22 Mai 2009, Espace Julien.
Les concerts à l'Espace Julien commençant toujours à l'heure et très tôt, je n'ai pu, une fois n'est pas coutume, voir la prestation d'Anything Maria qui assurait la première partie.
Une prestation maîtrisée mais semble t'il diversement appréciée par un public il est vrai inhabituel.
Si Miss Kittin & The Hacker sont relativement connus dans le milieu rock de part la dimension pop de leur collaboration, ce sont les habitués des clubs extra-muros (style Studio 88 ou Spartacus) qui ont répondu présent ce soir.
Rien d'étonnant quand on constate qu'à la différence de The Hacker, Miss Kittin n'a que très rarement mixé à Marseille ces dernières années.
D'où la bonne surprise de cette date le même week-end que les Nuits Sonores, pour fêter la sortie d'un deuxième album en commun paru il y a peu et pour ma part me ramener au bon souvenir d'une prestation bouillante à Benicassim en 2002 (eh oui ça date).
Le décor est sobre, un écran où sont projetés clips et animations, et au dessous des platines, des murs propices à des jeux de lumières à rendre épileptique.
Mais le plus impressionant reste quand même le son qui est parfaitement adapté à l'accoustique de la salle, de toutes parts les beats et basses font trembler les amateurs de sensations fortes.
Et Caroline Hervé est une des rares chanteuses dont on se fiche éperdument de la justesse et de l'accent, le charisme et le charme sont toujours là, tranchant avec la discrétion de Michel Amato toujours très concentré derrière ses machines.
Difficile de ne pas danser sur les tubes que restent "Life on MTV", "Stock exchange", "Frank Sinatra" auxquels s'ajoutent de nouveaux titres, les très efficaces "1000 dreams", "Indulgence", "Party in my head" qui rendrent encore mieux live que sur disque.
Pas reconnu l'instrumental qu'ils ont mixé à deux, tout en montées vertigineuses avant un rappel au son du fameux "1982" et d'une version assez ratée de "Tainted love" alors qu'on aurait davantage apprécié l'excellente reprise de "Suspicious minds" présente sur le dernier LP.
Succès mérité sans que l'ambiance ne soit inoubliable non plus, pas mal de fans donnaient plus l'impression d'être là pour se montrer et prendre des photos avec leurs téléphones que de s'amuser mais bon, pas mal sont resté pour l'after proposée par le dj Jack Ollins.
2 commentaires:
Do you know Marcel Béliveau ?
He's dead...
Quelle surprise!
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