29 mai 2010

Gush

27 Mai 2010, Poste à Galène.

Concert sympathique au poste avec les Gush.

L'écoute de leur premier album "Everybody's God" ne m'avait pas vraiment renversé mais laissait augurer un agréable 70's show, ce fut le cas.

La salle est correctement remplie mais pas pleine, tant pis pour l'ambiance, un peu timide, mais vu la chaleur malgré la clim ce n'est pas plus mal.

Le public présent ce soir semble varié et même assez familial, avec pas très loin de moi une tête blonde qui avait l'air d'autant s'amuser que ses parents à la cool.

Il n'y a pas que la musique de ces quatre garçons dans le vent qui soit vintage, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu pareilles tignasses et chemises depuis les Kings Of Leon des débuts.

Et à gauche de la scène, c'est peut être un détail pour vous mais pour le batteur ça veut dire beaucoup, un énorme gong qui va, à défaut de lancer une page de pub, nous réveiller de la torpeur ambiante.

Le début du concert est percussif à souhait, avec la rythmique quasi tribale de "The Big Wheel" qui met d'entrée l'ambiance, suivi de "Dance on", "Jeg Digger Deg" (qui signifierait "je te kiffe" en Norvégien, à vérifier, ça peut toujours servir à une soirée Erasmus) et "No Way" tout aussi entraînants.

Leur façon de chanter en chœur et très en avant sur "Let's Burn Again" et rappelle un peu les 10cc.

D'autres titres aux accents psychédéliques me parlent moins, "Your favorite song" n'est pas ma préférée loin s'en faut, mais les baisses de régime sont heureusement rares.

Après une reprise non identifiée de Funkadelic, "Dragster Cowboy" au groove très General Elektriks emballe avec son clavier baroque.
C'est l'occasion pour eux de blaguer sur le fait qu'ils soient venus à Marseille à cheval, mais ça pourrait être très bien être 2 CV vu leur style.

Le ton se fait moins léger sur la ballade tire larmes "In the sun", mais dans l'ensemble les titres joués sont enjoués et ravissent la plupart.

Et puis une heure et demi de concert pour un groupe qui n'a qu'un album à son actif c'est assez généreux, surtout qu'au rappel nous aurons droit à la cavalcade Wingsienne "Vondelpark".

Le dernier titre acoustique interprété sans micro qui accentue encore plus la complicité avec le public, qui claque désormais des doigts après avoir tapé des mains sur beaucoup de titres précités.

On peut regretter par moments le classicisme un tantinet régressif de leurs compositions, on peut aussi louer leur talent de musiciens qui devrait rencontrer un large succès sur la route des festivals cet été.

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