Pour une raison qui m'échappe Blogger a supprimé le post où figurait le mix de la semaine, que je vous propose néanmoins de télécharger ICI.
Si c'est amené à se reproduire, je pense que je serai obligé de migrer le site vers une autre plate-forme.
Par ailleurs, des soucis techniques et d'emploi du temps indépendants de ma volonté m'empêchent d'assurer l'émission au rythme hebdomadaire habituel mais j'espère pouvoir la continuer aussi longtemps que possible.
Merci de votre fidélité et à très vite.
Sami
Emission Rock, Electro, Hip Hop etc sur Radio Galere 88.4 (Marseille et environs), diffusée chaque mercredi à 22 h, reprise prévue le 1er Septembre.
"Hot Fidelite" is a weekly podcast in French providing some of the best new music from indie to electro and hip-hop. Hopefully back on September 1st
30 mai 2009
NLF3 + Hypo&EDH + Andromakers
Embobineuse, 29 Mai 2009.
Affiche exclusivement Française cette fois mais toujours underground et d'un éclectisme de bon aloi pour cette pénultième soirée proposée par In The Garage.
C'est naturellement à l'Embobineuse que ça se passe avec trois groupes bien distincs les uns des autres.
Les transitions plateau très Mutant disco sont assurées par le dj Why Am I Mister Pink, déjà présent le premier soir et chargé de pallier à l'annulation de dernière minute de Lu&nl.
Le duo qui ouvre la soirée c'est Andromakers, deux jeunes Aixoises d'origine qui après s'être rencontrées dans un groupe de métal (!) font de la synth pop intimiste à la Au Revoir Simone.
Contrairement à ce que les titres de leur démo laissaient supposer Nadège est la seule à chanter ce soir, tout en jouant du clavier et du xylophone comme sa complice Lucille qui distille également des sons avec son laptop.
Pour qui aime les ambiances cotonneuses et éthérées des New Yorkaises précitées c'est très plaisant, plutôt bien composé malgré quelques emprunts très appuyés, et au niveau voix c'est plus que séduisant, on pense parfois aux envolées emphatiques d'une Jenny Wilson.
Quelques bémols cependant , des fins de morceaux assez abruptes, une reprise couci-couça des Smiths ("There is a light that never goes out" bien trop prise à la légère) et puis, plus flatteur pour les demoiselles, cela nous a paru bien court.
En tout cas c'est une découverte locale à suivre, prometteuse dans un créneau peu représenté dans le sud.
Hypo & EDH suivent, un duo mixte Parisien nettement plus difficile à suivre avec un set electro au départ minimal puis assez agressif, parfois dansant mais le plus souvent déroutant.
Coté plus, une maîtrise du mix indéniable avec des sons triturés à l'envi et enchaînés sans répit comme une course contre la montre avant l'apocalypse.
J'accroche moins au chant tristoune et assez monotone de la miss souvent à contre-temps des beats il est vrai très jusqueboutistes du producteur.
Dernier groupe et tête d'affiche du soir, NLF3 activistes de longue date qui m'étaient jusqu'à ce soir uniquement connus de nom.
Si leur nom peut faire penser à tort à une formation jazz, leur musique est résolument rock, post rock ou krautrock selon les titres qui évoquent tour à tour Tortoise, Battles ou Pram.
Pas forcément un genre que j'affectionne sur disque mais sur scène ça fonctionne bien, c'est souvent mélodique et pas trop tiré par les cheveux malgré l'inévitable coté intello de ce genre de groupe.
Ils chantonnent parfois des "la la la" et cognent des cowbells sans pour autant que ce soit super remuant mais dans l'ensemble j'ai bien apprécié.
Affiche exclusivement Française cette fois mais toujours underground et d'un éclectisme de bon aloi pour cette pénultième soirée proposée par In The Garage.
C'est naturellement à l'Embobineuse que ça se passe avec trois groupes bien distincs les uns des autres.
Les transitions plateau très Mutant disco sont assurées par le dj Why Am I Mister Pink, déjà présent le premier soir et chargé de pallier à l'annulation de dernière minute de Lu&nl.
Le duo qui ouvre la soirée c'est Andromakers, deux jeunes Aixoises d'origine qui après s'être rencontrées dans un groupe de métal (!) font de la synth pop intimiste à la Au Revoir Simone.
Contrairement à ce que les titres de leur démo laissaient supposer Nadège est la seule à chanter ce soir, tout en jouant du clavier et du xylophone comme sa complice Lucille qui distille également des sons avec son laptop.
Pour qui aime les ambiances cotonneuses et éthérées des New Yorkaises précitées c'est très plaisant, plutôt bien composé malgré quelques emprunts très appuyés, et au niveau voix c'est plus que séduisant, on pense parfois aux envolées emphatiques d'une Jenny Wilson.
Quelques bémols cependant , des fins de morceaux assez abruptes, une reprise couci-couça des Smiths ("There is a light that never goes out" bien trop prise à la légère) et puis, plus flatteur pour les demoiselles, cela nous a paru bien court.
En tout cas c'est une découverte locale à suivre, prometteuse dans un créneau peu représenté dans le sud.
Hypo & EDH suivent, un duo mixte Parisien nettement plus difficile à suivre avec un set electro au départ minimal puis assez agressif, parfois dansant mais le plus souvent déroutant.
Coté plus, une maîtrise du mix indéniable avec des sons triturés à l'envi et enchaînés sans répit comme une course contre la montre avant l'apocalypse.
J'accroche moins au chant tristoune et assez monotone de la miss souvent à contre-temps des beats il est vrai très jusqueboutistes du producteur.
Dernier groupe et tête d'affiche du soir, NLF3 activistes de longue date qui m'étaient jusqu'à ce soir uniquement connus de nom.
Si leur nom peut faire penser à tort à une formation jazz, leur musique est résolument rock, post rock ou krautrock selon les titres qui évoquent tour à tour Tortoise, Battles ou Pram.
Pas forcément un genre que j'affectionne sur disque mais sur scène ça fonctionne bien, c'est souvent mélodique et pas trop tiré par les cheveux malgré l'inévitable coté intello de ce genre de groupe.
Ils chantonnent parfois des "la la la" et cognent des cowbells sans pour autant que ce soit super remuant mais dans l'ensemble j'ai bien apprécié.
28 mai 2009
Mahjongg + Rainbow Arabia
27 Mai 2009, La Bergerie.
Le festival B-Side continue sa programmation impeccable avec ce soir deux groupes étonnants et détonants, qui plus est dans un endroit inhabituel.
Rendez vous est donné à La Bergerie, une galerie d'art au design entre épure et vintage, étonnamment bien insonorisée et propre (seuls ceux qui se sont pris la gueule contre la porte vitrée ont moyennement apprécié).
Pas autant de monde qu'à la soirée d'ouverture mais entre le concert de Lightning Bolt d'un coté et la finale de Champions League de l'autre c'était prévisible.
On aura en tout cas rarement autant pensé que les absents ont toujours tort, tant la qualité de la soirée se dispute avec l'audace des programmatrices.
Après quelques bonnes sélections de Dj Gantelmi (Jon Spencer, Dj Shadow, Devo, et même Marie Et Les Garçons, peut être une dédicace aux fatigués qui trustent la banquette) place au duo Rainbow Arabia pour une demi heure complètement dingo.
Danny et Tiffany Preston forment un couple de multi instrumentistes surprenant, jouant principalement de claviers pour le monsieur au chapeau improbable et de percussions pour madame qui assure le chant.
Un timbre bien particulier, qui m'a parfois fait penser aux voix asiatiques de chez Blonde Redhead et Dengue Fever mais en fait la miss m'assurera après qu'elle a des origines Mexicaines et Polonaises (!).
Musicalement difficile à résumer mais très facile d'accès pour qui aime le groove dans toutes ses formes, un mélange de punk DIY, d'afro beat, d'electro cheap jovial et inventif, tellement bien fait qu'on trouvera la prestation bien trop courte à notre goût.
Avec quelques tubes évidents ("Omar K", "Kabukimono") des transitions bien dépaysantes entre les morceaux et un décorum tropical qui donne clairement envie de vacances, ça commence très fort.
Mahjongg étaient déjà passé à Marseille à l'automne dernier, je m'étais un peu mordu les doigts de les avoir raté après coup.
Leur musique est tout aussi riche mais encore plus dansante et tient dans ses meilleurs moments de la folie furieuse qui anime les Chk Chk Chk.
Soit une certaine idée du punk funk ambiance fin du monde totalement débridé, un vacarme hypnotique, une transe encore plus impossible à étiqueter.
Le quatuor de Chicago , trois forces de la nature aux claviers ou machines plus un incroyable batteur, semble incontrôlable et infatigable et affole les sens comme peu.
Si les moins curieux (ou plus rationnels c'est selon) sont rapidement déroutés, les premiers rangs sont totalement déchainés, épuisés et conquis, ahuris d'une telle débauche d'énergie.
Une baffe de plus à mettre au crédit de In The Garage à qui nos hanches disent mille fois merci.
Le festival B-Side continue sa programmation impeccable avec ce soir deux groupes étonnants et détonants, qui plus est dans un endroit inhabituel.
Rendez vous est donné à La Bergerie, une galerie d'art au design entre épure et vintage, étonnamment bien insonorisée et propre (seuls ceux qui se sont pris la gueule contre la porte vitrée ont moyennement apprécié).
Pas autant de monde qu'à la soirée d'ouverture mais entre le concert de Lightning Bolt d'un coté et la finale de Champions League de l'autre c'était prévisible.
On aura en tout cas rarement autant pensé que les absents ont toujours tort, tant la qualité de la soirée se dispute avec l'audace des programmatrices.
Après quelques bonnes sélections de Dj Gantelmi (Jon Spencer, Dj Shadow, Devo, et même Marie Et Les Garçons, peut être une dédicace aux fatigués qui trustent la banquette) place au duo Rainbow Arabia pour une demi heure complètement dingo.
Danny et Tiffany Preston forment un couple de multi instrumentistes surprenant, jouant principalement de claviers pour le monsieur au chapeau improbable et de percussions pour madame qui assure le chant.
Un timbre bien particulier, qui m'a parfois fait penser aux voix asiatiques de chez Blonde Redhead et Dengue Fever mais en fait la miss m'assurera après qu'elle a des origines Mexicaines et Polonaises (!).
Musicalement difficile à résumer mais très facile d'accès pour qui aime le groove dans toutes ses formes, un mélange de punk DIY, d'afro beat, d'electro cheap jovial et inventif, tellement bien fait qu'on trouvera la prestation bien trop courte à notre goût.
Avec quelques tubes évidents ("Omar K", "Kabukimono") des transitions bien dépaysantes entre les morceaux et un décorum tropical qui donne clairement envie de vacances, ça commence très fort.
Mahjongg étaient déjà passé à Marseille à l'automne dernier, je m'étais un peu mordu les doigts de les avoir raté après coup.
Leur musique est tout aussi riche mais encore plus dansante et tient dans ses meilleurs moments de la folie furieuse qui anime les Chk Chk Chk.
Soit une certaine idée du punk funk ambiance fin du monde totalement débridé, un vacarme hypnotique, une transe encore plus impossible à étiqueter.
Le quatuor de Chicago , trois forces de la nature aux claviers ou machines plus un incroyable batteur, semble incontrôlable et infatigable et affole les sens comme peu.
Si les moins curieux (ou plus rationnels c'est selon) sont rapidement déroutés, les premiers rangs sont totalement déchainés, épuisés et conquis, ahuris d'une telle débauche d'énergie.
Une baffe de plus à mettre au crédit de In The Garage à qui nos hanches disent mille fois merci.
25 mai 2009
Madlib + Egon
Cabaret Aleatoire, 24 Mai 2009.
Beaucoup plus que monde que pour Cut Chemist en milieu de semaine, le public hip hop est venu en nombre pour ce plateau "Funk is not dead" alléchant sur le papier mais très loin de convaincre.
C'est le manageur du label Stone Throw Egon qui ouvre la soirée avec une sélection de galettes obscures venant aussi bien d'Afrique que d'Amérique du sud, du funk bien sûr mais également du jazz, beaucoup de percussions, du tout bon pour mettre dans l'ambiance, un peu dans le style de ce qu'avait joué Gilles Peterson à Marsatac l'an dernier.
Il communique beaucoup avec le public, peut être un peu trop à la longue, quasiment une invective entre chaque morceau qui cassent plus le rythme qu'autre chose.
La tête d'affiche de la soirée prend la suite sous l'ovation admirative de ses fans qui l'attendent un peu comme le méssie.
Il faut dire qu'Otis Jackson Jr communément connu sous le nom de Madlib est parmi les producteurs les plus talentueux de la décennie en cours, fort de ses collaborations avec Jaydee, MF Doom ou encore Talib Kweli avec un son reconnaissable entre mille.
Si son génie ne fait plus l'ombre d'un doute sur disque, aux platines ce soir il est un peu l'ombre de lui-même, une amère deception.
Étonnés de le voir utiliser des cd's plutôt que des vinyles, on est rapidement désappointés par sa façon d'enchaîner des morceaux pourtant excellents (ah ce "Can't hold on" de Med).
Très peu de valeur ajoutée, un pitch par ici, un scratch par là, mais surtout aucune fluidité dans les transitions et de nombreux blancs indignes d'un artiste de ce rang.
Si on a malheureusement l'habitude de voir des pointures du micro venir cachetonner en faisant le strict minimum, on ne s'attendait quand même pas à un poussage de disques (parler de mix serait inapproprié) exécuté avec une telle désinvolture pour rester poli.
La salle se vide progressivement sans que jamais l'ambiance ne décolle, les plus fanatiques se contenteront de reconnaître des classiques que n'importe que dj du coin aurait mieux amené.
Le funk n'est certes pas mort ce soir mais un mythe (de studio) s'est indéniablement effondré, un dimanche à vite oublier.
Beaucoup plus que monde que pour Cut Chemist en milieu de semaine, le public hip hop est venu en nombre pour ce plateau "Funk is not dead" alléchant sur le papier mais très loin de convaincre.
C'est le manageur du label Stone Throw Egon qui ouvre la soirée avec une sélection de galettes obscures venant aussi bien d'Afrique que d'Amérique du sud, du funk bien sûr mais également du jazz, beaucoup de percussions, du tout bon pour mettre dans l'ambiance, un peu dans le style de ce qu'avait joué Gilles Peterson à Marsatac l'an dernier.
Il communique beaucoup avec le public, peut être un peu trop à la longue, quasiment une invective entre chaque morceau qui cassent plus le rythme qu'autre chose.
La tête d'affiche de la soirée prend la suite sous l'ovation admirative de ses fans qui l'attendent un peu comme le méssie.
Il faut dire qu'Otis Jackson Jr communément connu sous le nom de Madlib est parmi les producteurs les plus talentueux de la décennie en cours, fort de ses collaborations avec Jaydee, MF Doom ou encore Talib Kweli avec un son reconnaissable entre mille.
Si son génie ne fait plus l'ombre d'un doute sur disque, aux platines ce soir il est un peu l'ombre de lui-même, une amère deception.
Étonnés de le voir utiliser des cd's plutôt que des vinyles, on est rapidement désappointés par sa façon d'enchaîner des morceaux pourtant excellents (ah ce "Can't hold on" de Med).
Très peu de valeur ajoutée, un pitch par ici, un scratch par là, mais surtout aucune fluidité dans les transitions et de nombreux blancs indignes d'un artiste de ce rang.
Si on a malheureusement l'habitude de voir des pointures du micro venir cachetonner en faisant le strict minimum, on ne s'attendait quand même pas à un poussage de disques (parler de mix serait inapproprié) exécuté avec une telle désinvolture pour rester poli.
La salle se vide progressivement sans que jamais l'ambiance ne décolle, les plus fanatiques se contenteront de reconnaître des classiques que n'importe que dj du coin aurait mieux amené.
Le funk n'est certes pas mort ce soir mais un mythe (de studio) s'est indéniablement effondré, un dimanche à vite oublier.
Miss Kittin & The Hacker
22 Mai 2009, Espace Julien.
Les concerts à l'Espace Julien commençant toujours à l'heure et très tôt, je n'ai pu, une fois n'est pas coutume, voir la prestation d'Anything Maria qui assurait la première partie.
Une prestation maîtrisée mais semble t'il diversement appréciée par un public il est vrai inhabituel.
Si Miss Kittin & The Hacker sont relativement connus dans le milieu rock de part la dimension pop de leur collaboration, ce sont les habitués des clubs extra-muros (style Studio 88 ou Spartacus) qui ont répondu présent ce soir.
Rien d'étonnant quand on constate qu'à la différence de The Hacker, Miss Kittin n'a que très rarement mixé à Marseille ces dernières années.
D'où la bonne surprise de cette date le même week-end que les Nuits Sonores, pour fêter la sortie d'un deuxième album en commun paru il y a peu et pour ma part me ramener au bon souvenir d'une prestation bouillante à Benicassim en 2002 (eh oui ça date).
Le décor est sobre, un écran où sont projetés clips et animations, et au dessous des platines, des murs propices à des jeux de lumières à rendre épileptique.
Mais le plus impressionant reste quand même le son qui est parfaitement adapté à l'accoustique de la salle, de toutes parts les beats et basses font trembler les amateurs de sensations fortes.
Et Caroline Hervé est une des rares chanteuses dont on se fiche éperdument de la justesse et de l'accent, le charisme et le charme sont toujours là, tranchant avec la discrétion de Michel Amato toujours très concentré derrière ses machines.
Difficile de ne pas danser sur les tubes que restent "Life on MTV", "Stock exchange", "Frank Sinatra" auxquels s'ajoutent de nouveaux titres, les très efficaces "1000 dreams", "Indulgence", "Party in my head" qui rendrent encore mieux live que sur disque.
Pas reconnu l'instrumental qu'ils ont mixé à deux, tout en montées vertigineuses avant un rappel au son du fameux "1982" et d'une version assez ratée de "Tainted love" alors qu'on aurait davantage apprécié l'excellente reprise de "Suspicious minds" présente sur le dernier LP.
Succès mérité sans que l'ambiance ne soit inoubliable non plus, pas mal de fans donnaient plus l'impression d'être là pour se montrer et prendre des photos avec leurs téléphones que de s'amuser mais bon, pas mal sont resté pour l'after proposée par le dj Jack Ollins.
Les concerts à l'Espace Julien commençant toujours à l'heure et très tôt, je n'ai pu, une fois n'est pas coutume, voir la prestation d'Anything Maria qui assurait la première partie.
Une prestation maîtrisée mais semble t'il diversement appréciée par un public il est vrai inhabituel.
Si Miss Kittin & The Hacker sont relativement connus dans le milieu rock de part la dimension pop de leur collaboration, ce sont les habitués des clubs extra-muros (style Studio 88 ou Spartacus) qui ont répondu présent ce soir.
Rien d'étonnant quand on constate qu'à la différence de The Hacker, Miss Kittin n'a que très rarement mixé à Marseille ces dernières années.
D'où la bonne surprise de cette date le même week-end que les Nuits Sonores, pour fêter la sortie d'un deuxième album en commun paru il y a peu et pour ma part me ramener au bon souvenir d'une prestation bouillante à Benicassim en 2002 (eh oui ça date).
Le décor est sobre, un écran où sont projetés clips et animations, et au dessous des platines, des murs propices à des jeux de lumières à rendre épileptique.
Mais le plus impressionant reste quand même le son qui est parfaitement adapté à l'accoustique de la salle, de toutes parts les beats et basses font trembler les amateurs de sensations fortes.
Et Caroline Hervé est une des rares chanteuses dont on se fiche éperdument de la justesse et de l'accent, le charisme et le charme sont toujours là, tranchant avec la discrétion de Michel Amato toujours très concentré derrière ses machines.
Difficile de ne pas danser sur les tubes que restent "Life on MTV", "Stock exchange", "Frank Sinatra" auxquels s'ajoutent de nouveaux titres, les très efficaces "1000 dreams", "Indulgence", "Party in my head" qui rendrent encore mieux live que sur disque.
Pas reconnu l'instrumental qu'ils ont mixé à deux, tout en montées vertigineuses avant un rappel au son du fameux "1982" et d'une version assez ratée de "Tainted love" alors qu'on aurait davantage apprécié l'excellente reprise de "Suspicious minds" présente sur le dernier LP.
Succès mérité sans que l'ambiance ne soit inoubliable non plus, pas mal de fans donnaient plus l'impression d'être là pour se montrer et prendre des photos avec leurs téléphones que de s'amuser mais bon, pas mal sont resté pour l'after proposée par le dj Jack Ollins.
22 mai 2009
Cut Chemist
Cabaret Aléatoire, 20 Mai 2009.
Affluence assez décevante, d'autant plus une veille de jour ferié, pour une soirée pourtant alléchante sur le papier.
Pour le set inaugural sympathique de Dj Creestal c'est triste à constater, il n'y a pas une casquette, les premiers arrivés préfèrent lézarder à l'exterieur, où, grande nouveauté, le bar à vin est délocalisé en face d'un stand de hot dogs.
L'Anglais Master Shortie n'attire guère plus de monde, et ne convainc pas vraiment les quelques curieux.
Son single "Dead end" sorti l'an dernier est bien poppy mais malgré un bon flow (pas très bien mis en valeur hélàs), le reste manque d'originalité, beaucoup de pâles imitations de sons dirty south à la Lil Wayne auquel il emprunte d'ailleurs son fameux "A Milli.
En tout cas il porte à moitié bien son nom, à défaut d'être maîtrisé son set était extrêmement court, à peine plus d'un quart d'heure.
La salle se remplit finalement à l'arrivée de Cut Chemist dont j'avais raté les précédents passages à Marseille (seul en 2007 puis avec Dj Shadow en 2008), erreur enfin réparée ce soir.
A ce que j'ai compris par ceux qui l'avaient déjà vu, son set est similaire aux précédents et tout aussi jouissif.
Contrairement à pas mal de virtuoses des platines, on a pas affaire à une démonstration hyper technique de turnablism mais à un show eclectique qui utilise la vidéo à très bon escient.
Dès l'intro (un remix maison du "Day In Day out" de Nat King Cole) on sait que l'on va passer un super moment avec moults scratches et samples plus ou moins improbables.
Malgré quelques passages un peu ennuyeux et vaguement new age, c'est un trip à la fois funk, afro, latino, rock, et évidement hip hop avec, surprise, la participation en chair et en os du rappeur Hymnal sur plusieurs passages et notament le tubesque "What's the altitude".
Un mix de haute volée, pas forcément dansant du début à la fin, toujours très inventif avec un humour bien placé, certaines vidéos tirées de séries Z étaient vraiment tordantes.
Après une relecture du "Jayou" de Jurassic 5, décidément une des ses plus grandes réussites, il s'amusera avec son VJ à scratcher à partir d'images filmées dans le public, dont un mémorable "Marseilleuh ize ine di aousse" scandé par un fan au premier rang.
Evidement avec d'avantage de monde l'ambiance aurait pu être un peu plus enflamée mais le moins que l'on puisse dire c'est que le Californien et ses comparses en ont débridé plus d'un(e)s et c'est bien l'essentiel.
Affluence assez décevante, d'autant plus une veille de jour ferié, pour une soirée pourtant alléchante sur le papier.
Pour le set inaugural sympathique de Dj Creestal c'est triste à constater, il n'y a pas une casquette, les premiers arrivés préfèrent lézarder à l'exterieur, où, grande nouveauté, le bar à vin est délocalisé en face d'un stand de hot dogs.
L'Anglais Master Shortie n'attire guère plus de monde, et ne convainc pas vraiment les quelques curieux.
Son single "Dead end" sorti l'an dernier est bien poppy mais malgré un bon flow (pas très bien mis en valeur hélàs), le reste manque d'originalité, beaucoup de pâles imitations de sons dirty south à la Lil Wayne auquel il emprunte d'ailleurs son fameux "A Milli.
En tout cas il porte à moitié bien son nom, à défaut d'être maîtrisé son set était extrêmement court, à peine plus d'un quart d'heure.
La salle se remplit finalement à l'arrivée de Cut Chemist dont j'avais raté les précédents passages à Marseille (seul en 2007 puis avec Dj Shadow en 2008), erreur enfin réparée ce soir.
A ce que j'ai compris par ceux qui l'avaient déjà vu, son set est similaire aux précédents et tout aussi jouissif.
Contrairement à pas mal de virtuoses des platines, on a pas affaire à une démonstration hyper technique de turnablism mais à un show eclectique qui utilise la vidéo à très bon escient.
Dès l'intro (un remix maison du "Day In Day out" de Nat King Cole) on sait que l'on va passer un super moment avec moults scratches et samples plus ou moins improbables.
Malgré quelques passages un peu ennuyeux et vaguement new age, c'est un trip à la fois funk, afro, latino, rock, et évidement hip hop avec, surprise, la participation en chair et en os du rappeur Hymnal sur plusieurs passages et notament le tubesque "What's the altitude".
Un mix de haute volée, pas forcément dansant du début à la fin, toujours très inventif avec un humour bien placé, certaines vidéos tirées de séries Z étaient vraiment tordantes.
Après une relecture du "Jayou" de Jurassic 5, décidément une des ses plus grandes réussites, il s'amusera avec son VJ à scratcher à partir d'images filmées dans le public, dont un mémorable "Marseilleuh ize ine di aousse" scandé par un fan au premier rang.
Evidement avec d'avantage de monde l'ambiance aurait pu être un peu plus enflamée mais le moins que l'on puisse dire c'est que le Californien et ses comparses en ont débridé plus d'un(e)s et c'est bien l'essentiel.
20 mai 2009
Emission du 20 Mai 2009
JOHN & JEHN "Oh my love"
HARLEM SNAKES "Sunlight"
THE HUNDRED IN THE HANDS "Dressed In Dresden"
EBONY BONES "The muzik"
CHAIRLIFT "Evident Utensil" (Sinden Remix)
HIGH CONTRAST "Basement Track"
LAURENT GARNIER "Bourre Pif" (Avant Bath Time!)
DIZZEE RASCAL & ARMAND VAN HELDEN "Bonkers"
EMINEM "Old Time's Sake" (ft. Dr Dre)
NICKODEMUS "Sun Children" (ft. The Real Live Show)
TONY ALLEN "Elewon Po"
Télécharger l'émission
HARLEM SNAKES "Sunlight"
THE HUNDRED IN THE HANDS "Dressed In Dresden"
EBONY BONES "The muzik"
CHAIRLIFT "Evident Utensil" (Sinden Remix)
HIGH CONTRAST "Basement Track"
LAURENT GARNIER "Bourre Pif" (Avant Bath Time!)
DIZZEE RASCAL & ARMAND VAN HELDEN "Bonkers"
EMINEM "Old Time's Sake" (ft. Dr Dre)
NICKODEMUS "Sun Children" (ft. The Real Live Show)
TONY ALLEN "Elewon Po"
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6 mai 2009
Emission du 6 Mai 2009
THE GOSSIP "Heavy Cross"
DATAROCK "Give it up"
NOISETTES "Saturday Night"
TIGA "Shoes"
SHAKE ALETTI "The Way He Does"
ELLIE GOULDING "Starry Eyed"
JUNIOR BOYS "Hazel" (Ewan Pearson's House Mix)
CHELLEY "Took the night"
ATTACA PESSANTE "Make it funky for me" (Ft Shea Soul)
DUB PISTOLS "I'm in love"
MAYER HAWTHORNE "Maybe So, Maybe No"
SMOOVE & TURRELL "Don't go"
EL MICHELS AFFAIR "Shimmy Shimmy Ya"
Télécharger l'émission
DATAROCK "Give it up"
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TIGA "Shoes"
SHAKE ALETTI "The Way He Does"
ELLIE GOULDING "Starry Eyed"
JUNIOR BOYS "Hazel" (Ewan Pearson's House Mix)
CHELLEY "Took the night"
ATTACA PESSANTE "Make it funky for me" (Ft Shea Soul)
DUB PISTOLS "I'm in love"
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