27 Mai 2010, Poste à Galène.
Concert sympathique au poste avec les Gush.
L'écoute de leur premier album "Everybody's God" ne m'avait pas vraiment renversé mais laissait augurer un agréable 70's show, ce fut le cas.
La salle est correctement remplie mais pas pleine, tant pis pour l'ambiance, un peu timide, mais vu la chaleur malgré la clim ce n'est pas plus mal.
Le public présent ce soir semble varié et même assez familial, avec pas très loin de moi une tête blonde qui avait l'air d'autant s'amuser que ses parents à la cool.
Il n'y a pas que la musique de ces quatre garçons dans le vent qui soit vintage, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu pareilles tignasses et chemises depuis les Kings Of Leon des débuts.
Et à gauche de la scène, c'est peut être un détail pour vous mais pour le batteur ça veut dire beaucoup, un énorme gong qui va, à défaut de lancer une page de pub, nous réveiller de la torpeur ambiante.
Le début du concert est percussif à souhait, avec la rythmique quasi tribale de "The Big Wheel" qui met d'entrée l'ambiance, suivi de "Dance on", "Jeg Digger Deg" (qui signifierait "je te kiffe" en Norvégien, à vérifier, ça peut toujours servir à une soirée Erasmus) et "No Way" tout aussi entraînants.
Leur façon de chanter en chœur et très en avant sur "Let's Burn Again" et rappelle un peu les 10cc.
D'autres titres aux accents psychédéliques me parlent moins, "Your favorite song" n'est pas ma préférée loin s'en faut, mais les baisses de régime sont heureusement rares.
Après une reprise non identifiée de Funkadelic, "Dragster Cowboy" au groove très General Elektriks emballe avec son clavier baroque.
C'est l'occasion pour eux de blaguer sur le fait qu'ils soient venus à Marseille à cheval, mais ça pourrait être très bien être 2 CV vu leur style.
Le ton se fait moins léger sur la ballade tire larmes "In the sun", mais dans l'ensemble les titres joués sont enjoués et ravissent la plupart.
Et puis une heure et demi de concert pour un groupe qui n'a qu'un album à son actif c'est assez généreux, surtout qu'au rappel nous aurons droit à la cavalcade Wingsienne "Vondelpark".
Le dernier titre acoustique interprété sans micro qui accentue encore plus la complicité avec le public, qui claque désormais des doigts après avoir tapé des mains sur beaucoup de titres précités.
On peut regretter par moments le classicisme un tantinet régressif de leurs compositions, on peut aussi louer leur talent de musiciens qui devrait rencontrer un large succès sur la route des festivals cet été.
Emission Rock, Electro, Hip Hop etc sur Radio Galere 88.4 (Marseille et environs), diffusée chaque mercredi à 22 h, reprise prévue le 1er Septembre.
"Hot Fidelite" is a weekly podcast in French providing some of the best new music from indie to electro and hip-hop. Hopefully back on September 1st
29 mai 2010
26 mai 2010
Emission du 26 Mai 2010 (spéciale early 90's)
NENEH CHERRY "I've Got You Under My Skin"
JHELISA "Friendly pressure"
YOUNG DISCIPLES "Apparently Nothin’"
SOUL II SOUL "Back to life"
SUB SUB "Ain't No Love, Ain't No Use"
BETTY BOO "Where Are You Baby"
YOTH YINDI "Treaty"
THE FARM "Groovy train"
CJ BOLLAND "Sugar is sweeter"
SL2 "On a ragga tip"
ALEX REECE "Feel the sunshine"
MARTINE GIRAULT "The Revival"
ROB DOUGAN "Clubbed to death"
Télécharger l'émission
JHELISA "Friendly pressure"
YOUNG DISCIPLES "Apparently Nothin’"
SOUL II SOUL "Back to life"
SUB SUB "Ain't No Love, Ain't No Use"
BETTY BOO "Where Are You Baby"
YOTH YINDI "Treaty"
THE FARM "Groovy train"
CJ BOLLAND "Sugar is sweeter"
SL2 "On a ragga tip"
ALEX REECE "Feel the sunshine"
MARTINE GIRAULT "The Revival"
ROB DOUGAN "Clubbed to death"
Télécharger l'émission
19 mai 2010
Emission du 19 Mai 2010
M.I.A. "Xxxo"
JANELLE MONAE "Make The Bus" (Ft. Of Montreal)
PLUGS "All Them Witches"
FOL CHEN "In Ruins"
SLEIGH BELLS "Rill Rill"
ANDROMAKERS "Apple Crush"
ANYTHING MARIA "Cook him up"
DANTON EEPROM "Thanks For Nothing" (Etienne Jaumet remix)
BREAKBOT "Baby I'm yours" (feat. Irfane)
JACK PENATE "So Near" (Penguin Prison Remix)
FLYING LOTUS "..And The World Laughs With You" (ft. Thom Yorke)
RATATAT "Mandy"
JANELLE MONAE "Make The Bus" (Ft. Of Montreal)
PLUGS "All Them Witches"
FOL CHEN "In Ruins"
SLEIGH BELLS "Rill Rill"
ANDROMAKERS "Apple Crush"
ANYTHING MARIA "Cook him up"
DANTON EEPROM "Thanks For Nothing" (Etienne Jaumet remix)
BREAKBOT "Baby I'm yours" (feat. Irfane)
JACK PENATE "So Near" (Penguin Prison Remix)
FLYING LOTUS "..And The World Laughs With You" (ft. Thom Yorke)
RATATAT "Mandy"
15 mai 2010
Mayer Hawthorne & The County
13 Mai 2010, Espace Julien.
Un peu d'appréhension en arrivant à la salle où les concerts commencent généralement tôt, les vigiles m'informent que c'est n'est pas encore ouvert et il n'y a pas foule qui attend.
Elle arrivera progressivement pendant le set de Dj Soulist écouté d'une oreille distraite, du bon hip hop dans le style du label Stone Throw avec également un clin d'œil inévitable à Guru disparu il y a peu.
Une date risquée, entre le pont de l'Ascension et le fait qu'il soit passé l'automne dernier au Poste à galène, qui peut expliquer que la salle ne soit pas pleine, malgré les nombreux passages de la tête d'affiche sur des radios comme Nova.
Qu'importe, l'ambiance est bon enfant dès les premières secondes du concert de Mayer Hawthorne et son groupe The County.
Tous vêtus de blazers vintage qui rappellent le clip de "Hey ya" d'Outkast.
Basse, guitare, clavier et batterie indispensables pour rendre justice aux morceaux "à l'ancienne" de l'album "A strange arrangement".
Un disque bien reçu par les amateurs de soul, sur la lancée d'un revival qui a réussi à Amy Winehouse, Jamie Lidell, Raphael Saadiq ou encore Alice Russell, mon concert préféré de l'an dernier.
Je ne peux pas dire que celui là m'a autant marqué, mais il est dans le genre très réussi.
Commençant en fanfare avec les morceaux les plus Motown de son registre comme "Your easy lovin' ain't pleasin" et "Make her mine", le chanteur et sa section rythmique nous régalent d'entrée.
Pas vraiment de temps mort bien qu'il tchatche beaucoup entre les morceaux (l'album ne durant qu'une demi heure, faut bien meubler), comme apparemment sur son twitter où un fan lui demandait s'il allait jouer son titre favori "Maybe so, maybe no".
On ne sait pas trop où est ce qu'il veut en venir quand il nous demande si on aime la soul, le rock'n'roll, la country (le seul genre boudé dans la salle), on va le comprendre assez vite.
Quand il évoque ses débuts dans le hip hop c'est pour entonner le refrain d'un morceau old school (pas sûr d'avoir reconnu mais ça sonnait comme du Slick Rick).
Et pour ce qui est du reggae, c'est avant de jouer une version chaloupée de son premier single "Just ain't gonna work out" qui rappelle qu'une chanson peut marcher dans n'importe quel genre quand elle bonne à la base.
A peu près tous les morceaux du disque sont joués, des plus groovy à des passages plus "lover" ("Green eyed love") un peu convenus mais pas surprenant quand on voit les vinyles en forme de cœur à la sortie.
On y entend un inédit assez funk composé par le guitariste et plusieurs reprises.
Le spectre est assez large, ça va du "Gansgta love" de Snoop Dogg en passant par "Mr Blue Sky" d'ELO, qui nous venge presque de son utilisation abusive pour une pub tv.
Qui plus est couplé de façon monstrueusement efficace au "Fly or die" de N.E.R.D., un des moments les plus rock de la soirée.
Au rappel qui semblait un peu improvisé, ce sera l'impeccable "Work to do" des Isley Brothers.
Typiquement le genre de concert maîtrisé, sans grande surprise et pas excessivement long, qui fait du bien aux oreilles et aux jambes, on en attendait ni plus ni moins et on le reverra avec plaisir.
(quelques photos du concert ICI)
Un peu d'appréhension en arrivant à la salle où les concerts commencent généralement tôt, les vigiles m'informent que c'est n'est pas encore ouvert et il n'y a pas foule qui attend.
Elle arrivera progressivement pendant le set de Dj Soulist écouté d'une oreille distraite, du bon hip hop dans le style du label Stone Throw avec également un clin d'œil inévitable à Guru disparu il y a peu.
Une date risquée, entre le pont de l'Ascension et le fait qu'il soit passé l'automne dernier au Poste à galène, qui peut expliquer que la salle ne soit pas pleine, malgré les nombreux passages de la tête d'affiche sur des radios comme Nova.
Qu'importe, l'ambiance est bon enfant dès les premières secondes du concert de Mayer Hawthorne et son groupe The County.
Tous vêtus de blazers vintage qui rappellent le clip de "Hey ya" d'Outkast.
Basse, guitare, clavier et batterie indispensables pour rendre justice aux morceaux "à l'ancienne" de l'album "A strange arrangement".
Un disque bien reçu par les amateurs de soul, sur la lancée d'un revival qui a réussi à Amy Winehouse, Jamie Lidell, Raphael Saadiq ou encore Alice Russell, mon concert préféré de l'an dernier.
Je ne peux pas dire que celui là m'a autant marqué, mais il est dans le genre très réussi.
Commençant en fanfare avec les morceaux les plus Motown de son registre comme "Your easy lovin' ain't pleasin" et "Make her mine", le chanteur et sa section rythmique nous régalent d'entrée.
Pas vraiment de temps mort bien qu'il tchatche beaucoup entre les morceaux (l'album ne durant qu'une demi heure, faut bien meubler), comme apparemment sur son twitter où un fan lui demandait s'il allait jouer son titre favori "Maybe so, maybe no".
On ne sait pas trop où est ce qu'il veut en venir quand il nous demande si on aime la soul, le rock'n'roll, la country (le seul genre boudé dans la salle), on va le comprendre assez vite.
Quand il évoque ses débuts dans le hip hop c'est pour entonner le refrain d'un morceau old school (pas sûr d'avoir reconnu mais ça sonnait comme du Slick Rick).
Et pour ce qui est du reggae, c'est avant de jouer une version chaloupée de son premier single "Just ain't gonna work out" qui rappelle qu'une chanson peut marcher dans n'importe quel genre quand elle bonne à la base.
A peu près tous les morceaux du disque sont joués, des plus groovy à des passages plus "lover" ("Green eyed love") un peu convenus mais pas surprenant quand on voit les vinyles en forme de cœur à la sortie.
On y entend un inédit assez funk composé par le guitariste et plusieurs reprises.
Le spectre est assez large, ça va du "Gansgta love" de Snoop Dogg en passant par "Mr Blue Sky" d'ELO, qui nous venge presque de son utilisation abusive pour une pub tv.
Qui plus est couplé de façon monstrueusement efficace au "Fly or die" de N.E.R.D., un des moments les plus rock de la soirée.
Au rappel qui semblait un peu improvisé, ce sera l'impeccable "Work to do" des Isley Brothers.
Typiquement le genre de concert maîtrisé, sans grande surprise et pas excessivement long, qui fait du bien aux oreilles et aux jambes, on en attendait ni plus ni moins et on le reverra avec plaisir.
(quelques photos du concert ICI)
13 mai 2010
Damon And Naomi + Oh! Tiger Mountain
12 Mai 2010, Le Lounge.
Après un concert sympathique en plein air et en centre ville des prometteurs Kami et un showcase inspiré de Kid Francescoli au Lollipop Store, direction le Lounge avec le même kid accompagnant Oh! Tiger Mountain.
C'est la première fois pour ma part que je vois les deux Mathieu jouer ensemble et mine de rien, cela fait une sacrée différence avec les premiers concerts vus du Tigre.
Les chansons habituellement présentées guitare-voix prennent une autre dimension avec l'apport de batterie, cowbell et clavier.
On redécouvre des titres à la base folk et blues dans des versions plus percutantes, aux accents cold wave et synth pop inattendus.
On ne comprend pas forcément les blagues obscures du chanteur entre les titres mais qu'importe, l'alchimie entre les deux musiciens et le public venu en nombre ce soir fait plaisir à voir.
La dernière fois que je m'étais rendu au Lounge, j'avais eu la surprise d'entendre les très bons Eastern Commitee clôturer leur concert par une reprise des cultes Galaxie 500.
De là à ce que les motivés d'Artracksion Prod invitent Damon And Naomi dans le cadre de leurs soirées Sonic Boom il n'y avait qu'un pas.
Pas forcément un grand spécialiste de leur discographie, appréciée il y a une bonne dizaine d'années, mais très curieux de voir dans une salle intimiste ce duo peu connu mais très influent.
Salle qui s'est avec la chaleur et l'heure tardive un peu vidée, dommage pour les New Yorkais qui nous ont gratifiés d'un très beau set.
Les connaisseurs pourront compléter, il y avait entre autres un titre sur New York, un autre sur Tokyo, une chanson inspirée par De Nerval et une reprise d'Axel Chilton.
Là encore c'est une alchimie qui s'opère entre les arpèges de guitare de Damon et les notes cristallines de Naomi au clavier, leurs voix se complétant également à merveille.
Leur musique n'est pas un brin spectaculaire ou accrocheuse, elle est plutôt de celles qui envoutent, ses créateurs y parviennent avec humilité, grâce et talent.
On ne peut que féliciter les organisateurs d'avoir permis ce moment rare à Marseille et ne pas rater les prochains.
Après un concert sympathique en plein air et en centre ville des prometteurs Kami et un showcase inspiré de Kid Francescoli au Lollipop Store, direction le Lounge avec le même kid accompagnant Oh! Tiger Mountain.
C'est la première fois pour ma part que je vois les deux Mathieu jouer ensemble et mine de rien, cela fait une sacrée différence avec les premiers concerts vus du Tigre.
Les chansons habituellement présentées guitare-voix prennent une autre dimension avec l'apport de batterie, cowbell et clavier.
On redécouvre des titres à la base folk et blues dans des versions plus percutantes, aux accents cold wave et synth pop inattendus.
On ne comprend pas forcément les blagues obscures du chanteur entre les titres mais qu'importe, l'alchimie entre les deux musiciens et le public venu en nombre ce soir fait plaisir à voir.
La dernière fois que je m'étais rendu au Lounge, j'avais eu la surprise d'entendre les très bons Eastern Commitee clôturer leur concert par une reprise des cultes Galaxie 500.
De là à ce que les motivés d'Artracksion Prod invitent Damon And Naomi dans le cadre de leurs soirées Sonic Boom il n'y avait qu'un pas.
Pas forcément un grand spécialiste de leur discographie, appréciée il y a une bonne dizaine d'années, mais très curieux de voir dans une salle intimiste ce duo peu connu mais très influent.
Salle qui s'est avec la chaleur et l'heure tardive un peu vidée, dommage pour les New Yorkais qui nous ont gratifiés d'un très beau set.
Les connaisseurs pourront compléter, il y avait entre autres un titre sur New York, un autre sur Tokyo, une chanson inspirée par De Nerval et une reprise d'Axel Chilton.
Là encore c'est une alchimie qui s'opère entre les arpèges de guitare de Damon et les notes cristallines de Naomi au clavier, leurs voix se complétant également à merveille.
Leur musique n'est pas un brin spectaculaire ou accrocheuse, elle est plutôt de celles qui envoutent, ses créateurs y parviennent avec humilité, grâce et talent.
On ne peut que féliciter les organisateurs d'avoir permis ce moment rare à Marseille et ne pas rater les prochains.
12 mai 2010
Emission du 12 Mai 2010
SCISSOR SISTERS "Invisible Light"
ROBYN "Dancing On My Own"
HEADMAN "Dirt"
FLYING LOTUS "Do The Astral Plane"
RUSKO "Woo Boost"
CRYSTAL CASTLES "Celestica"
MR FLASH "Couscous"
RATATAT "Mandy"
TRANS AM "Naked Singularity"
NOISIA "Red Heat"
GORILLAZ "Superfast Jellyfish" (Toddla T remix)
THEOPHILUS LONDON "Sorry To Interrupt"
Lien dans les commentaires
ROBYN "Dancing On My Own"
HEADMAN "Dirt"
FLYING LOTUS "Do The Astral Plane"
RUSKO "Woo Boost"
CRYSTAL CASTLES "Celestica"
MR FLASH "Couscous"
RATATAT "Mandy"
TRANS AM "Naked Singularity"
NOISIA "Red Heat"
GORILLAZ "Superfast Jellyfish" (Toddla T remix)
THEOPHILUS LONDON "Sorry To Interrupt"
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9 mai 2010
Sexy Sushi + Tepr
Cabaret Aléatoire, 7 Mai 2010
La soirée lose par excellence.
Ce n'est pas bien grave en soi mais un peu plus compliqué à retranscrire qu'un concert où l'on s'est régalé.
Pas vu Rafale pour cause d'apéro prolongé, et une queue inhabituelle à l'entrée.
Rarement vu autant de public au Cabaret pour un plateau estampillé electro.
Un public jeune, visiblement bien échaudé par diverses substances, dans une ambiance proche d'une Feria, ça change et on se dit qu'on va bien s'amuser.
On m'annonce à l'entrée que les photographes sont refusés par le groupe, qui tient à ce que ça reste un truc unique, entre fans.
Notre photographe du jour pas mise au courant à temps en fera malheureusement les frais avec les vigiles des lieux.
Que raconter sur ce "concert" des Nantais ?
La plupart semblent s'être bien éclaté, d'autres moins indulgents ont pas vraiment adhéré.
J'ai vraiment rien contre les groupes qui déblatèrent des conneries sur fond d'electro cheap, de Vive La Fête à TTC qui ont laissé de bons souvenirs de déconne.
Ce soir le seul truc vraiment qui m'a fait rire, c'est un spectateur avec un chapeau en forme de hot dog tout droit sorti des Simpsons.
Le spectacle donné (enfin à 15 euros tout est relatif) est vraiment affligeant à tous les niveaux.
Ok c'est provoc (les seins à l'air, la cagoule KKK), agressif (pied de micro ou seau de champagne balancés) et je m'en-foutiste comme sur disque.
Mais là où le bât blesse c'est qu'à part le coté défouloir assumé, genre Elmer Food Beat pour la génération fluo, la machine tourne rapidement à vide.
Et puis les quelques morceaux sur lesquels j'avais dansé, "Petit PD" ou "Cheval", n'étaient pas inclus dans la courte performance, desservie qui plus est par un son médiocre.
De l'avis de ceux qui ont aimé aussi ce n'est pas de la musique, mais bon avec un minimum de charisme et d'idées la pilule serait peut être mieux passée.
La salle se vide de ses deux tiers pour le set de Tepr, dommage parce que le peu que j'en ai vu était autrement plus stimulant.
Superbe t-shirt Dr Dre époque The Chronic et un son bien efficace entre house et eurocrunk, de quoi un peu sauver la mise se dit-on.
Mais contrairement à l'horaire indiqué ça ne s'est pas terminé à 4H mais 2H où le son est coupé net et ne reviendra pas.
Contrairement à la pluie, un signe.
La soirée lose par excellence.
Ce n'est pas bien grave en soi mais un peu plus compliqué à retranscrire qu'un concert où l'on s'est régalé.
Pas vu Rafale pour cause d'apéro prolongé, et une queue inhabituelle à l'entrée.
Rarement vu autant de public au Cabaret pour un plateau estampillé electro.
Un public jeune, visiblement bien échaudé par diverses substances, dans une ambiance proche d'une Feria, ça change et on se dit qu'on va bien s'amuser.
On m'annonce à l'entrée que les photographes sont refusés par le groupe, qui tient à ce que ça reste un truc unique, entre fans.
Notre photographe du jour pas mise au courant à temps en fera malheureusement les frais avec les vigiles des lieux.
Que raconter sur ce "concert" des Nantais ?
La plupart semblent s'être bien éclaté, d'autres moins indulgents ont pas vraiment adhéré.
J'ai vraiment rien contre les groupes qui déblatèrent des conneries sur fond d'electro cheap, de Vive La Fête à TTC qui ont laissé de bons souvenirs de déconne.
Ce soir le seul truc vraiment qui m'a fait rire, c'est un spectateur avec un chapeau en forme de hot dog tout droit sorti des Simpsons.
Le spectacle donné (enfin à 15 euros tout est relatif) est vraiment affligeant à tous les niveaux.
Ok c'est provoc (les seins à l'air, la cagoule KKK), agressif (pied de micro ou seau de champagne balancés) et je m'en-foutiste comme sur disque.
Mais là où le bât blesse c'est qu'à part le coté défouloir assumé, genre Elmer Food Beat pour la génération fluo, la machine tourne rapidement à vide.
Et puis les quelques morceaux sur lesquels j'avais dansé, "Petit PD" ou "Cheval", n'étaient pas inclus dans la courte performance, desservie qui plus est par un son médiocre.
De l'avis de ceux qui ont aimé aussi ce n'est pas de la musique, mais bon avec un minimum de charisme et d'idées la pilule serait peut être mieux passée.
La salle se vide de ses deux tiers pour le set de Tepr, dommage parce que le peu que j'en ai vu était autrement plus stimulant.
Superbe t-shirt Dr Dre époque The Chronic et un son bien efficace entre house et eurocrunk, de quoi un peu sauver la mise se dit-on.
Mais contrairement à l'horaire indiqué ça ne s'est pas terminé à 4H mais 2H où le son est coupé net et ne reviendra pas.
Contrairement à la pluie, un signe.
5 mai 2010
Emission du 5 Mai 2010
ANYTHING MARIA "Cook him up"
ANDROMAKERS "Antique Paradise"
HUSKY RESCUE "Sound Of Love"
ANNI ROSSI "Crushing Limbs"
BUFFALO MOON "Beach Boy"
QUADRON "Slippin"
FAB SAMPERI "In The River"
BOOGERS "I lost my lungs"
THE BOOKS "Beautiful People"
KORALLREVEN "The Truest Faith"
GOLD PANDA "You"
CHATEAU MARMONT "Nibiru"
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ANDROMAKERS "Antique Paradise"
HUSKY RESCUE "Sound Of Love"
ANNI ROSSI "Crushing Limbs"
BUFFALO MOON "Beach Boy"
QUADRON "Slippin"
FAB SAMPERI "In The River"
BOOGERS "I lost my lungs"
THE BOOKS "Beautiful People"
KORALLREVEN "The Truest Faith"
GOLD PANDA "You"
CHATEAU MARMONT "Nibiru"
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Alicia Keys + Melanie Fiona
Dôme, 4 Mai 2010.
Contrairement au concert de Rihanna d'il y a deux semaines le Dôme n'affiche pas tout à fait complet.
Plus une place assise de libre certes mais pas mal d'espace dans la fosse où le public est jeune et majoritairement féminin.
La première partie est assurée par une Canadienne, Melanie Fiona dont le premier album sorti l'an dernier vient juste de paraitre en France.
Un bon choix dans le sens où elle évolue dans un style proche de la tête d'affiche, sans toutefois trop de risques de l'éclipser.
Une élève un peu trop appliquée pour vraiment convaincre, très marquée par les années 60 et 70 tant dans sa façon de chanter (l'école Tina/Aretha/Diana) que dans le choix de ses morceaux.
Le premier est une presque reprise du "Bang bang" de Nancy Sinatra, le suivant sample la rythmique mythique du "Time of the season" des Zombies.
Plus tard on aura droit à "Killing me softly", qui parle à un peu plus de monde.
Accueil d'ailleurs assez chaleureux, je n'ai pas été plus emballé que ça mais elle a du coffre et ne manque pas de charme, lui reste juste à avoir des tubes bien à elle, le dernier titre un peu ragga, "Ay Yo" en est un bon essai.
L'attente pendant le changement de plateau est assez interminable, bien que rythmée au son de grands classiques de la musique Noire : James Brown, Prince, Edwin Starr, Sly & The Family Stone...
A chaque fondu, le public pense que c'est bon et hurle son impatience, mais ce n'est qu'après un Michael Jackson acclamé avec ferveur que le show commence.
Des écrans géants projettent des images d'actu, et une image de la chanteuse prônant la liberté, le grand thème qui va souvent revenir dans la soirée, son dernier album ne s'appelle pas "Elements of Freedom" pour rien.
La thématique s'accentue lorsque Alicia Keys débarque dans une espèce de cellule dont elle va bien évidement s'extraire avec la grâce qu'on lui connait.
On aurait bien aimé y enfermer par la suite l'ingé son et/ou les musiciens qui l'accompagnent, globalement pas à la hauteur.
Les premiers morceaux sont littéralement un carnage, difficile par exemple de reconnaître la mélodie soyeuse de "You don't know my name" tant elle est saccagée par une batterie à contre temps, des pains de guitare et des synthés assourdissants.
Pas de cuivre ni de cordes, trois choristes qui font le boulot et un danseur tout droit sorti du clip de "You're under arrest" de Gainsbarre, gesticulant sans cesse autour de la belle.
C'est un peu moins la bouillie sur "Fallin" (où elle utilise un drôle de mini clavier ou sampler) et "Karma", assez réussie.
Là où le concert devient vraiment agréable à l'oreille, c'est lors des nombreux titres piano-voix, on l'oublierait presque avec toute cette machine impersonnelle autour, mais ses qualités de musicienne l'ont démarqué de ses consœurs à ses débuts.
Quand à ses dons d'interprète et d'entertaineuse, rien à redire, elle tient son rang avec une facilité déconcertante, et ravit le public.
Plus le titre en tête mais je retiens un duo avec un des choristes qui a filé des frissons dans toute la salle, et d'autres qu'auront reconnus ses fans qui ne manqueront pas de compléter.
L'entendre chanter ses ballades, fussent elles parfois sirupeuses, dans des conditions plus intimistes m'aurait sans doute un peu plus séduit qu'avec cette formation assez décevante.
(Plein de photos ici)
Contrairement au concert de Rihanna d'il y a deux semaines le Dôme n'affiche pas tout à fait complet.
Plus une place assise de libre certes mais pas mal d'espace dans la fosse où le public est jeune et majoritairement féminin.
La première partie est assurée par une Canadienne, Melanie Fiona dont le premier album sorti l'an dernier vient juste de paraitre en France.
Un bon choix dans le sens où elle évolue dans un style proche de la tête d'affiche, sans toutefois trop de risques de l'éclipser.
Une élève un peu trop appliquée pour vraiment convaincre, très marquée par les années 60 et 70 tant dans sa façon de chanter (l'école Tina/Aretha/Diana) que dans le choix de ses morceaux.
Le premier est une presque reprise du "Bang bang" de Nancy Sinatra, le suivant sample la rythmique mythique du "Time of the season" des Zombies.
Plus tard on aura droit à "Killing me softly", qui parle à un peu plus de monde.
Accueil d'ailleurs assez chaleureux, je n'ai pas été plus emballé que ça mais elle a du coffre et ne manque pas de charme, lui reste juste à avoir des tubes bien à elle, le dernier titre un peu ragga, "Ay Yo" en est un bon essai.
L'attente pendant le changement de plateau est assez interminable, bien que rythmée au son de grands classiques de la musique Noire : James Brown, Prince, Edwin Starr, Sly & The Family Stone...
A chaque fondu, le public pense que c'est bon et hurle son impatience, mais ce n'est qu'après un Michael Jackson acclamé avec ferveur que le show commence.
Des écrans géants projettent des images d'actu, et une image de la chanteuse prônant la liberté, le grand thème qui va souvent revenir dans la soirée, son dernier album ne s'appelle pas "Elements of Freedom" pour rien.
La thématique s'accentue lorsque Alicia Keys débarque dans une espèce de cellule dont elle va bien évidement s'extraire avec la grâce qu'on lui connait.
On aurait bien aimé y enfermer par la suite l'ingé son et/ou les musiciens qui l'accompagnent, globalement pas à la hauteur.
Les premiers morceaux sont littéralement un carnage, difficile par exemple de reconnaître la mélodie soyeuse de "You don't know my name" tant elle est saccagée par une batterie à contre temps, des pains de guitare et des synthés assourdissants.
Pas de cuivre ni de cordes, trois choristes qui font le boulot et un danseur tout droit sorti du clip de "You're under arrest" de Gainsbarre, gesticulant sans cesse autour de la belle.
C'est un peu moins la bouillie sur "Fallin" (où elle utilise un drôle de mini clavier ou sampler) et "Karma", assez réussie.
Là où le concert devient vraiment agréable à l'oreille, c'est lors des nombreux titres piano-voix, on l'oublierait presque avec toute cette machine impersonnelle autour, mais ses qualités de musicienne l'ont démarqué de ses consœurs à ses débuts.
Quand à ses dons d'interprète et d'entertaineuse, rien à redire, elle tient son rang avec une facilité déconcertante, et ravit le public.
Plus le titre en tête mais je retiens un duo avec un des choristes qui a filé des frissons dans toute la salle, et d'autres qu'auront reconnus ses fans qui ne manqueront pas de compléter.
L'entendre chanter ses ballades, fussent elles parfois sirupeuses, dans des conditions plus intimistes m'aurait sans doute un peu plus séduit qu'avec cette formation assez décevante.
(Plein de photos ici)
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