Il faut louer à L'Embobineuse, en plus d'avoir une programmation des plus expérimentales, d'avoir reçu cette année quelques unes de plus belles affiches indé, à des prix dérisoires.
De la claque Evangelista en début d'année en passant par le festival B-Side et ce soir Jeffrey Lewis & The Junkyard, un sans faute couronné de succès en ce mardi soir car malgré le froid et le foot, la salle était presque pleine.
Difficile de savoir par contre combien il y avait de Marseillais dans la salle ce soir, la vingtaine d'habitués de ce genre de concerts était aux abonnés absents, mais le trio New Yorkais semble avoir acquis un public solide au fil des albums et des tournées (dont une cet été au festival MIDI à Hyères).
On a affaire à des faux branleurs et vrais bons rockeurs qui sous leur air nonchalant sont de vraies bêtes de scène, aussi à l'aise dans la ballade countrysante que le brûlot punk (leur précédent LP était d'ailleurs un disque de reprises des mythiques Crass), il y a du Pavement et du Sonic Youth chez eux, avec un charisme et une personnalité néanmoins très forts qui emporte tout sur son passage.
Et comme le leader est également dessinateur, quelques morceaux plus racontés que chantés sont l'occasion de projeter certains de ses comic book.
De mémoire, une histoire abracadabrante de cerveau mutant qui croise un dinosaure, et une adaptation très libre de l'histoire de l'Union Soviétique (les terminale S ont du apprécier).
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