souvent improvisé façon free jazz, pas très facile d'accès je dois avouer décrocher au bout de quelques morceaux néanmoins intéressants.
C'est un peu plus tard le tour de Sandra Nkaké l'invitée Parisienne très attendue par une frange non négligeable du public.
Son disque "Mansaadi" de bonne facture pour de la Soul "made in France" laissait présager un moment de grâce, et le moins qu'on puisse dire, c'est que la Franco-Camerounaise n'a pas déçu.
En la voyant arriver avec une béquille on craint qu'elle ne fatigue vite mais la prestation est de haut rang, peut être moins explosive qu'Alice Russell il y a deux jours mais tout aussi séduisante.
Que ce soit ses reprises ("Higher" de D'Angelo, "La mauvaise réputation" de Brassens) ou ses propres morceaux comme le semi tube "Happy" on baigne dans un univers soul jazz, soyeux et classe quelque part entre Grace Jones, Erykah Badu ou Me'Shell Ndegeocello.
Beaucoup de maîtrise, on sent qu'elle n'en est pas à sa première scène bien que son succès soit tardif.
Un vrai régal pour les yeux et les oreilles, sans compter qu'elle discute beaucoup avec le public et rit pas mal avec ses musiciens.
Un très bon moment qui nous fait regretter qu'il n'y ait pas plus de concerts soul dans le coin, et de chanteuse de ce calibre en France.
Il se fait tard pour le dernier live avec Nevcherlian, peut être un peu trop pour écouter avec attention un live qui ne manque pourtant pas d'énergie.
Si l'ambition de Fred et ses comparses d'allier l'energie du slam avec celle du rock est louable et assez réussie, ce sont néanmoins les morceaux les plus calmes qui ont mes préférences.
Programmé plus tôt le concert aurait eu, je pense, un plus fort impact, chose sans doute confirmée le lendemain en première partie de CocoRosie.
23 avr. 2009
Alice Russell + Ysaé
22 Avril 2009, Cabaret Aléatoire
Beaucoup de voitures sur le chemin qui mène à la Friche, et cela se confirme en arrivant, le Cabaret est presque plein, chouette.
La soirée commence avec Ysaé, rappeur Marseillais échappé du groupe Karkan dont je n'ai qu'un vague souvenir.
Il s'accompagne d'un flutiste, un clavier, un bassiste et un dj/scratcheur et évolue dans un registre très jazzy/soulful plus organique que électronique, assez éloigné de la tendance actuelle.
On pense d'avantage aux débuts de Fabe, Sages Poètes de la rue, Soon E Mc, avec un flow posé et des rimes qui n'évitent pas les écueils du rap dit conscient mais ne manquent pas de musicalité.
Pas forcément ma tasse de thé mais rien de franchement désagréable en tout cas.
Après un long mais nécessaire changement de plateau, Alice Russell investit la scène drapée dans une robe noire pailletée du plus bel effet, tandis que ses musiciens sont tous de blanc vêtus.
Pas vu lors de son précedent passage à Bol De Funk mais de très bons souvenirs à l'édition 2003 de Pantiero où elle chantait avec le Quantic Soul Orchestra.
Quelques notes et vocalises suffisent pour savoir que que l'on va assister à une performance de très haute volée, cette Anglaise est tout simplement explosive.
Une présence à couper le souffle, des chansons toujours très enlevées, elle ne nous laisse quasiment aucun répit, quasiment aucune ballade, que du tube qui donne envie de bouger avec elle.
La plupart des titres de son récent "Pot of gold" sont joués, et c'est là qu'on se rend compte que la production bien trop sage du disque est très loin de rendre justice à son energie.
Son backing band est à la hauteur, l'exécution est pétaradante avec des solos jouissifs et quelques interludes clins d'oeil à Amerie ou Toni Basil bien sympathiques.
Deux reprises terribles au programme, celle de "Seven nation army" qu'elle avait enregistré avec Nostalgia 77 est sans doute la meilleure qui soit, la seule en tout cas à apporter quelque chose de neuf, tout en sonnant paradoxalement plus vintage que l'originale.
Le traitement fait au 1000 fois entendu "Crazy" de Gnarls Barkley est moins original mais tout aussi intense, un mot qui résume bien le concert de ce soir, d'où l'on ressort épuisé et enthousiasmé.
Beaucoup de voitures sur le chemin qui mène à la Friche, et cela se confirme en arrivant, le Cabaret est presque plein, chouette.
La soirée commence avec Ysaé, rappeur Marseillais échappé du groupe Karkan dont je n'ai qu'un vague souvenir.
Il s'accompagne d'un flutiste, un clavier, un bassiste et un dj/scratcheur et évolue dans un registre très jazzy/soulful plus organique que électronique, assez éloigné de la tendance actuelle.
On pense d'avantage aux débuts de Fabe, Sages Poètes de la rue, Soon E Mc, avec un flow posé et des rimes qui n'évitent pas les écueils du rap dit conscient mais ne manquent pas de musicalité.
Pas forcément ma tasse de thé mais rien de franchement désagréable en tout cas.
Après un long mais nécessaire changement de plateau, Alice Russell investit la scène drapée dans une robe noire pailletée du plus bel effet, tandis que ses musiciens sont tous de blanc vêtus.
Pas vu lors de son précedent passage à Bol De Funk mais de très bons souvenirs à l'édition 2003 de Pantiero où elle chantait avec le Quantic Soul Orchestra.
Quelques notes et vocalises suffisent pour savoir que que l'on va assister à une performance de très haute volée, cette Anglaise est tout simplement explosive.
Une présence à couper le souffle, des chansons toujours très enlevées, elle ne nous laisse quasiment aucun répit, quasiment aucune ballade, que du tube qui donne envie de bouger avec elle.
La plupart des titres de son récent "Pot of gold" sont joués, et c'est là qu'on se rend compte que la production bien trop sage du disque est très loin de rendre justice à son energie.
Son backing band est à la hauteur, l'exécution est pétaradante avec des solos jouissifs et quelques interludes clins d'oeil à Amerie ou Toni Basil bien sympathiques.
Deux reprises terribles au programme, celle de "Seven nation army" qu'elle avait enregistré avec Nostalgia 77 est sans doute la meilleure qui soit, la seule en tout cas à apporter quelque chose de neuf, tout en sonnant paradoxalement plus vintage que l'originale.
Le traitement fait au 1000 fois entendu "Crazy" de Gnarls Barkley est moins original mais tout aussi intense, un mot qui résume bien le concert de ce soir, d'où l'on ressort épuisé et enthousiasmé.
22 avr. 2009
Emission du 22 Avril 2009
DUB PISTOLS "Back To Daylight"
WHOMADEWHO "Trickster"
WAVE MACHINES "Keep The Lights On"
DIRTY PROJECTORS "Stillness Is the Move"
TIGA "Turn The Night On"
MAGISTRATES "Heartbreak"
METRIC "Help Im Alive" (The Twelves Remix)
POLLY SCATTERGOOD "Please Don't Touch" (The Golden Filter Pop mix)
AMANDA BLANK "Might like you better"
PRINCESS NYAH "Frontline"
GRACIOUS K "Migraine skank"
TODDLA T "Shake It" (Ft. Herve & Serocee)
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WHOMADEWHO "Trickster"
WAVE MACHINES "Keep The Lights On"
DIRTY PROJECTORS "Stillness Is the Move"
TIGA "Turn The Night On"
MAGISTRATES "Heartbreak"
METRIC "Help Im Alive" (The Twelves Remix)
POLLY SCATTERGOOD "Please Don't Touch" (The Golden Filter Pop mix)
AMANDA BLANK "Might like you better"
PRINCESS NYAH "Frontline"
GRACIOUS K "Migraine skank"
TODDLA T "Shake It" (Ft. Herve & Serocee)
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16 avr. 2009
Squarepusher
Cabaret Aléatoire, 15 Avril 2009
Malgré la pluie et le fait que ce soit en milieu de semaine, le Cabaret est correctement rempli pour la venue de Squarepusher.
L'ouverture était assurée par l'habitué des lieux Markovo sans son groupe, en mode tout seul devant son laptop, je mentirais si je disais que ça m'a transporté mais le set avait ses bons moments.
Les amateurs d'electro tendance minimale semblent avoir apprécié en tout cas.
Après une interlude au son du dernier excellent album de Grace Jones, Thomas Jenkinson débarque tout sourire, le public s'approche de la scène et donne déjà de la voix.
Sacré contraste avec la musique, complexe et austère, l'ambiance est plus qu'au rendez-vous du début à la fin, ce qui n'est pas si courant dans ce type de soirée.
Il faut dire que le bonhomme fait la joie des amateurs du label Warp depuis bien 15 ans, il a traversé toutes les tendances en ne cédant jamais à la facilité et cela s'entend.
Le live est particulièrement bien pensé : on ne le voit que très peu derrière ses machines, seulement pour lancer des séquences par dessus lesquelles il joue de la basse.
Une basse ultra-perforante, sur laquelle il se permet des accords insensés, ça peut se rapprocher de certains virtuoses de jazz mais aussi de rock dur.
Sur une bonne partie des titres, un batteur véloce vient syncoper (dynamiter ?) le tout et se révèle particulièrement impressionnant sur la longueur, quitte à parfois friser l'inaudible.
Certains titres sont assez ardus, surtout si on goûte peu souvent à la drum'n'bass dont ce concert est une déclinaison étonnamment organique.
Ma méconnaissance de sa dense discographie nous prive de setlist mais beaucoup auront reconnu avant le rappel le tube underground "Come on My Selector", popularisé en son temps par un incroyable clip de Chris Cunningham.
Cela permet d'ajouter que le visuel avec des animations sur néons collait parfaitement aux assauts soniques de l'Anglais, qui quitte les lieux comme il est venu, comme un prince.
Malgré la pluie et le fait que ce soit en milieu de semaine, le Cabaret est correctement rempli pour la venue de Squarepusher.
L'ouverture était assurée par l'habitué des lieux Markovo sans son groupe, en mode tout seul devant son laptop, je mentirais si je disais que ça m'a transporté mais le set avait ses bons moments.
Les amateurs d'electro tendance minimale semblent avoir apprécié en tout cas.
Après une interlude au son du dernier excellent album de Grace Jones, Thomas Jenkinson débarque tout sourire, le public s'approche de la scène et donne déjà de la voix.
Sacré contraste avec la musique, complexe et austère, l'ambiance est plus qu'au rendez-vous du début à la fin, ce qui n'est pas si courant dans ce type de soirée.
Il faut dire que le bonhomme fait la joie des amateurs du label Warp depuis bien 15 ans, il a traversé toutes les tendances en ne cédant jamais à la facilité et cela s'entend.
Le live est particulièrement bien pensé : on ne le voit que très peu derrière ses machines, seulement pour lancer des séquences par dessus lesquelles il joue de la basse.
Une basse ultra-perforante, sur laquelle il se permet des accords insensés, ça peut se rapprocher de certains virtuoses de jazz mais aussi de rock dur.
Sur une bonne partie des titres, un batteur véloce vient syncoper (dynamiter ?) le tout et se révèle particulièrement impressionnant sur la longueur, quitte à parfois friser l'inaudible.
Certains titres sont assez ardus, surtout si on goûte peu souvent à la drum'n'bass dont ce concert est une déclinaison étonnamment organique.
Ma méconnaissance de sa dense discographie nous prive de setlist mais beaucoup auront reconnu avant le rappel le tube underground "Come on My Selector", popularisé en son temps par un incroyable clip de Chris Cunningham.
Cela permet d'ajouter que le visuel avec des animations sur néons collait parfaitement aux assauts soniques de l'Anglais, qui quitte les lieux comme il est venu, comme un prince.
15 avr. 2009
Emission du 15 Avril 2009
NOISETTES "Don't upset the rhythm"
THUNDERHEIST "Space cowboy"
SMOOVE & TURRELL "I Can't Give You Up"
CHIN CHIN "Stay"
A CERTAIN RATIO "Starlight"
SHAWN LEE "Jigsaw" (Ft Nicole Willis)
LEELA JAMES "Clean Up Woman"
GRANDMASTER FLASH "Swagger" (Ft. Red Cafe, Snoop Dogg & Lynda Carter)
K-OS "I Wish I Knew Natalie Portman"
BUSTA RHYMES "G-Stro" (ft. Pharell)
NEWHAM GENERALS "Violence" (Ft. Dizzee Rascal & G-Man)
CASPA "Rat-A-Tat Tat" (ft. Dynamite MC)
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THUNDERHEIST "Space cowboy"
SMOOVE & TURRELL "I Can't Give You Up"
CHIN CHIN "Stay"
A CERTAIN RATIO "Starlight"
SHAWN LEE "Jigsaw" (Ft Nicole Willis)
LEELA JAMES "Clean Up Woman"
GRANDMASTER FLASH "Swagger" (Ft. Red Cafe, Snoop Dogg & Lynda Carter)
K-OS "I Wish I Knew Natalie Portman"
BUSTA RHYMES "G-Stro" (ft. Pharell)
NEWHAM GENERALS "Violence" (Ft. Dizzee Rascal & G-Man)
CASPA "Rat-A-Tat Tat" (ft. Dynamite MC)
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8 avr. 2009
Emission du 8 Avril 2009
POLLY SCATTERGOOD "Please Don't Touch"
DIRTY MITTENS "The Small Things"
LUCKY SOUL "Whoa Billy!"
GOLDEN SILVERS "True romance"
COLOURING IN "Intergalactic Romantic"
MEN "Off Our Backs"
LA ROUX "In it for the kill"
FEVER RAY "When I Grow Up (Version by Lissvik)
WHOMADEWHO "Keep me in my plane"
LINDSTROM & PRINS THOMAS "Tirsdagjam"
THE JUAN MACLEAN "One Day" (Surkin Remix)
DIZZEE RASCAL & ARMAND VAN HELDEN "Bonkers"
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DIRTY MITTENS "The Small Things"
LUCKY SOUL "Whoa Billy!"
GOLDEN SILVERS "True romance"
COLOURING IN "Intergalactic Romantic"
MEN "Off Our Backs"
LA ROUX "In it for the kill"
FEVER RAY "When I Grow Up (Version by Lissvik)
WHOMADEWHO "Keep me in my plane"
LINDSTROM & PRINS THOMAS "Tirsdagjam"
THE JUAN MACLEAN "One Day" (Surkin Remix)
DIZZEE RASCAL & ARMAND VAN HELDEN "Bonkers"
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